La route fut somme toute assez courte voire même agréable. Il faisait merveilleusement beau dehors, un temps à faire une balade. Sans trop grande surprise, il y eut beaucoup de bouchons ce jour-là dans le cœur de Paris mais je passais outre. Ma maison, enfin notre maison, je ne savais trop comment la nommer, se trouvait en banlieue de Paris et c'est la raison pour laquelle nous avions pris, avant l'accident bien sûr, l'habitude de faire nos courses dans Paris.
De plus, lorsque j'avais commencé à "fréquenter" enfin sortir avec Philippe, il logeait à Paris même et faisait donc ces courses au même endroit et c'est pour cela que nous y allons à chaque fois que nous en avons besoin, bien que la cuisine ne soit pas notre fort à tous les deux et que nous commandions très souvent des plats déjà tout prêt.
Les courses furent dans la même description que le trajet, courte, calme. Nous n'avions pas franchement démarré de discussions très intéressante à part les banalités concernant tel ou tel aliment. Nous fûmes donc de retour à la voiture assez rapidement mais je ne jugeais pas que cela suffisait. Il fallait que je profites de ce beau temps pour faire une petite balade et créer un souvenir à deux malgré son amnésie. J'essayais au maximum de raviver ces souvenirs d'une manière différente de l'hypnose qui ne devais pas être facile pour lui. Je savais bien que j'avais eu l'opportunité de tout lui raconter mais j'avais jugé que c'était trop tôt et j'avais, évidemment, peur qu'il m'en veuille de lui avoir menti. Cette réflexion contradictoire me fit sourire, nerveusement, puisqu'au final plus j'attendais plus il m'en voudrai et donc la décision que j'avais prise la veille se voyait alors complètement dénuée de sens.
Philippe accepta volontiers de se balader avec moi et sans un mot nous marchâmes le long des quais de Seine. Bien que l'air soit pollué et qu'une odeur un tantinet nauséabonde s'échappe de la Seine, un doux vent nous balayait le village accompagnant à merveille le soleil qui rayonnait. Rien n'aurait pu gâcher ce moment presque parfait si l'on oubliait, bien sûr, les circonstances actuelles de nos deux vies. Je mourrais d'envie de lui prendre la main ou bien de passer une main dans ses cheveux, ou encore même, de l'embrasser. Mais c'était tout bonnement impossible. Il me regardait de temps à autre plongeant son regard dans le mien que je détournais à la hâte. Ce moment hors du temps et nos problèmes respectifs pris fin au bout d'une heure et nous montâmes dans la voiture pour rentrer.
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La vie fait bien les choses,il faut simplement être patiente
FanfictionVoici une 𝐅𝐚𝐧 𝐟𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 sur 𝙿𝚑𝚒𝚕𝚒𝚙𝚙𝚎 𝙻𝚊𝚌𝚑𝚎𝚊𝚞 et 𝙴́𝚕𝚘𝚍𝚒𝚎 𝙵𝚘𝚗𝚝𝚊𝚗 intitulée "𝐋𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞𝐬, 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐬𝐢𝐦𝐩𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭𝐞" Cᥱttᥱ fι...