Chapitre 8

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Chapitre 8 : **L’Éveil de la Foi**

De retour chez moi, je me change et m’allonge sur mon lit, mon esprit encore absorbé par le sermon du pasteur. Soudain, la porte s’ouvre et laisse apparaître ma tante.

Ma tante : Comment vas-tu, ma chère ?

Moi : C’est maintenant seulement que tu rentres ?

Ma tante :  Oui, ma fille. Je suis tellement occupée avec mon travail. Gérer cinq maisons, c’est épuisant. Si tu pouvais…

Moi : (la coupant) Ne t’inquiète pas, tante, je ne compte pas rester inactive.

Ma tante : D'accord, ma fille. Ton aide me serait précieuse. Je vais maintenant à l’église.

Moi : Oui.


Ma tante : Je te laisse alors.

Deux semaines se sont écoulées depuis notre conversation, et ces semaines semblent interminables pour moi. En quête d’un emploi pour alléger la charge de ma tante, j’ai vu celle-ci contracter une forte fièvre qui la contraint au lit. Cette situation me plonge dans une profonde tristesse.

Jerry, quant à lui, a déménagé pour ses études, mais cela ne l’empêche pas de me rendre visite. Marlie, elle aussi, vient souvent, soutenant ma tante et moi, surtout pour prier ensemble et partager les messages du pasteur. Contrainte de rester auprès de ma tante, je me tourne vers la parole de Dieu, découvrant le réconfort que j’avais ignoré jusque-là. Je multiplie les prières, demandant pardon pour mes égarements et mes souffrances.

Je demande pardon pour avoir été égarée par mes épreuves et pour ne pas avoir compris plus tôt que le véritable réconfort se trouvait en Dieu. Je demande pardon pour n’avoir pas su que ma présence était une grâce divine, pour avoir été égoïste et détesté sans raison, surtout Leslie, une jeune fille asthmatique souvent moquée. Je regrette profondément d’avoir ridiculisé Leslie, surtout pour son apparence, violant ainsi les enseignements divins. La moquerie est une forme de jugement que Dieu interdit, car nous sommes tous créés à Son image. Cette moquerie peut infliger des douleurs profondes et est souvent perçue comme un jugement.

En méditant sur ces erreurs, je me rappelle 1 Jean 1:9 : « Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de tout mal. » Je remercie Dieu et prie intensément pour le rétablissement de ma tante, la seule famille qui me reste. La perspective de la perdre est une immense tristesse. Bien qu’elle ne soit pas ma mère, je comprends maintenant que ma mère sera sauvée, tandis que ma tante demeure dans l’ignorance. Dieu pardonne ceux qui ignorent, les guidant vers la vérité, mais ceux qui connaissent Sa parole et la méprisent subiront des châtiments plus sévères, comme le dit la parole divine.

Assise sur mon lit, une mélodie familière m’éveille de mes pensées, une mélodie entendue à l’église.

Béni soit le jour où j’ai fait 
Le choix de Jésus pour Maître ; 
Je veux célébrer le bienfait 
Qui vient de m’apparaître. 
Heureux jour (bis) 
Où j’ai connu tout Son amour ! 
Sauvé par Son divin secours ; 
Je me donne à Lui pour toujours, 
Heureux jour (bis) 
Où j’ai connu tout Son amour.

" Seigneur, que Ta volonté soit faite. "









🌺QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE 🌺

Que ta volonté soit faiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant