Articles d'une féministe en colère

Barbie girl

Bonjour à tous! 

Déjà, merci pour ces 900 vues. c'est incroyable d'arriver aussi loin et même si certains sont heureux de plusieurs millions, sachez que c'est un très beau cadeau. Vous vous en doutez bien, je ne vais pas faire un article uniquement pour vous remercier (j'aime pas dire merci, ok?) mais sur une personne qui me tient à cœur, vous l'aurez deviné, c'est notre amie Barbie.

Tout le monde connait Barbie. TOUT le monde. Même toi. Et comme moi, des milliards de petites filles ont joué avec étant enfant et à l'adolescence, la photo en gros plan de leur visage couvert de taches de rousseurs avec les yeux qui louchent, une frange et un appareil dentaire accompagné d'une pouffiasse blonde taille réduite leur est apparu. Oui, c'est dur d'assumer que j'ai joué avec des Barbies, un des jeux les plus sexistes qui soit. 

Rien que la chanson: "I'm a Barbie girl in a Barbie world/ Life in plastic, it's fantastic/ You can brush my hair, undress me everywhere/ Imagination, life is your creation". Ça a un bon fond mais la première phrase, c'est déjà en rapport avec la coiffure et les fringues.

Parce qu'excusez-moi, mais les Barbies, c'est super-misogyne. Ben oui, un modèle hyper-sexualisé de grande blonde aux yeux bleus qui fait du 19 en pointure de chaussures, et comme beaucoup de jouets pour enfants, c'est stéréotypé.

Tout d'abord, on dit souvent que les filles font comme maman et les garçons comme papa, donc autrement dit, les filles cuisine et ménage, et les garçons jouent aux voitures et aux jeux de réflexions, même si ça, c'est cliché et débile, il y a des exceptions. On peut remarquer que dans les catalogues de jouets, les garçons présentent des jeux de guerre ou de voitures vont influencer les garçons qui s'identifient au personnage. C'est la même chose pour les filles.

Par exemple, certains parents dont les filles n'aiment pas jouer à la poupée font appel à la sociologue Mona Zegai qui leur répond que si une petite fille n'aime pas jouer à la poupée pendant son enfance, ça ne veut pas dire qu'elle n'aura pas d'enfants plus tard, ce sera seulement parce que ce n'est pas un jeu qui lui plait. On peut voir la même chose avec les garçons qui veulent jouer avec des poupées, beaucoup de parents empêchent leur fils de jouer avec des poupées car ils ont peur que celui-ci devienne plus tard homosexuel. (*grand sourire crispé avant de démolir un mur à coups de boule*)

Les sexisme des jouets contribue en grande partie à l'inégalité des sexes, et cela dès l'enfance. Dans les jeux « de filles », on ne trouve presque que des dînettes et des poupées, qui incitent au calme et à la douceur, ceux de garçons sont composés de voitures et de jeux de guerre, qui incitent au sport et au mouvement. Autrement dit, les femmes, douces et fragiles feront la vaisselle et mitonneront amoureusement des petits plats à leurs tendres époux, tandis que ces hommes forts iront chasser le mammouth au péril de leur vie avant de s'affaler dans un fauteuil devant la télé avec un bière pour le reste de la semaine. C'est un peu exagéré mais c'est pas loin.

Les princesses Disney et les poupées Barbie sont transformées de manière qui présentent des proportions irréelles et des tours de tailles de personnes anorexiques. Elles donnent l'image de la femme idéale selon la société. Autrement dit, la société vue par des hommes qui ont délires tordus quant à nos corps! Parce que désolée mais tout le monde ici se taperait la crise cardiaque en voyant une vraie Barbie dans la rue.

Des chercheurs ont appliqué les mensurations de Barbie a l'échelle humaine et ils en ont conclu que si elle avait ce rapport "poids-taille-tour de poitrine-longueur de jambe-pointure de chaussures", elle ne tiendrait pas debout. C'est très drôle, de l'imaginer se vautrer toutes les deux secondes.  Parce que ces messieurs qui considèrent qu'elle est la femme parfaite (heureusement, ce n'est pas le cas de tous les mecs) devraient passer leur temps à la regarder se manger le caniveau. Barbie est donc une image féminine qui incite à l'anorexie : elle est extrêmement maigre et beaucoup trop de petites filles aimeraient lui ressembler. 42% des petites filles entre 6 et 10 ans, souhaiteraient être plus minces.