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Il n'y avait pas un bruit dans le couloir desservant sur ma chambre. C'était assez étrange d'ailleurs pour un hôpital... Le moment idéal pour rendre visite à Philippe sans alerter la doctoresse. Elle m'avait formellement interdit de me lever mais je ne pouvais me résoudre à l'écouter puisqu'il fallait que je le vois.

Avant de pénétrer dans le couloir qui était bien comme je l'avais deviné, désert, je vérifiais quand même que personne ne paraissait sortir des différentes pièces alentours. Puis je courus vers les ascenseurs. Courir était encore dur pour mon corps, mes jambes n'étaient plus habituées mais elles se firent vite au mouvement.

Arrivé à l'intérieur des ascenseurs je reprenais mon souffle et en profitait pour demander à la personne qui se trouvait à mes côtés si elle savait où se trouvait la chambre d'un certain Philippe Lacheau. Elle me donna ma réponse et s'en alla. J'étais assez étonnée qu'elle ne s'interroge aucunement de ce que je souhaitais faire. De plus, le plus étonnant, c'est que mon infirmière et sa supérieure me connaissait donc le personnel devait savoir qui j'étais aussi. Cependant, cette interne n'avait pas distinguée qui j'étais... Trêve de questions, j'arrivais à l'étage 4.

Chambre 14.
Bon il fallait que je pousse la porte. Mais je n'osais pas. J'avais comme peur de ce que j'allais voir. Mais j'étais venue jusqu'ici alors je me devais d'entrer. J'ouvris la porte doucement et avançai pas à pas puis je m'assis sur le siège le plus proche de son chevet. Ses yeux étaient clos. Il respirait tranquillement. Il paraissait apaisé et tranquille. Ils ne devaient se douter de rien... Ca me déchirait le cœur de le voir ainsi. Mais il allait se battre j'en étais persuadée. Mais pour cela il fallait que je l'en persuade :
- Bon, Philippe...

La vie fait bien les choses,il faut simplement être patienteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant