Chap. 24

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Blaise ouvrit la porte de sa chambre le plus silencieusement possible et passa sa tête dans le couloir en observant d'abord à gauche puis à droite.

Une fois sûr que personne ne traînait dans les parages, l'ancien serpentard se glissa hors de la chambre qu'il occupait et avança jusqu'à son objectif.

Vérifiant encore une fois ses arrières, il frappa trois fois doucement puis deux fois rapidement.

Une chevelure rousse et des yeux marrons apparurent alors.

-Blaise ? Qu'est-ce...

L'intéressé ne laissa pas Ginny finir sa phrase. Il força le passage pour entrer dans la pièce obligeant cette dernière à reculer et referma la porte derrière lui.

Ginny observa stupéfaite le métisse lui faire signe de se taire avant qu'il ne sorte sa baguette et lance le sortilège Assurdiato. Il patienta quelques minutes puis hocha la tête avant de se tourner vers elle.

-Je peux savoir ce que tu fabriques ? demanda la jeune femme en croisant les bras sous sa poitrine.

Blaise haussa les épaules d'un air désinvolte.

-Bah quoi ? On est en mission je te rappelle !

-En mission ?

-L'opération Dramione enfin !

Ginny leva les yeux au ciel et se mit à ricaner.

-Dramione ? T'es sérieux là ? Tu peux pas trouver encore plus nul comme nom ?

-Mon nom d'opération n'est pas nul comme tu le dis si bien la rouquine. Et puis si tu n'es pas contente, bah, tu n'as pas d'autres choix que de la fermer alors ne fait pas chier. Merci.

Ginny leva une nouvelle fois les yeux au ciel mais n'ajouta rien. Blaise, quant-à lui, avança satisfait vers la fenêtre qu'il ouvrit et sortit son paquet de cigarettes de sa poche. A la vue de cet objet moldu, la benjamine des Weasleys plissa le nez.

-T'es vraiment obligé de fumer cette chose ? Ça pue comme pas possible.

-Et moi ? Est-ce que je te demande d'arrêter d'embrasser Potter ? Ça me dégoûte et pourtant je dis rien.

-Blaise !

Le métisse lui lança un sourire moqueur.

-À question idiote, réponse idiote.

Ginny, agacée, secoua la tête et pris une profonde inspiration pour se calmer.

Elle mourait d'envie de lui lancer un de ses fameux maléfices de chauve-furie mais elle savait que ce serait à la fois une perte de temps pour lui et pour elle. Blaise était un excellent sorcier après tout.

-Bref. Revenons à nos potions. Qu'est-ce que tu viens faire ici au juste ?

-Il faut que l'on discute de cette soirée. Tu as vu la même chose que moi et je suppose que tu es entièrement d'accord pour dire que si ces deux grands crétins que sont Neville et Ron, ne les avaient pas interrompus on aurait assisté au plus grand bécotage du siècle ! Bordel, ils baisaient avec les yeux là.

Ginny posa les mains sur ses hanches et haussa un sourcil.

-Tu es d'un chic Zabini.

L'intéressé haussa les épaules et se concentra sur sa cigarette.

-Je n'aime pas les faux-semblants. Même si mon langage peut paraître extrêmement cru au moins ça marque les esprits.

-C'est une façon de voir les choses je suppose, répondit Ginny en soupirant.

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