Chap 20: Sonic

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[Musique Maestro~ (ㆆᴗㆆ)]

Le réveil était dure. Je n'avais pas bu mais j'avais très mal dormis. J'étais épuisée à en mourir mais c'est comme si mon esprit refusait de rejoindre Morphée alors que mon corps hurlait sous l'agonie de la fatigue et de mon chagrin. "Sally, pourquoi m'avoir fait ça? Pourquoi ne pas m'avoir dit la vérité ?Pourquoi l'avoir choisit lui ? Un homme qui ne te respectes même pas, qui joue avec le cœur d'une autre alors qu'il a juré de t'aimer! Jamais je ne t'aurais fait une chose pareil!". Je sais que j'étais ridicule à courir après une femme qui a joué avec le mien et la brisé en deux. J'avais bien finit par avoir quelque heure de sommeil mais en me réveillant toute les 5 minutes. A 12h je décidais enfin à me bouger. J'entrepris d'aller prendre ma douche et j'entrais dans la cuisine. Toute mes pensées étaient pour Sally. Il m'était difficile de ne pas piquer une crise, ou même de m'effondrer en larme. Malgré le fait qu'on est rompu j'ai toujours garder quelques un de ses affaires avec moi. Je devrais m'en débarrasser et me bouger, je squatte cette maison depuis un moment, tellement que Silver me considère comme un coloc'.

Je prenais des nouilles instantané que je fis bouillir, puis je m'installe sur le canapé. Mon cerveau était comme retourné, peut-être que je devrais aller me rendormir? En tout cas se soir j'irais boire. Je pensais ne plus le faire, mais depuis que je ne le fais pas j'ai du mal à m'endormir et tout les soirs le stresse me rattrape. Je sais qu'à force ça en deviendra addictive, ou le suis-je déjà ?

_Sonic! je sursautais et tournais ma tête. Je ne l'avais pas remarqué, je la regardais étonné et penaud. J'étais perdu entre rêve et réalité. J'affichais ensuite un visage d'incompréhension. Merci... Il fronçait les sourcilles. Merci dit-elle, de m'avoir ramené et...soigné... Je tournais immédiatement sa tête.

Je me rappelle, j'avais complètement oublié...

J'avançais avec hésitation à son chevet avec la trousse de secours à main. Vais-je le regretter ? Pourtant, quand je voyais ses pieds mal mené par cette journée épuisante physiquement et moralement je ne pu rester là à ne rien faire. Son visage devant cet être infâme je ne l'oublierai pas. Je me demande vraiment ce qui s'est passé entre eux et si elle pouvait être une personne qui pourrait comprendre la blessure qui peine à se cicatriser. Je secouais la tête, je ne pouvais pas ignorer ses blessures plus longtemps. Je m'assieds près d'elle prenait ses pieds entre mes mains et commençais à désinfecter l'arrière de son pied coupé par le bord de ses escarpins. Elle gémit sous les coups de la douleur. Je n'aimais pas la voir ainsi, je hais ce sentiment de culpabilité que je ressentais au creux de mon cœur, mais j'avais comme l'impression que ce n'était pas la seul cause. Je ne pouvais pas expliquer ce sentiment.

Une fois avoir mis tout les bandages et pansement Je me levais lentement, mon regard s'était tournée une dernière fois vers elle avant de disparaître de sa chambre.

Je reprends vie, mes joues ne pouvaient s'empêcher de s'empourprer. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas sensé l'aider ou me montrer gentil!

_Ne pense que j'ai fait ça par gentillesse..je... c'était pour m'excu-Hrem...Pour... je toussotais, "Secoue toi, à quoi bon essayer de chercher une excuse, tu es ridicule" oui c'est vrai. j' inspirais puis expirais. Je..suis désolé. J'aurais dû être plus à l'écoute et dû t'attendre. Mes excuses l'étonnèrent en effet, jamais je n'aurais cru présenter des excuses surtout pour elle, la femme qui m'a vu moult et moult fois dans les positions les plus embarrassantes qu'il soit!

_Pourquoi m'avoir soigné? Et surtout pourquoi tu présente tes excuses... enfin, jamais je n'aurais cru que ses mots existaient dans ton vocabulaire. N'existe pas dans mon vocabulaire, pfft, elle pense vraiment que je suis si impolie que ça ? Oui, j'étais contrarié. Après tout c'est de ça faute elle n'avait qu'à pas me lancer son café en pleine tête! Je la dévisageais désormais, "Pourquoi l'avoir soigné ?" Bien-sûre il y avait les flammes de la culpabilité qui m'avait consumé mais il y avait aussi ce sentiment indescriptible qui rendait cette brûlure encore plus...intense. Je pense que jamais je ne l'aurais fait pour une autre, mais pour elle c'était comme si c'était une obligation. Enfin, ça ne reste que "comme si" ni plus,ni moins. Je tournais lentement ma tête vers elle, je n'allais pas lui dire toute mes pensées et surtout pas la dernière.

Love me If you dareOù les histoires vivent. Découvrez maintenant