Intrusøs (Tome 1)

Chapitre 14

   Cela faisait déjà cinq jours que nous étions à Dublin. Nous étions amoureux et insouciants encore plus que d'habitude.  L'Irlande était un pays magnifique si l'on ne prenait pas compte du climat.

   Ce jour là, nous étions le cinq mars si mes souvenirs sont exactes, Julien et moi étions restés dans la petite location que nous avions prise il y avait à peine une semaine étant donné le temps pluvieux plus pire que d'habitude. Julien joué de ma guitare sur le sofa et composait une nouvelle chanson, tandis que moi, je faisais un gâteau au chocolat. Depuis le matin, j'avais mal au ventre comme si j'allais avoir mes règles. J'avais un comprimé d'Antadys dès le reveille comme j'avais toujours la boîte sur moi.

Je mélangais consciencieusement la pâte du gâteau quand tout à coup, j'eut une crampe tellement violent que je tomba à quatre pattes, faisant ainsi déséquilibré le salidier qui contenait la préparation et qui de fracassa instantanément sur le sol répandant ainsi la pâte sur le par terre de la cuisine. Julien accouru, il se mis à genoux à côté de moi et me pris les hanches : "Qu'est-ce qu'il y a? Ça va?

-Noooon! J'ai mal au ventre, au dos, j'ai l'impression qu'on me frappe."

   Soudain je sentis un espèce de morceau visqueux tomber de mon sexe pour aller dans ma culotte. Je ne le dis pas à Julien, mais il me releva et pris son téléphone pour alerter une ambulance. Pendant ce temps, je me suis relevée péniblement et dirigée vers le sofa afin de m'alonger.

    L'ambulance arriva très vite, Julien pu monter avec moi. Durant tout le trajet, il avait tenu ma main, il me rassurait. Je ne savais pas ce qu'il se passait. Je croyais que ce n'était rien mais le fait de ne jamais avoir ressenti cette douleur, de cette manimanière et à cette endroit nous inquiéta Julien et moi.  Je ne savais pas ce qui allait ce passer.

     Arrivé à l'hôpital, une jeune médecin me prit tout de suite en charge, elle me fit faire une prise de sang, me palpa le ventre et me fit faire des tests ophtalmologiques. Bizarrement, cette fois-ci j'avais la vision un peu brouillée. Je croyais que j'allais mourir. En plus de ça, Julien était resté dehors. Je sentais que plus rien n'allait bien. Je voulais le voir, le toucher, le serrer contre moi et lui sentir le cou comme à mon habitude pour m'impregner de son odeur qui a tant la capacité de ma calmer, me réconforter, me consoler, me rassurer. Tout à coup, j'eu l'impression que mon coeur aller exploser tellement je le sentais battre fort dans ma poitrine. Je ne voyais plus rien, je n'entendais plus rien.

 

   Je me réveillait dans une pièce très peu éclairée.  Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais tombée dans les pommes. Je commençais à recouvrir mes esprits quand la même jeune femme de tout à l'heure rentra dans la chambre, avec un sourire rassurant au lèvres suivie d'une espèce de machine avec un écran.  Elle posa sur une table le dossier qu'elle avait dans les mains et s'approcha de moi :

" Alors, vous allez mieux?

- oui un peu, murmurai-je

- Bon, me dit-elle, nous vous avons fait une batterie de test et vous êtes en pleine forme. Le fait que vous n'arriviez pas à bien fort tout à l'heure est lié au fait que vous possédais une forte tension dans l'oeil, de même que vous êtes en manque de magnésium. Tout cela est lié à la même chose : vous êtes enceinte. "

Je ne me rapelle plus de la manière avec laquelle j'avais réagie, je me souviens juste du fait que j'avais envie de pleurer. Je me souviens que mes joues me brûlaient et que j'allais pleurais bel et bien.  Le médecin se leva et approcha la machine. Elle l'ota la couverture. "Vous permettez? " me dit-elle au moment de soulever mon T-Shirt. " Mais c'est impossible, dis-je entrain de pleurer, j'ai mes règles, je prend la pillule.

-Vous avez dû avoir un oubli, répondit-elle -Mon copain, crais-je en repoussant son bras de mon ventre et en m'asseyant sur le rebord du lit, je veux le voir!"

Elle se leva, ouvrit la porte et l'appela dans le couloir.  Il entra dans la salle. Je lui sauta au cou et me mis à sangloter et à lui dire : "C'est pas ma faute...je savais pas...je suis désolée...pardonne moi Mon Ju...pardonne moi...". Il me caressa le dos et aida le docteur à m'allonger sur le lit. Je continuais de sangloter et de dire : " Pardonne moi Juju...je savais pas...". Quand Julien m'eut allongé, il s'assit sur la chaise que la doctoresse lui avait tendit et dit :" Qu'est-ce qu'il y a? Tu savais pas quoi?

-Je...je..., je me remis à pleurer".

La jeune femme souleva mon T-shirt pendant que je sanglotais toujours et me mis un gel bleuté sur le ventre. Elle approcha son appareil, alluma l'écran et commença à me faire l'échographie.  Quand elle eut mis sur "haut-parleur" de manière à ce que l'on puisse entendre le coeur du bébé, elle se tourna vers Julien et dit: "Elle est enceinte...de 24 semaines c'est à dire six mois.

- je suis désolé Julien, continuai-je de pleurer".

Je sentais une certaine incompreméhension. Je croyais qu'il allait se fâcher, mais non, il approcha sa chaise de moi, me pris la main, m'embrassa le front et me chuchota un "Félicitation mon coeur" et nous nous mirent tout les deux à regarder l'écran. " Vous voyez, dit le médecin, la c'est ses mains, quand on monte on voit sa tête, et là, Bébé suce son pouce. Quand on descend alors là, on va voir que...c'est une fille." Julien s'approcha de moi et m'embrassa en souriant : "C'est super ma Pichnette, me dit-il, c'est super".

    Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait: dans la même journée je venais d'apprendre que j'étais enceinte et d'une petite fille. Julien avait l'air heureux, j'esperais qu'il était vraiment car moi, j'étais bouleversée.