25. En roue libre - K

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NDA : Cette histoire étant classée comme "mature", elle contient du contenu à caractère sexuel plus ou moins détaillé.
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    Elle est tellement bandante, putain ! Ma langue se promène sur chaque centimètre carré de sa peau, comme pour la goûter. Cette peau si douce, cette odeur enivrante... Explorant l'intérieur de ses cuisses avec détermination, je la sens se tendre lorsque j'atteins son entrejambe. Quelques minutes plus tard, après un travail pour le moins consciencieux, elle se cambre une ultime fois, lâchant un long gémissement de plaisir. En manque d'air, les jambes tremblantes, elle tire doucement mes cheveux pour que je remonte vers elle. Les yeux à moitié fermés, le souffle court, sa bouche cherche mes lèvres. Et lorsqu'elle les trouve, elle mord doucement ma lèvre inférieure. Putain, j'adore ça. Sur une échelle de 1 à 100, j'étais déjà à 100 avec Ivy. Mais là, je crois que j'ai dépassé le million. L'attrapant par la mâchoire, je l'embrasse fougueusement, encore et encore. Ma main descend vers un de ses seins, mais soudain je sens une main se glisser dans mon caleçon. Merde, je vais devenir dingue...

    Blottie contre moi, nue et à demi recouverte par les draps, j'ai droit à une vision presque angélique de cette fille qui me rend dingue. Cette nuit, c'était mémorable. Pire que des bêtes. Je ne connaissais pas ce côté-là d'elle, mais je crois qu'il me plaît beaucoup. Me redressant sur un coude, je laisse mes yeux vagabonder sur elle, faiblement éclairée par la lumière diffuse que produit la ville, dehors. Sa poitrine nue se soulève et s'abaisse paisiblement. Son nez fin, ses lèvres pleines, ses longs cils, ses discrètes taches de rousseur... Ca va plus loin qu'un simple plan cul, j'ai l'impression. Ses yeux s'ouvrent doucement, et ses paupières papillonnent plusieurs fois avant qu'elle ne se rende compte de ma présence. D'une voix enrouée, elle murmure :
T'es toujours là...
Comme pour vérifier, elle me serre davantage contre elle. Je ne parviens pas à m'empêcher de sourire, me faisant la remarque qu'elle est vraiment en train de me rendre accro. Qu'est-ce qui m'arrive, bordel... Jamais aucune fille ne m'a fait cet effet, alors qu'est-ce qui fait qu'elle me rende accro à ce point ? Ses doigts font des allers retours sur mon bras, et quelques seconde plus tard, elle monte lentement sur moi, avant de me chuchoter quelque chose à l'oreille.
Tu sais combien de fois tu m'as fait jouir ?
Dis toujours ?
J'ai arrêté de compter après cinq fois.
Pour souligner ses propos, elle hoche doucement la tête, affirmative. Et encore, si elle savait combien de fois je l'ai imaginée jouir... Les pommettes encore brûlantes, elle semble avoir apprécié. Ce serait mentir de ne pas avouer que ça gonfle mon égo. Moi aussi, j'ai eu du mal à me contenir. D'ordinaire, je ne termine pas aussi vite. Mais avec une telle excitation, j'étais littéralement en feu. Et maintenant que mon corps a goûté à elle, j'ai le sentiment qu'il va en redemander.
C'est agaçant, je n'ai plus sommeil du tout. Qu'est-ce qu'on pourrait faire, Kelan ?
 Fixant ses lèvres en mouvement, je souris. J'ai très envie de l'embrasser, mais je suis trop poli pour la couper dans son explication. Ses mots ont un impact physique sur moi, et elle en est consciente. Pire, elle en joue. Glissant une main sous le drap, elle m'attrape. Ses mouvements se font sensuels, alors qu'elle plonge ses deux prunelles glaciales dans les miennes. En guise de vengeance, mes doigts s'emparent d'un de ses tétons, lui arrachant un sursaut de surprise. Aussitôt, sa respiration se fait irrégulière. Mes yeux rivés dans les siens, je la regarde perdre progressivement ses moyens, un sourire moqueur aux lèvres. Sa main n'est plus capable d'effectuer aucune action alors que je glisse une main entre ses jambes. Prenant appui sur moi, tremblante, elle s'efforce de ne pas s'effondrer sur mon torse. Les joues rouges, le regard lointain, elle gémit. Oh, je crois qu'on a trouvé de quoi combler le manque de sommeil...

    Assis sur le lit, encore partiellement dévêtu, je la regarde s'habiller. Enfilant un short en jean, son body noir complète la tenue, faisant office de haut. Reluquant discrètement sa nouvelle coupe, je m'attarde cependant sur les quelques mèches pas encore coiffées qui bordent son visage. Ce carré long lui va à ravir, masquant sa nuque sans pour autant l'occulter totalement et se mêlant parfaitement à son visage harmonieux. Hendo se penche en avant, pour ramasser ses vêtements de la veille. Il faut dire que le désordre règne en maître, sur le sol de la chambre. Le parquet est jonché de vêtements (dont les miens), prestement quittés hier soir. Quelques emballages de préservatifs ouverts traînent également par-ci, par-là, éclairant quiconque sur nos activités nocturne. Attrapant un mouchoir, j'entreprends de récupérer les contraceptifs remplis. Dans ma poche, mon téléphone vibre. A cette heure-là, je pencherais pour Adrian. Ouais, probablement un message de sa part. Un rapide coup d'œil à l'écran, et bingo, c'est lui.

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