C'est normal que lorsque il y a dix filles et un garçon on dise « ils »? C'est normal que certaines femmes se voient refuser le droit d'allaiter leur enfant dans un lieu public?
Et pourquoi une femme c'est considéré comme faible? Pourquoi et d'où ç...
Vous la connaissez surement, ou du moins son oeuvre. Je vous présente aujourd'hui une écrivaine que j'admire énormément, Margaret Atwood. Cette écrivaine et poétesse canadienne est née le 18 novembre 1839. l'oeuvre de sa vie que vous devez connaitre (si vous connaissez pas, terminez cet article et foncez regarder la série en lisant le livre), c'est The handmaid's tale, traduit par la La servante écarlate en 1985. Il à été réalisé en film en 1990 et adapté en 2017 en série télé (géniale) qui connait une grand succès.
Le roman raconte l'histoire d'Offred, se passe dans un futur dystopique, dans la société de Gilead, où les femmes sont des objets, contrôlées par les hommes. Il y a les Marthas: les bonnes à tout faire, les Epouses: femmes riches sans aucun droit, elles sont respectées selon le succès de leur mari, les Tantes: qui font respecter les règles. Enfin, les servantes, les seules femmes fertiles, les moins respectées de toutes. Si elles n'ont pas d'enfants, elles sont condamnées à mort, battues...
Dans une société où les femmes sont déshumanisées, on voit évoluer June, forcée de devenir Servante, et c'est une histoire à la fois belle, violente, injuste mais profondément féministe. C'est plutôt un avertissement pour le futur, et apparemment, un certain président américain actuel dont le nom commence par T et finit RUMP, considère cet ouvrage comme un mode d'emploi.
Si on ne veut pas vivre dans ce type de société, à nous de faire en sorte de nous en sortir, en protestant contre celui qui porte le nom d'humain et qui cherche à faire rentrer les femmes dans une niche avec un collier de cordes autour du cou.
The handmaid's tale est quand même un livre très violent: on y parle de viol de manière très crue, d'injustices à en hurler, de meurtres... le pire, c'est que ce n'est pas si loin de la réalité et qu'on voit que si ça arrive, on ne peut rien faire sans s'unir. Rien.
L'oeuvre a provoqué des réactions très violentes chez les chrétiens comme chez les musulmans. Les féministes y reconnaissent une dénonciation à peine exagérée de la place des femmes dans la société. C'est un récit très dur, et l'auteure s'est d'ailleurs fixé une règle: ne rien faire que "l'humanité n'ait pas déjà fait ailleurs ou à une autre époque ou pour un monde où la technologie n'existerait pas."
Vous avez surement déjà vu de nombreuses féministes vêtues de robes rouge avec des voiles blancs: la tenue des servantes est devenu un emblème féministe, notamment aux Etats-Unis pour les Women's walks, où les féministes portent des pancartes intitulées "The handmaid's tale is not an instruction manual", "my body, my choioce", "enough is enough" ou encore "nolite te bastardes carborum dorum" (ne laisse pas les salauds te détruire).
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Ces tenues sont très utilisées notamment en Argentine pour protester pour le droit à l'avortement (si vous voulez relire l'article, eh bien allez-y!)
Le 27 janvier 2017, il y a eu 1 million de femmes déguisées pour la marche anti-Trump a Washington, un record, mes clochettes!
Pour en revenir à l'auteure, elle serait la descendante de Mary Webster, un femme considérée comme sorcière de magie noire, et bien évidemment, pendue pour cela (oui, à quoi vous attendiez-vous? C'était une femme ET elle était douée!), au XVIIème siècle. Elle serait restée en vie une nuit entière, la corde autour du coup... une battante!
Je vous laisse avec une citation très inspirée de notre chère Margaret: "Je n'ai pas inventé le féminisme et il ne m'a pas inventée non plus. Mais il a naturellement toute ma sympathie".
Sur ce, merci d'avoir lu et je vous retrouve le plus tôt possible avec un nouveau portrait!
Bonne rentrée à toutes et à tous! Vous rentrez en quelle classe cette année? Moi je viens de partir en études, c'est donc un peu chaud de trouver le temps d'écrire... mais promis, je vous abandonne pas!
