Chapitre 31 : Défense du Chien de Garde
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Maître Charles : Votre dossier judiciaire n'est pas vierge, étant donné que vous avez été arrêté pour délinquance sexuelle. Pourquoi ne pas avoir examiné la chambre de Mlle Leïla, la scène du crime ?
Le procureur : Objection, Monsieur le juge ! Maître Charles tente de contredire les déclarations du témoin.
Le juge, acquiesçant d'un signe de tête, observe Maître Charles, dont le sourire nerveux trahit la nécessité de reformuler, de retirer ou de corriger sa question. Avec une détermination évidente, Maître Charles opte pour une reformulation :
Maître Charles : Des gouttes de sang séchées ont été trouvées sous le lit de Mlle Leïla, ainsi que vos empreintes. Pouvez-vous expliquer ce fait ?
Lui : C’est le sang de Mlle Leïla. Je suis entré dans sa chambre pour prendre des couvertures afin d’essuyer le sang qui était éparpillé sur des objets précieux. Comme mes mains étaient sales, j’ai malencontreusement laissé des traces sous le lit.
Maître Charles : Vous avez donc appelé la police, n’est-ce pas ?
Lui : Oui, c’est exact.
Maître Charles : Avec votre téléphone portable ?
Lui : Oui.
Maître Charles : Vous êtes le chirurgien le plus renommé et le plus riche de la ville, et vous avez donc une maison entourée de caméras de surveillance. Pourquoi n’avez-vous pas vérifié les enregistrements ?
M. Jackson : Je l’ai fait, mais les vidéos avaient disparu. Je suppose que l’accusée les a effacées.
Maître Charles : Pensez-vous que la prévenue aurait su où se trouvait la salle de surveillance ?
M. Jackson : La salle est difficile d’accès, mais je ne sais pas comment elle aurait procédé.
Maître Charles : Les policiers ont trouvé le téléphone portable de Mlle Leïla, à travers lequel elle avait appelé les secours. Si quelqu’un est confronté à une menace armée, il est peu probable qu’il ait le temps de composer le numéro de la police ; cette personne serait plutôt paralysée par la peur, suppliant pour sa vie. Imaginons maintenant que la victime ait aperçu un intrus arrivant par le sous-sol, terrifiée, elle aurait probablement appelé la police avant de recevoir une balle dans la tête. Pourquoi son téléphone se trouvait-il dans le porche ? Il semble improbable qu’un tueur prenne le temps de placer un téléphone dans le porche plutôt que de fuir pour sauver sa peau. Vous avez donc été le premier témoin à la trouver baignant dans son sang, n’est-ce pas ?
M. Jackson : Tout ce que vous dites semble logique, mais je ne sais pas comment cela s’est produit.
Maître Charles : Merci, je n’ai plus de questions.
Le juge demande au procureur s’il a des questions supplémentaires, et celui-ci répond par la négative.
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**Témoignage de la Défense**
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Maître Charles : Mlle Jenny Tyler, vous étiez la professeur de Karl Jackson, le fils de William Smith Jackson, n'est-ce pas ?
Moi : Oui, c’est exact.
Maître Charles : Vous avez été renvoyée pour manque de compétences, n’est-ce pas ?
Moi : Je n’ai jamais été renvoyée. Disons plutôt que M. Jackson m’a agressée et m’a révélé qu’il possédait un pistolet. Il m’a ordonné de quitter sa maison.
Maître Charles : Vous n’avez donc pas été renvoyée, mais plutôt menacée. Pour quelle raison ?
Moi : M. Jackson a orchestré son divorce pour épouser mon amie Marlie, ce que je savais. Il m’a donc menacée et exigé que je quitte sa maison.
Maître Charles : Connaissiez-vous Mlle Leïla Michael ?
Moi : Oui, mais je ne l’avais pas rencontrée avant que l’inspecteur Shine ne me montre sa photo.
Maître Charles : Où étiez-vous au moment du crime, à 18h ?
Moi : J’étais avec Mme Jackson, en fait, avec Judith Miles.
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**Contre-interrogatoire**
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Le procureur : Donc, selon votre témoignage, vous n’avez pas été renvoyée, mais M. Jackson vous a menacée de quitter sa maison. Pourquoi n’avez-vous pas appelé la police ?
Moi : Il a menacé de tuer ma tante.
Le procureur : Était-elle sous sa garde ?
Moi : Non.
Le procureur : Si vous aviez tenté d’appeler la police, il n’aurait pas pu rien faire contre vous ?
Moi : Oui, mais j’étais réellement effrayée.
Le procureur : Vous avez déclaré ne pas avoir été licenciée, mais ce courriel indique le contraire.
Moi : Je n’étais pas au courant de ce courriel.
Le procureur : À 18h, vous étiez avec Mme Judith Miles où exactement ?
Moi : Au restaurant de *****
Le procureur : Mais ce restaurant est à seulement 0,01 km de la maison des Jackson.
Moi : Je ne connais pas précisément la distance.
Le procureur : Après votre entrevue, vous n’êtes pas contre que le crime ait pu se produire dans cet intervalle de temps. Vous n’avez pas pris une heure entière pour rentrer chez vous ?
Moi : Oui, le crime aurait pu se produire durant cet intervalle, mais après notre entrevue, je suis rentrée chez moi.
Le procureur : Pouvez-vous expliquer pourquoi vos empreintes ont été trouvées sur l’arme du crime ?
Moi : Je ne sais pas comment c’est arrivé.
Le procureur : Merci, je n’ai plus de questions.
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Mme Jackson témoigne qu’elle se trouvait au même endroit que moi et qu’elle m’a vue me diriger vers l’opposé de sa maison. Ensuite, Jerry témoigne que M. Jackson était réellement en colère contre moi.
Le juge : Disposez-vous de preuves supplémentaires ?
🌺QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE 🌺

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Que ta volonté soit faite
SpiritualJenny, une fille qui après la mort de ses parents surtout celle de son père en voulais à Dieu. Sa défunte amie, Cendy essayait de la ramener à la vérité. Mais c'était un temps perdu ,puis vient le tour de Marlie, son amie de l'éclaircir. Ensuite q...