chapitre 17

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Chapitre 17 : "La Tempête de la Vérité

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**PDV de Marlie**

Pourquoi ai-je ressenti le besoin de lui en parler ? Cela fait maintenant deux ans que nous sommes ensemble, et je n’ai jamais partagé ma relation avec lui. Je sais qu’elle ne sera pas d’accord. Je l’aime, et lui aussi m’aime, même s'il est un peu plus âgé que moi. Mais après tout, comme on dit, « l’amour n’a pas d’âge ». Il s'appelle Williams Smith Jackson, oui, ce Jackson que vous connaissez bien. Vous vous demandez comment j'ai trouvé le travail pour Jenny ? C'est grâce à lui. Quant à sa femme, il compte lui demander le divorce, sachant qu'elle le trompe.

Je suis consciente que je ne devrais pas envisager un engagement avec un homme non chrétien, comme le dit 2 Corinthiens 6:14-15. Mais je garde espoir qu'il changera. Il m’a promis qu’il se convertirait au christianisme pour moi. Cette promesse me remplit d’espoir, même si le chemin semble ardu. En attendant, nous avons décidé de nous abstenir jusqu’au mariage, malgré ses avances occasionnelles. Je comprends, il est un homme après tout.

Jenny... Je ne comprends pas ce qu’elle veut dire par « souffrance ». Suis-je réellement en train de souffrir ? Je doute. Pourquoi ce doute ? Je me reproche la façon dont je lui ai parlé. Elle me qualifie de moraliste, mais je ne comprends pas pourquoi je lui résiste. Peut-être que je devrais simplement oublier ces pensées. Je dois aller de l’avant, ignorer les doutes et me concentrer sur ce qui est certain. Je vais me changer les idées. Aller chez Julia semble être une bonne idée.

Je me lève, me change, et me dirige vers la maison de Julia. Quelques minutes plus tard, j’y arrive.

**PDV de Jenny**

Moi : Déjà ?

Anne : Oui, ils sont de retour.

Je descends précipitamment l’escalier, perplexe. Ils avaient prévu de revenir dans un mois, et voilà qu’ils sont là après moins d’une semaine. J’espère que tout va bien.

En entrant dans le salon, je découvre Mme Jackson en larmes et M. Jackson se dirigeant vers sa chambre. Anne et moi échangeons un regard inquiet. Je m’approche de Mme Jackson, mon cœur battant, et j’hésite avant de lui adresser la parole.

Moi : Mme... euh, Mme Jackson, qu’est-ce qui se passe ?

Elle ne répond pas et évite mon regard. Je reste donc là, debout à côté d’elle, Anne gardant ses distances. Je prends mon courage à deux mains.

Moi : Mme Jackson, qu’est-ce qui ne va pas ?

...... : Désormais, appelle-la Judith.

Je me retourne pour voir M. Jackson.

M. Jackson : Cette femme m’a trompé. Je demande le divorce.

Moi : Et votre fils ?

Je suis étonnée de m’immiscer ainsi dans leurs affaires, mais je dois le faire.

M. Jackson : Que veux-tu dire ?

Moi : Permettez-moi de vous dire cela : vous sa...

M. Jackson : Arrête de me vouvoyer. Agis comme si tu faisais partie de la famille.

Moi : Mais, euh... Sachez que votre fils souffre. Pourquoi lui infliger d’autres douleurs ?

M. Jackson : Il s’en remettra avec le temps.

Il quitte la maison, laissant un silence pesant derrière lui. Peu après, le bruit de sa voiture s’éloignant résonne dans la maison. Je décide de me retirer dans ma chambre. Judith m’appelle.

**Judith** : *Je suis complètement perdue, anéantie, et mes larmes ne cessent de couler.* Mon mari était tout pour moi, je le répète, **tout**. Maintenant qu'il souhaite divorcer, je ne vois plus de raison de vivre. Je suis prête à mettre fin à mes jours.

*Les mots de Judith me bouleversent profondément. Je ressens une douleur immense, une empathie sincère pour sa situation déchirante.*

**Moi** : Judith, je mesure la gravité de ta souffrance. Ce que tu traverses est une épreuve particulièrement **difficile**.

**Judith** : *Tu n'as aucune idée de ce que c'est. Tu ne peux pas vraiment comprendre, tu n'as jamais vécu le mariage ou la vie de foyer. Comment peux-tu prétendre comprendre et réduire ma douleur à une simple difficulté ?*

**Moi** : Tu as raison, Judith. C’est une épreuve immense, surtout lorsque l’on manque de soutien divin. Sans la présence de Dieu, sans avoir placé sa vie sous Sa guidance, cette situation peut paraître insurmontable. La paix que nous cherchons en tant que chrétiens transcende les épreuves ; c’est un calme intérieur malgré le chaos.

**Judith** : *Que m’a offert ton Seigneur Jésus jusqu’à présent ? Rien, si ce n’est cette souffrance. Tu me parles de paix, mais c’est facile à dire. Que veux-tu dire ? Rester immobile et faire comme si tout allait bien ?*

**Moi** : Jusqu’à présent, Dieu t’a accordé beaucoup. **Il t’a donné la vie**, et pourtant, tu envisages de la terminer. Il t’a confié un enfant, et tu songes à l’abandonner. Pourquoi voudrais-tu infliger une telle douleur à ceux qui t’aiment ? La paix chrétienne n’est pas l’absence de tempêtes, mais la tranquillité intérieure malgré les turbulences extérieures. Même dans les moments les plus sombres, Jésus est là pour nous apporter du réconfort. Nous devons chercher à maintenir notre calme et notre foi.

*Je lui raconte l’histoire d’un homme riche qui souhaitait une œuvre d’art incarnant la paix. Il avait promis une récompense substantielle pour l’œuvre qui réussirait à le représenter fidèlement. Les artistes ont présenté leurs créations : la première représentait une plage sereine, la seconde une scène paisible sans plage. Le dernier artiste a peint un tableau tumultueux avec des arbres déracinés, des maisons brisées par une tempête et des hommes emportés par la mer. À première vue, cette œuvre semblait déconcertante. L’artiste expliqua : « Malgré le cyclone déchaîné, il y a un arbre qui reste stable et un oiseau qui s’y abrite. Voici ce qu’est la véritable paix : un calme intérieur au milieu du chaos. » L’œuvre fut choisie et acclamée par tous.*

*Les larmes de Judith s’intensifient après avoir entendu cette histoire.*

**Judith** : *Je ne veux pas décevoir ton Dieu, mais je suis perdue quant à ce que je devrais dire à mon fils si jamais il me demande pourquoi son père veut divorcer. Est-il juste de lui révéler que j’ai trompé son père avec son propre cousin ? Que dois-je faire ?*

**Moi** : Tromper ton mari, surtout avec un membre de sa famille, est clairement injustifiable. Dieu nous a donné des commandements pour nous guider, comme celui-ci : « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20:14). Ces règles sont des limites pour notre protection, et la souffrance que tu ressens n’est pas infligée par Dieu, mais plutôt le résultat de nos propres actions et des tentations du mal. Ce qui est crucial maintenant, c’est que tu cherches le **PARDON** de Dieu, pour restaurer ta relation avec Lui et trouver la voie de la réconciliation et de la paix intérieure.

🌺QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE 🌺

Je vous laisse avec ce verset: 

Dieu fait ce qu'il promet, il est juste. Alors si nous avouons nos péchés, il nous les pardonnera et il enlevera tout le mal qui est en nous. 1 Jean 1: 9

Que Dieu vous bénisse 🙏

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