Secrets of Hogwarts : La Sorcière Légendaire

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Écosse, août 1994

Le repas s'était finalement plus tôt bien passé.
À son plus grand soulagement Severus préféra l'ignorer. Elle ne savait pas si dans une autre situation, elle aurait pu continuer de manger tranquillement.

Le reste des sorciers même s'ils étaient tous très surpris, l'accueillirent avec joie. Surtout Minerva McGonagall. Elle semblait aux anges.



Dès la fin du repas, Lena était partie se reposait dans sa chambre ne pouvant plus supporter tous les murmures que se partageaient les sorciers entre eux sur elle.

Elle était aussi fatiguée.

Ses nerfs avaient été mis à rude épreuve ces derniers temps.

Toutefois ce qui l'embêtait le plus était le regard malicieux d'Albus tout au long du repas jusqu'à ce qu'elle parte, qui ne lui avait pas échappé malheureusement...


Et maintenant Lena avait peur.

Peur de ce que ce vieux fou serait capable de faire.
Il lui en avait déjà fait voir de toutes les couleurs, la première fois.
La jeune femme sourit légèrement en repensant aux situations désespérantes dans lesquelles Albus l'avait mise à plusieurs reprises, alors qu'elle rentrait dans sa chambre.


À peine était-elle rentrée à l'intérieur, qu'elle s'était jetée, épuisée sur son lit.
Lena s'était tout de suite endormit.








Le lendemain matin, Lena n'eut aucune volonté de sortir du lit, alors elle prit un ancien journal intime pour le lire.
La sorcière faisait souvent cela à l'approche de la date d'anniversaire de sa mort.
C'était une manière pour elle de ne pas l'oublier.


"Italie, 1860

Nous n'avons pas arrêté une seule fois de courir. Nous n'avons même pas eu le temps de pleurer notre famille.
Ma sœur reste souvent silencieuse, muette. Elle qui affichait toujours un immense sourire, n'est plus que l'ombre d'elle-même, maussade.

Je m'en veux. Je n'aurais jamais dû la laisser m'accompagner.

Toutefois à chaque fois, que je lui propose d'arrêter de fuir et de vivre sa vie tranquillement, sans danger. Elle refuse catégoriquement.
Je la soupçonne en faisant cela de ne pas penser à la réalité des faits. Elerinna nous a trahis. Sa propre sœur jumelle l'a trahi.

Quand j'essaye d'en discuter avec elle, elle se braque. Alors je laisse tout simplement tombé.

Je ne pense pas qu'Elerinna veulent réellement nous faire du mal. Elle souffre juste d'un manque d'attention énorme. Je suppose que c'est un peu ma faute.

J'espère qu'un jour nous arriverons à oublier les erreurs de chacune pour faire table rase du passé et reconstruire notre famille. Telle qu'elle était avant tout ce drame. "


La jeune femme avait de grands espoirs à l'époque. De trop grands espoirs, qui l'avaient amené à sa perte et celle de sa sœur.
La sorcière avait toujours pensé que contrairement à elle, sa sœur ne se faisait aucune illusion. Elle avait toujours été la plus mature et intelligente. Elle aurait pu vivre bien plus longtemps si la Pearce l'avait écouté au lieu de s'énerver et de la rembarrer.


Lena soupira à ce souvenir. Elle préférait s'arrêter là avant de devenir dépressive. Remuer un couteau dans une plaie déjà bien ouverte, ne l'aiderait pas. Elle avait besoin de rester lucide pour la suite.



Le reste de la journée, Lena ne sortit pas de sa chambre même pour manger. Elle s'était amusée à redécorer le plafond de celle-ci.
Avant celui-ci était un plafond ordinaire bleu ciel et après plusieurs essais, Lena l'avait changé en un ciel étoilé avec quelques étoiles filantes qui le parcouraient de temps à autre.





À seize heures, la jeune femme ayant marre de rester enfermée, transplana sur le Chemin de Traverse afin de s'acheter une chouette.


Au Royaume des Hiboux, elle mit énormément de temps à choisir jusqu'à qu'une vendeuse, la voyant indécise, lui propose une magnifique chouette qui venait juste d'arriver.

Son plumage était de la même couleur que les yeux de Lena, et les siens d'une étrange et rare couleur violette.

La sorcière eut tout de suite un véritable coup de cœur et l'acheta avec une cage en or.





Sur le chemin du retour, Lena décida de se promener avant de rentrer directement.

Elle n'aurait peut-être pas dû.

Perdue dans ses pensées, la jeune femme fonça dans quelqu'un.

- Je suis désolé Monsieur.

- Tss. Je ne savais pas que tu connaissais la politesse Lena. Peut-être aurais-tu dû l'utiliser quand il était encore temps.

Á l'entente de son prénom la sorcière releva la tête et découvrit que l'inconnu n'était autre que Severus.

- Severus ! Désolé, je ne faisais pas attention dit Lena en grimaçant légèrement sous l'embarras et les accusations de ce dernier.

- Ce n'est pas grave. J'ai l'habitude, tu ne fais jamais attention aux autres, répondit celui-ci avec un ton froid. Tu n'es qu'une garce égoïste

Et il repartit sans même que Lena n'est pu ajouter quoique ce soit.

La jeune femme serra les dents.
Qu'il lui en veuille, elle pouvait le comprendre. Mais personne n'avait le droit de s'acharner sur elle et de l'insulter !

Sa patience et son indulgence avait ses limites !
S'il continuait à la chercher, il la trouverait !

N'ayant plus aucune envie de se promener, Lena retourna à Poudlard énervée.

Dès qu'elle fut dans ses appartements, la jeune femme posa la cage en or avec la chouette à l'intérieur sur une table dans un coin de sa chambre, avant de faire les cents pas pour essayer de se calmer.

Ne réussissant qu'à s'énerver encore plus, elle lança avec une extrême violence un Réducto sur plusieurs objets qui finirent en poussières.

Lena vu du coin de l'œil, qu'elle avait réussi à effrayer sa nouvelle chouette.
Elle se força donc à inspirer et expirer doucement et le plus calmement possible, pour se changer les idées en essayant de lui trouver un prénom.

Pendant qu'elle réfléchissait, elle sortit la chouette de sa cage pour lui donner à manger en main propre et s'amuser à caresser son doux plumage noisette.

Lena voulait un prénom spécial pour cette dernière. Aussi spécial que ses yeux violets, et aussi unique que sa propriétaire.


En pensant cela, la jeune femme jeta un coup d'œil à ses yeux. Ils étaient vraiment sublimes. Comme illuminés de milliers d'étoiles.

Cette réflexion lui fit relever la tête d'un coup. La sorcière venait d'avoir une idée.

Elle posa la chouette sur son lit et se précipita vers la bibliothèque la plus proche d'elle.

Elle dut lire en diagonale presque tous les titres des livres de la bibliothèque, pour trouver celui qu'elle cherchait.

Un livre à la couverture en cuir très abîmé par le temps où sur la tranche se trouvait toutes sortes d'arabesques.

Lena l'ouvrit précipitamment et feuilleta les pages jusqu'à trouver celle qui l'intéressait.



- Je vais t'appeler Elenwë ! s'exclama enfin la jeune femme après quelques minutes de silence, vers sa chouette.

Celle-ci hulula comme approuver ce choix.

Elenwë signifiait en elfique, l'étoilée.

Ce nom lui collait à la peau ou plutôt au plumage.

La Pearce avait appris cette langue de sa mère. C'était une magnifique et splendide demi-elfe. Malheureusement elle était morte beaucoup trop tôt.

L'accumulation de ses pensées tristes et les insultes de Severus, en y repensant, lui firent monter les larmes aux yeux.

Si seulement elle pouvait revenir en arrière et tout recommencer.

Une larme coula de sa joue.
Dès qu'elle la sentit, Lena l'essuya.

Elle refusait d'être faible. Pour la jeune femme, montrer ses sentiments et les laisser aller était comme signer son arrêt de mort.

La sorcière monta soudainement et rapidement, paniquée par quelque chose.

Elle entra dans sa salle de bain et se précipita sur le miroir.

C'était bien ce qu'elle pensait.
Son vrai visage avait refait surface.

Ses yeux étaient devenus violet avec des éclats bleus. Ses cheveux étaient d'un brun un peu plus clair. Et la jeune femme savait que si elle écartait les mèches de cheveux de ses oreilles, elle pourrait voir qu'elles étaient maintenant légèrement pointues.

Lena soupira, voilà quatre mois qu'une partie de sa nature n'était pas revenue à la charge et elle en avait été soulagée....

Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin.

La sorcière sortit de la salle de bain et se dirigea vers sa salle sur demande, pour trouver une fiole translucide où un liquide blanc et lumineux trônait au centre de la pièce.
Ce breuvage camouflait pendant un certain temps une partie de ses origines.
Elle le prit et l'avala en faisant la grimace car il avait tout sauf bon goût.

Revenant au miroir accroché dans sa salle de bain, elle s'aperçut avec joie que son visage était redevenu normal pour le commun des mortels.

Ses yeux et ses cheveux avaient repris leur apparence "naturelle".