J'ai vingt quatre ans. Je vis à New York depuis plusieurs années. Mon père et moi-même avons emménagés ici, suite à l'accident de voiture que nous avons eu. Depuis, cet accident, ma vie a complètement changé. Mon coeur s'est arrêté de battre quelque...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
SHIN TAE :
Je reste sans voix devant la relation de Jia-Lyhn et Tao. Même sans souvenirs, même sans savoir qui elle est, il tombe à nouveau amoureux d'elle. Ils sont vraiment faits pour être ensemble. D'avoir compris cela m'a aidé à surmonter mes propres sentiments à l'égard de Jia -Lyhn. Cette fille, j'aimerais qu'elle fasse toujours partie de ma vie, donc, je préfère finalement que nous restons amis. Après un lourd sacrifice, je suis heureux d'être à nouveau du bon côté de mon plein gré. Je n'ai plus d'épées de Damoclès au-dessus de ma tête. Je peux vivre sereinement, même si mon coeur sera toujours malheureux désormais. Je ressens à nouveau le soulagement d'être à ses côtés. Elle est une personne exceptionnelle.
J'ai volé les travaux de recherche de Tao à son père. Nous les avons rangés dans le sanctuaire, seul le mentor sait où ils sont cachés. Il faut s'attendre à ce que nos ennemis nous retrouvent un jour ou l'autre. Il y aura à nouveau confrontation. Je ne sais pas dans quelle mesure ne devrions nous pas détruire ses recherches. Je connais le temps passé pour mettre au point ses formules, les sacrifices réalisés, mais les détruire permettrait d'épargner des vies. Il y a eu beaucoup trop de victimes, à mon avis.
La peau de Tao s'est régénérée. La formule est fonctionnelle et en même temps révolutionnaire. C'est un soulagement pour tout le monde. Il va beaucoup mieux. Jia-Lyhn se promène dans le jardin du sanctuaire. Elle contemple le paysage, le regard perdu dans le vague.
Un mois s'est écoulé, rien ne s'est passé. Nos ennemis font profile bas. J'imagine pour pas longtemps parce que le père de Tao a dû être furieux en retrouvant ses esprits. Il va vouloir se venger et récupérer les précieuses recherches. Il a utilisé son fils parce qu'il n'arrivait pas à achever son travail. Son fils est prestigieux, un génie. La jalousie qu'il doit ressentir le pousse à mal agir vis à vis de sa progéniture, au lieu d'être fier de lui.
L'orgueil et la jalousie, sont des sentiments binômes. Il n'en restera pas là, pas avec le tempérament que je lui connais avoir. Je courbe le dos, je suis fatigué de ces confrontations. On nous provoque, nous devons riposter.
Jia-Lyhn poursuit sa promenade dans le jardin. Mon regard est attiré par la porte qui s'ouvre. Tao sort également dehors. Il cherche mon amie et quand ses yeux se posent sur elle, il sourit. Il se précipite vers elle. Elle ne l'entends pas arriver. Il colle son corps à elle, et elle sursaute. Ils rient ensemble. Ils sont mignons tous les deux. Je décide de rentrer pour les laisser s'avouer leurs sentiments. Je n'ai pas besoin d'être spectateur de cela, je me sentirais mal à l'aise.
TAO :
Aujourd'hui, je prend mon courage à deux mains et je me force à avancer. Je vais avouer mes sentiments à Jia-Lyhn. Je formule ma confession dans ma tête sous plusieurs formes. Je n'arrive pas à me décider pour la meilleure façon de m'exprimer. Elle me sourit, et mon coeur se remplit de mille et une étoiles scintillantes. La température monte d'un cran. Je suis ému face à elle quand je dois lui parler de l'amour que j'éprouve pour elle. Elle cligne des yeux, j'observe, prisonnier de son charme, ses paupières se refermer lentement. Je ne vois que la beauté du geste et de l'élégance de ses longs cils. Je suis terrassé sur place. Mon coeur vibre dans ma poitrine, je vais exploser d'amour.
J'attrape sa main, contact électrique, et je l'attire à moi. Elle me fixe surprise de mon effronterie. Je ne veux pas manquer d'éducation, mais, je ne peux plus retenir mes sentiments. Je la serre dans mes bras, où elle se blottit confiante. J'ai l'impression qu'elle en a l'habitude. Voilà où réside le décalage entre nous. Pour moi notre relation est nouvelle et pour elle, elle est complétée par des souvenirs adorables de nous deux. Je resserre mon étreinte, c'est bon de la sentir contre moi. J'ai des frissons qui parcourent tout mon corps.
Sa tête est posée sur ma poitrine, je caresse ses cheveux. Etonnamment, nous n'avons pas eu à parler. J'embrasse le haut de sa tête. Elle relève son visage vers moi. Nos yeux se scrutent. Elle entrouvre ses lèvres, et je prends cela comme une invitation à l'embrasser. Je pose mes lèvres sur les siennes, et prend possession de sa bouche. J'aime ce contact, cette intensité émotionnelle, cette sensualité. L'attirance que j'ai pour elle, reste inexplicable. Je la serre davantage, je m'enfonce davantage dans sa bouche. Puis, mes baisers descendent dans son cou. Je la désire. Je ne veux pas aller trop vite pour elle comme pour moi. Je dois réaliser ce qu'il se passe entre nous. Nos lèvres se délient. Je reste suspendu au-dessus de sa bouche. L'émotion est à son comble. Je veux encore goûter à ses lèvres. Je les frôle délicatement. Et l'embrasse à nouveau. Elle gémit dans mes bras.
Mon corps s'éloigne du sien, nous marchons en unissant nos mains. Je l'observe de profil. Elle est divine, et son courage et sa force sont nos atouts.
Après cette escapade en nature, nous entrons ensemble dans le sanctuaire. Je la traîne pratiquement jusque ma chambre. Je la soulève du sol pour la reposer sur le lit. Je ne pourrais plus m'arrêter. Je recouvre son corps avec le mien.
Nos baisers sont de plus en plus sexy, j'enlève ses vêtements, et je la possède sans tarder. Je tangue en elle, lui arrachant quelques cris. Ce sont des cris de bonheur. Je veux me souvenir de cela lorsque la situation devient très difficile pour moi. Elle s'offre à moi, et je la cueille tel un fruit mûr que j'ai hâte de dévorer. Cette puissance de l'amour qui fait de nous ses esclaves, je n'arrive pas à la dompter, et je harcèle sont corps d'assauts virulents. Elle crie, je la caresse, et l'aime. Je suis heureux avec elle en ce moment.
Nous nous sommes rhabillés, et nous restons allongés et enlacés sur le lit. Tout à coup, nous entendons une énorme détonation, et le toit de la chambre s'effondre sur nous.........
