Chapitre 18 : Le Poids du Pardon
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**Point de Vue de Judith**
En ce moment crucial, ce qui me préoccupe le plus, c'est de demander pardon à mon Dieu, mon Père.
Moi : Crois-tu qu'il me pardonnera ? J'ai souvent entendu dire que le salaire du péché, c'est la mort.
Jenny : Oui, il pardonne à ceux qui sont sincères. Le salaire du péché est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle. (Romains 6:23)
Moi : Je peux le faire maintenant.
Jenny : Oui, si tu le souhaites. Je vais te laisser.
Jenny se dirige vers sa chambre, me laissant seule avec mon désir ardent de confession. Je commence alors ma prière, une supplication pleine de désespoir et d'espoir :
« Seigneur Jésus, Tu es mon Sauveur, et Tu as véritablement accompli ce rôle en mourant sur la croix pour moi. Jenny m’a dit que je pourrais trouver le pardon auprès de Toi, et j'y crois profondément. Alors, mon Sauveur, pardonne-moi d’avoir trompé mon mari, pardonne-moi pour tous mes autres péchés, et même pour avoir pensé au suicide. Je Te remercie, Jésus. Amen. »
À l’instant où j'ouvre les yeux, je suis stupéfaite.
Moi : Mais que fais-tu ici ?
Karl : Le professeur nous a laissés partir plus tôt aujourd’hui parce qu’il avait des affaires personnelles à régler.
Moi : Très bien.
Karl me fixe intensément pendant un moment, puis s’éloigne sans laisser transparaître ses émotions. Mon cœur s’accélère alors que je prie pour qu’il n’ait rien entendu.
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**Point de Vue de Jenny**
Je m’allonge sur mon lit, perdue dans mes pensées, lorsqu'un coup à la porte me tire de ma contemplation. C’est Karl.
Lui : Puis-je entrer ?
Moi : Oui.
Il entre et, bien que je l’invite à s’asseoir, il préfère se tenir debout, scrutant chaque recoin de ma chambre. J’adore peindre, et tout mon travail est inspiré par Jésus, représentant l'amour et la sagesse à travers mes œuvres. Je devine que cet univers lui plaît.
Karl : Je tiens... je tiens à m'excuser, dit-il sans me regarder.
Il semble mal à l'aise avec l'idée de présenter des excuses, ce qui me donne l'occasion de le taquiner un peu.
Moi : T’excuser pour quoi ?
Lui : Pour hier.
Moi : Et qu'est-ce que j'ai pu te faire ou te dire hier pour que tu penses que j'ai quelque chose contre toi ?
Lui : Bon, d'accord, je ne m'excuse plus.
Je vois qu’il trouve la situation amusante, tout comme moi. Nous rions ensemble, une première pour moi de le voir rire.
Moi : Ne t’inquiète pas, je te pardonne. Je voulais juste te taquiner un peu. Souviens-toi, demander pardon n’est pas une faiblesse ni un signe d’humilité mal placée ; c’est un effort sincère pour rétablir une relation. Parfois, l’orgueil et la quête de justification nous empêchent de voir cela. Voici une petite histoire pour illustrer cela :
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L'histoire que je vais vous narrer illustre un dilemme moral entre la rancune et le pardon. Il s'agit d'une grande sœur en conflit avec son petit frère, qui, en lui attribuant systématiquement la responsabilité de ses propres erreurs auprès de leurs parents, a conduit la fille à être injustement punie. Un jour, alors qu'ils prenaient le dîner en compagnie d'invités, le père demanda à sa fille d'aller chercher le poulet. En route, son frère la fit trébucher, renversant ainsi le plat. La jeune fille tenta de se défendre en affirmant que la faute incombait à son frère. Celui-ci, ignorant ses accusations, ne fit aucun effort pour rectifier la situation. En proie à une colère intense, la sœur déclara qu'elle aurait préféré que ses parents aient choisi un autre enfant, insinuant ainsi que son frère était en réalité son frère par adoption – une vérité qu'il ignorait.
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Que ta volonté soit faite
SpiritüelJenny, une fille qui après la mort de ses parents surtout celle de son père en voulais à Dieu. Sa défunte amie, Cendy essayait de la ramener à la vérité. Mais c'était un temps perdu ,puis vient le tour de Marlie, son amie de l'éclaircir. Ensuite q...