Chapitre 25

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PDV Chanyeol


- Très bien, je vous remercie de m'avoir donné cette chance de diriger la publicité de notre nouvelle marque de voiture et d'avoir eu confiance en mes qualités en acceptant que le rôle soit donné au membre de votre groupe, complimentais-je le manager de BTS.

- c'était une opportunité de plus d'étendre le groupe à l'international. Vous savez, pour que quelque chose fonctionne, il faut qu'il soit aperçu partout, me répondit le manager en rigolant. Et puis, vous portez bien le nom de votre père, ajoute-t-il.

- Je vois demande pardon, demandais-je en fronçant les sourcils.

Je n'aime pas lorsqu'on me dit que je réussis quelque chose grâce à mon père.
Pourquoi faut-il toujours que mes mérites soient rapportés à lui?

- Et bien, le PDG de la plus grande banque de Corée du Sud est très connu et on entend souvent son nom dans diverses activités. J'étais sur et certain, qu'après avoir baigné toute votre vie chez cet homme, vous suivrez sa route et sauriez vous démarquer, dit-il en pensant le complimenter.

Je me pince les lèvres et serre le point alors que le visage désagréable de mon père me revient à l'esprit. J'ai envie de répondre que tout est faux, que je n'ai jamais aimé être baigné dans la famille de mon père, qu'il ne m'a jamais considéré comme un fils mais simplement comme un successeur, un atout à faire exploiter dans le monde. Je pourrais lui dire à quel point je déteste mon père qui se croit au-dessus de tout le monde, qu'il sourit en imposant son empire dans le pays et à l'international. Parce qu'en plus de diriger la plus grande banque de Corée du Sud, mon père est dans une entreprise qui dirige l'économie du pays.

- Excusez-moi mais... je pensais mériter tout le chemin que j'ai fait dans mon entreprise, dis-je en rigolant faussement pour faire passer le message gentiment.

- Bien évidemment monsieur Park, me répond l'homme en rigolant à son tour, mais vous savez ce qu'on dit : les chiens ne font pas les chats.

Je rigole pour ne pas contredire cet homme, ça serait mal pour moi de le contrarier alors que le plus gros projet de mon entreprise a débuté dans ses mains.
Mais malgré tout, j'ai très bien compris qu'il pense vraiment que c'est grâce à mon père que j'en suis là.

On finit par raccrocher et je repose le téléphone avant de soupirer longuement.
Je me lève de ma chaise et avance jusqu'à la baie-vitrée avant d'observer la ville qui s'étale à mes pieds. Mon père bomberait le torse et dirait que tout ça lui appartient mais moi, je me contente de regarder l'étendue d'un œil différent.
Je n'ai jamais pu décider quoi faire de ma vie. Dès mon enfance, des choix m'étaient imposés. C'est normal, on est jeune et des adultes tels que nos parents doivent mieux savoir que nous ce qui est bien pour nous.
Cependant, les années passaient et rien ne changeait. Si j'ai fini dans cette entreprise, je ne l'ai jamais choisi. Certes je m'y sens bien mais ce n'est pas ce que je voulais. Et puis, impossible de contrarier mon père; il a les moyens pour que sa parole soit suivie à la lettre. Je l'ai déjà vu plus d'une fois à l'œuvre. Il est malin et vicieux, mieux vaut ne p s s'en prendre à lui. Il a fallu longtemps pour qu'il accepte que je travaille dans cette entreprise; il voulait que j'avance à ses côtés dans sa banque. Hors de question pour moi de travailler avec un tel homme. Au moins, ici, même si ce n'est pas ce que je voulais, je me plais à vendre des voitures et créer la publicité adéquate.

En pensant à la publicité, je pense à l'équipe avec laquelle je travaille le plus en ce moment et à une personne en particulier.

Baekhyun.

Il m'a fait pensé à moi. Il avait besoin d'aide et il était seul même si je n'ai jamais su pourquoi.
Peut-être que comme moi n'est-il pas entouré des bonnes personnes.
Mais désormais, dès que je le croise, je vois qu'il a l'air mieux et je vois aussi qu'il semble beaucoup s'être approché de Jongdae et Sehun.

J'ai l'impression également que je me suis approché de lui. J'hésite encore à le considérer comme un ami. Je n'en ai jamais eu et je ne sais pas à quel stade on peut considérer une personne comme un ami.

Je sors mon portable et décide de l'appeler. Il n'est pas venu au travail aujourd'hui et j'ai eu beau essayer de l'appeler toute la journée, il ne m'à jamais répondu.
J'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave comme un accident.

- il est peut-être juste malade, murmurais-je à moi-même alors que je mets mon portable à mon oreille pour la énième fois de la journée.


« Votre correspondant est absent. Veuillez laisser... »

Je soupire pour la énième fois avant de me décider. Autant aller vérifier moi-même! Je m'assurerais moi-même qu'il n'ait rien de grave.

Enfin, je l'espère.







*



J'arrive enfin chez lui.
Heureusement que je l'avais déjà ramené une fois et que j'avais enregistré son adresse sur mon GPS.
Je sors rapidement de ma voiture avant de me diriger rapidement vers le bâtiment.
Par chance, une personne sort du bâtiment et je la salue avant de courir pour retenir la porte avant qu'elle ne se ferme.

Me voilà à l'intérieur et je me dirige rapidement vers les boîtes aux lettres pour chercher le nom de Baekhyun.

- Park Jinyoung... Choi Sooyoung... Byun Baekhyun, m'écriais-je en souriant en trouvant son nom. Quatrième étage, appartement 4, dis-je avant de rapidement prendre les escaliers.

J'arrive légèrement essoufflé devant l'appartement de Baekhyun avant de frapper en espérant qu'il soit chez lui. Peut-être est-il tombé malade et  à l'hôpital ou alors il a vraiment eu un accident.

Je sursaute en entendant une clef tourner dans la serrure avant que la porte ne s'ouvre.

Je souris et soupire de soulagement en voyant Baekhyun avant de finalement reculer en voyant l'étrange accoutrement dans lequel il est.
Il a une sorte de blouse en plastique tellement grande qu'elle touche presque le sol, des gants en plastique recouvrent ses mains et la moitié de ses bras, ses cheveux sont retenus dans une charlotte et son visage est presque caché dans sa totalité par un masque.

- J'avais raison, murmurais-je en titubant, vous êtes gravement malade... peut-être même en quarantaine, voué à un destin funeste.

Je pousse un petit cri en le voyant retirer son masque avant qu'il ne lâche :

- Je ne suis pas malade monsieur. Désolé de ne pas être venu au travail aujourd'hui et de ne pas avoir pu prévenir. Vous êtes venus me virer, n'est-ce pas, me demande-t-il en baissant la tête.

Je le regarde avant de secouer la tête:

- Je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe ici mais j'étais venu voir comment vous allez. Je me suis inquiété pour vous, dis-je en me grattant la nuque avant de rigoler nerveusement. J'avais peur qu'il vous soit arrivé quelque chose de grave, continuais-je alors que Baekhyun me regardait en souriant timidement.

- Il m'en ait arrivé des choses en une journée, murmure-t-il en soupirant.

- Et cet étrange accoutrement...c'était pourquoi, lui demandais-je en désignant ça drôle de tenue.


- Oh... ça..., dit-il en tirant sur sa blouse, c'est pour le bébé.



Au même moment, des pleurs se firent entendre dans l'appartement de Baekhyun.



*

On s'y attendait ou on ne s'y attendait pas?
Comment vous voyez les choses maintenant?
Hehe, j'espère avoir réussis mon effet de surprise et que vous ne vous y attendiez pas . ^^

A bientôt pour la suite.



















C'est peut-être l'une des choses qui rapprochera Baekhyun et Chanyeol...
Je dis ça, je dis rien. ^^

The masks falls [ en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant