Une Rencontre

Partie 11

NdA - Pour votre plus grand étonnement ( ironie ), petite note d'auteure en fin de partie !

Percy sortit assez rapidement des vestiaires, pressé pour un raison mystérieuse.Commençant une discussion sur les nouvelles fresques en tout genre de Léo, de dernier n'ayant pas pu venir avec eux dans ce voyage, pour « un comportement défaillant et un manque apparent de maturité ». Le latino n'avait pas montré la moindre de déception, mais ses amis savaient qu'il était tout de même vexé, une nouvelle fois mis à l'écart.

Tous les deux, pas main dans la main mais presque, retrouvèrent Hazel et Frank assis tous les deux serrés l'un contre l'autre sur un banc un peu à l'écart dans le parc. En les voyant, la jolie blonde sourit délicatement, elle était réellement heureuse pour ses amis. Percy mit un peu plus de temps à les voir, quand il les vit, il sourit mais voulut aller les voir, il fallut toute la volonté et la force d'Annabeth pour l'empêcher d'aller les embêter.

- Mais ... je veux pas les embêter, moi !

Le brun avait pris une voix enfantine pour dire ça, tel un enfant faisant un caprice, ce qui fit rire la jeune fille. Elle tenta de lui expliquer pourquoi il ne pouvait pas faire ça, sans immense succès. Le dé bat se clot quand Frank qui les avait vu ou entendu, on ne sait pas, les interpella :

- 'Beth, Percy, vous allez manger ? On vient de voir les autres passer vers le réfectoire.

Répondant pour eux deux, le jeune homme acquiesça. Les deux américains se rapprochèrent de leurs amis et, tous les quatre, ils reprirent leur chemin.

Retrouvant dans la salle principale tous les autres, l'ambiance ne mit pas longtemps à s'améliorer. Les conversations allaient bon train, américains et anglais mélangés. Seuls manquaient à l'appel : Piper, Clarisse et Drago. Lorsque la blonde aux yeux gris demanda des nouvelles de son amie, Jason lui répondit tristement :

- Elle est fatigué.

Le blond semblait loin, et surtout profondément triste, mais si on lui en faisait la remarque, il souriait faussement pendant quelques secondes en disant que ça allait. Il ne resta pas pendant tout le repas, quelques minutes après que Frank, Hazel, Percy et Annabeth ne soient arrivés, il partait déjà, prétextant un mal de crâne. Soulignant le fait qu'il devait avoir besoin de solitude, Ginny interdit à quiconque d'aller le voir, et un regard noir de la rousse, installée à côté de Harry qui lui tenait la main, dissuadait toute tentative.

Annabeth parla un long moment du cours d'Histoire avec Hermione. Ce fût un conversation particulièrement intéressante pour les deux jeunes filles puisque leurs avis divergeaient, mais que les deux savaient argumenter. Drago arriva, coupant court à la discussion, comme la brune le rejoignit. L'unique serdaigle de la tablée, fort importante en nombre d'ailleurs, prit en cours de route une discussion entre Daphné, Pansy, Ron et Ginny, portant sur le cours de chimie.

- Oui, Rogue m'a encore viré, mais de toute façon, quoique je fasse, il me demande de prendre la porte.

Le rouquin répondait à un accusation de sa sœur et de Pansy en même temps.

- Est ce que c'est une raison pour lui dire d'aller se faire voir ?

- Non, mais ... j'avais envie.

Les deux serpentardes se mirent à rire sous le regard désespéré de la fille de Molly.

- De toute façon, ce prof est horrible, même avec les Serpentards. Pendant longtemps, ils nous avantageaient et tout, mais maintenant, ... à part Drago, il n'hésite pas à se foutre de nous.

Pansy soupira, pendant que Daphné parlait.

- La dernière fois, il a dit que j'étais stupide, une truie et aussi adroite qu'un babouin.

La réaction de Ron fût particulièrement intéressante : il rougit de colère et laissa échapper, d'un vois d'abord assurée puis timide au fur et à mesure que le silence se faisait :

- Tu n'es absolument pas stupide !

Dans la minute, les oreilles du roux passèrent du rouge de la colère à celui de la gêne. Pansy sourit bêtement, tandis Daphné et Ginny échangeaient un regard avant de sauter au plafond. À cet instant, l'absence de Piper se fit cruellement sentir.

- Merci Ron.

La brune rougit au moins autant que le garçon en question.

Le silence dura quelques minutes de plus, comme un blanc gênant. Il fût coupé par l'arrivé mouvementé de Clarisse qui remarqua immédiatement la présence de Percy, alors dos à elle.

- AH ! L'abruti de première est de retour ! Ça fait combien de temps que tu n'étais pas venu à cette table ?

Le brun pâlit, mais ne bougea pas et ne dit rien.

- Tu t'es enfin réconcilié avec ta petite copine ? Parce qu'on peut dire que tu l'as fait morflé la petite blonde.

Percy rougit et voulut parler, mais la monumentale brune l'arrêta.

- Même pas en rêve, microbe. Sache juste que si tu nous refais ce coup-là, tu te souviendrais de la gifle monumentale que je ne me gênerais pas de te donner. C'est clair ?

Le groupe se retenait de rire, par solidarité avec Percy, qui, lui, hochait la tête à toute allure. Malheureusement, Blaise craqua et explosa de rire, entraînant avec lui Pansy, Ron et Harry, puis le reste du groupe, même Drago qui abandonna dans l'affaire, son masque impartial. Zabini laissa échapper un phrase qui lui valut un rondelle de carotte entre les deux yeux, à savoir :

- Mais c'est qu'elle est effrayante, la brune !

Le fou rire général repartit à chaque fois, que Blaise ouvrait la bouche pour essayer de s'excuser. Il fût finalement recouvert par les carottes en rondelles et des cuillerées de crème dessert. À un moment, le directeur du campus débarqua au milieu du réfectoire d'où il commença à hurler sur tout le monde. Clarisse se retourna lentement et lança un regard si noir au vieil homme qu'il termina sa phrase à toute allure avant de partir à toutes jambes.

- C'est qui lui ?

Harry lui répondit, un peu calmé par l'intervention :

- C'est le dirlo, il a remplacé Dumbledore qui était là depuis des années quand il est mort.

- Et bah, il a pas de courage. Au moins avec Chiron, c'est marrant, faut argumenter, négocier et tout, mais là, un regard et il fait dans son froc.

Clarisse semblait vraiment déçue de ne pas avoir pu « discuter » avec le directeur. Son comportement fit rire la table.

Ce fut avec regret qu'Annabeth quitta la table pour aller se coucher, mais elle n'avait plus le choix, ses yeux se fermaient d'eux-même. Elle sourit une dernière fois à Percy, puis elle partit.

Coucooooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuu,

J'espère que votre rentrée s'est bien passée, et pour se motiver pour la  semaine prochaine, voilà le chapitre 11 ! Et dans les temps ... je dois avouer que je m'impressionne toute seule.

Dites moi ce que vous en pensez !

Bises à tooooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuus !

Enilleam