chapitre 29

24 14 5
                                    


Chapitre 29 : **L'Ombre du Passé**

Dans un bar sombre, Rodrigue, visiblement troublé, s'adresse au barman avec une colère contenue. Il se débat avec ses démons intérieurs, cherchant à noyer ses regrets dans l'alcool.

__**"Un autre,"** dit-il en faisant allusion à son désir insatiable de fuir la réalité.

Le barman, prudent, lui répond :

__**"Monsieur, vous avez déjà trop bu. Il serait dangereux pour vous de conduire dans cet état."**

Rodrigue, en proie à une tempête émotionnelle, rétorque avec rage :

__**"Qu'est-ce qui ne va pas chez toi? Je te dis un autre, putain, tiens."** Sa voix tremble d'une colère qui ne vise pas vraiment le barman, mais plutôt le poids de ses propres erreurs.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de sa fille, un jour qui lui rappelle l'ignominie de son acte malhonnête et la douleur de la séparation imminente.

**"Ma femme veut divorcer,"** pense-t-il, **"Elle ne me pardonnera jamais."**

Le barman, avec une sagesse inattendue, murmure :

__ **"Ce problème qui te tracasse, Jésus seul peut t'aider."**

Rodrigue, exaspéré, se lève pour partir, mais les mots du barman résonnent en lui.

**"Jésus est la vérité et la lumière,"** insiste le barman

Mais sa réponse est accueillie par un

**"Merde! Tu ne vas pas lâcher,"** avant que Rodrigue ne quitte le bar, l'esprit tourmenté.

□○●○

Dans une atmosphère chargée d'émotion, un groupe de manifestants s'était rassemblé devant la prison **[nom de la prison]** au Canada, brandissant des pancartes clamant la liberté pour Christela Michel, une jeune femme noire de 20 ans, condamnée à tort pour trafic de drogue. Parmi eux, sa famille se distinguait par des vêtements blancs, symbole d'innocence, témoignant de leur soutien indéfectible et de leur espoir de voir leur fille réhabilitée.



Les nouvelles récentes avaient révélé la découverte du véritable coupable, un individu qui, depuis le début de cette affaire, avait continué ses activités criminelles. L'identité de ce dernier devait être révélée sous peu, mais les médias se concentraient principalement sur le sort de Christela. Une journaliste, impatiente, attendait avec ferveur l'arrivée du responsable pour lui poser des questions cruciales.



Après une quinzaine de minutes d'attente, l'atmosphère s'électrisa lorsque le responsable, escorté par des agents de sécurité, fit son apparition. Les journalistes se précipitèrent vers lui, animés par l'urgence de la situation.



« Monsieur, que pouvez-vous dire sur cette erreur judiciaire ? » interrogea un journaliste, la voix tremblante d'adrénaline.



« La réponse est très simple : l'erreur est humaine, » répondit-il d'un ton détaché, tentant de minimiser la gravité de la situation.



« Et peut-on qualifier cette injustice de discrimination raciale ? » poursuivit le journaliste, son regard perçant. « Parmi les arguments que vous avez avancés pour la condamner, vous n'avez même pas écarté sa couleur de peau ; au contraire, vous l'avez utilisée pour justifier sa culpabilité. »

Que ta volonté soit faiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant