chapitre 26

26 15 6
                                        

Chapitre 26 : Les Ombres de l'Innocence


Dans l'obscurité d'une grande cellule, j'ai eu l'occasion de croiser des âmes tourmentées, des hommes et des femmes, chacun avec leur propre histoire. Parmi eux se trouvait **Shneider**, un jeune homme de 30 ans, injustement accusé d'un crime odieux. Il m'a narré son calvaire, expliquant que le véritable coupable n'était autre que le père de la fillette, un homme dont la colère avait conduit à des actes inhumains. En tant que gardien de la cour, Shneider avait été témoin de la dispute entre le couple. Il avait entendu les cris, mais, en tant qu'observateur extérieur, il était resté figé, accablé par sa propre impuissance.

**« Qui peut nier la conscience ? »** s'interrogeait-il, la voix tremblante d'émotion. La conscience, ce guide intérieur, lui avait chuchoté de ne pas intervenir. Il avait compris, trop tard, que son silence avait une lourde responsabilité. Après l'arrestation, le père, riche et puissant, avait manipulé les preuves. **« Connard ! »** avait-il hurlé en apprenant que son sperme avait été trouvé sur la scène du crime. La douleur de l'injustice l'accablait, et malgré ses supplications, la vérité était étouffée par l'argent et le mensonge.

Dans une autre cellule, **Christela**, une jeune femme de 20 ans, vivait une tragédie semblable. Issue d'un milieu difficile, sa mère avait sacrifié tant de choses pour lui offrir une éducation. **« Hélas, qui aurait pensé que tous ces efforts seraient vains ? »** disait-elle, pleine de désespoir. La police, à la recherche de coupables faciles, avait trouvé des tonnes de cocaïne dans sa salle de classe. Son statut de minorité et son passé l'avaient désignée comme la coupable idéale. **Peut-on parler ici de discrimination raciale ?** Elle-même en doutait, et ses mots résonnaient comme un cri de désespoir : **« DIEU est juste ! Ne voit-il pas notre innocence ? »**

Ses paroles, empreintes de frustration, me touchaient profondément. **« Dieu se moque de nous, »** disait-elle, manifestant un désespoir palpable. Mais dans cette tempête d'émotions, je lui ai rappelé que **la haute forme du courage réside dans le désespoir surmonté.** J'ai partagé ma conviction que, même si l'injustice semblait triompher, **Dieu ne reste jamais inactif.**

**« Dieu est juste en punissant et bon en pardonnant, »** lui ai-je dit avec fermeté. Même si les innocents souffrent souvent pour les actes des coupables, la vérité finit toujours par émerger. Dans ces moments sombres, je lui ai cité Matthieu 7:7 : **« Demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on ouvrira. »** Ces mots résonnaient comme une promesse d'espoir, une lumière au cœur des ténèbres.

Dans ce monde où les ombres de l'injustice planaient, j'espérais qu'un jour, la vérité prévaudrait, que Dieu agirait en faveur des innocents, et que leur voix serait enfin entendue. **Car tant que Dieu ne dira pas son dernier mot, l'espoir demeure.**.



   **Point de vue de M. Jackson**

Cette femme commence véritablement à me fatiguer. Ses incessants gémissements sont devenus insupportables. Je lui avais bien fait comprendre que si elle éveillait le moindre doute, elle serait rayée de la carte, ainsi que son fils handicapé, qu'elle chérit tant. Il semble que mon message ait été clair, car elle a feint l’ignorance. Il est évident qu’après une telle menace, pour que les choses se déroulent à son avantage, un compromis est nécessaire. Je lui ai donc offert une somme d'argent pour qu'elle garde le silence.

Aujourd'hui, le document de divorce est signé. J'ai engagé des dépenses bien plus conséquentes que prévu dans cette affaire, mais c’est précisément ce que je souhaitais. Alors, pourquoi devrais-je me lamenter ? Je fais tout cela avec une certaine satisfaction.

Désormais, je dois élaborer un plan pour faire porter le blâme à Jenny. Après tout, je n’ai guère d’autre option, sinon c’est ma propre situation qui sera compromise. Je n'avais pas l’intention de la tuer, mais elle m’a contraint à agir ainsi.


             Flash back

Observant la silhouette féminine de son corps, je me trouvais incapable de maintenir ma contenance. En conséquence, je suis allé la voir afin de discuter de mes sentiments.

_ Vous avez un corps digne d'une déesse.

Elle répondit par un « merci » bref, cherchant visiblement à mettre un terme à notre conversation.

Je lui avais alors proposé de l'argent en échange de la faveur de passer une nuit avec moi. Sa réaction fut extrêmement vulgaire, et ses paroles acerbes continuent de résonner douloureusement dans mon esprit.

Elle : « Je sais ce qui pourrait apaiser cette insatiable pulsion qui te tourmente. »

Moi : « De qui ou de quoi fais-tu allusion ? »

Elle : « D’un véritable lavage de cerveau, espèce d’obsédé ! Je ne suis pas à ta disposition. »

À bout de nerfs, une colère sourde en moi, je l’attrapai par les cheveux, ma volonté déformée par le désir. Mais elle, dans un mouvement fulgurant, me repoussa, et ma tête heurta brutalement une surface dure. Dans sa fuite, elle se précipita pour alerter les autorités, et c’est en cet instant tragique que je commis l'irréparable. J’avais ôté la vie à celle que j’avais récemment engagée pour mon fils, Leila Michael.

L'angoisse, la rage et la confusion s'entremêlaient en moi, transformant un moment de faiblesse en une tragédie impensable. Dans l’effroi de cette action, je réalisai l’ampleur de ma folie, un acte irréversible qui allait hanter mes jours et mes nuits.










🌺QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE 🌺
 

Que ta volonté soit faiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant