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« Bon, Philippe, va falloir que tu te réveilles là ! Je sais que tu adores dormir, je pense que c'est suffisant tout ce sommeil ! Et puis je ne peux pas gérer toutes les tâches ménagères seules non plus, il est donc impératif que tu sortes de ce répit ! Tu as encore pleins de films à tourner et inventer, ton succès grandit, il ne faudrait pas qu'il s'arrête bêtement, maintenant...
Je ne tiendrais pas sans ta présence à mes côtés... Si tu te souviens, nous nous sommes rencontrés en tournée pour les films respectifs dans lesquels on jouait, le destin nous a réuni en quelque sorte, alors le destin va bien faire en sorte qu'on se retrouve, il faut seulement que tu le provoque ce destin... S'il-te-plaît je t'en prie du plus profond de mon cœur... !
Je te voie, près de moi, les yeux clos. Tu as l'air paisible, calme, tu ne dois pas te rendre compte de ce qu'il t'arrive c'est ce qui est le plus dur à accepter... J'aimerais tant te parler, m'excuser de t'avoir mis dans cet état parce que malgré le fait que ce soit toi qui conduisait la voiture, tu la conduisais pour moi, pour m'emmener à l'hôpital, pour accoucher d'un enfant dont tu étais content d'être le père mais dont tu n'étais pas au courant de la conception, au départ...
J'espère vraiment que tu te réveilleras, que tu me pardonneras, je ne pourrais vivre avec cette culpabilité d'avoir par ma faute, provoqué le coma éternel de l'amour de ma vie... »

Je mis fin à mon monologue, je devais reprendre mon souffle. C'était difficile de lui exprimer toute ma pensée et ce que je ressentais sans que les larmes n'affluent le long de mon visage, il m'était alors compliqué de sortir des sons de ma bouche. Je prenais sur moi et m'obligeait à m'arrêter le moins possible car il était important qu'il comprenne et entende tout ce que j'avais à lui dire.

La vie fait bien les choses,il faut simplement être patienteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant