One Piece x Reader // One -Shots (Volume I)

[Mihawk xR] Le Glaçon

(Attention! Ce chapitre contient des sous entendus qui ne sont pas pour les nenfants! Si vous êtes un nenfant, veuillez passer votre chemin! (et aller sur une autre de mes histoires, sinon je suis perdante dans l'histoire quoi...))

(Ce OS est une demande de HikariAlpha ! J'espère qu'il te plaira!)

Vous dormiez comme un bébé.

La chaleur étouffante qui régnait dans votre chambre partagée ne paraissait pas vous gêner, si l'on enlevait le fait que vous transpiriez dans votre sommeil.

Mais Mihawk, lui, ne parvenait pas à fermer l'œil. Il vous regardait dormir comme une bienheureuse, cherchant à comprendre comment vous faisiez.

Les fenêtres de votre chambre étaient grandes ouvertes, afin de laisser un maximum d'air passer. Mais même cela était insuffisant. Pour bien faire, il aurait fallu ouvrir la porte également, afin de créer un courant d'air, mais ce n'était pas envisageable.

En effet, Mihawk n'avait pas envie qu'une certaine fouine aux cheveux roses vienne mettre son nez dans des affaires qui ne la concernaient pas. Pour changer. S'il ne l'avait toujours pas virée de son château, c'était uniquement parce que vous vous étiez liée d'amitié avec elle.

L'épéiste s'était donc extirpé du lit comme il le pouvait, sans vous réveiller. Il adorait vous regarder dormir, vous étiez tellement adorable. Mais il ne l'avouerait jamais à voix haute.

Il s'était installé dans un fauteuil près de la fenêtre, avec un livre et une boisson, accompagnée de glaçons, disposés dans un petit récipient.

Il était plutôt bien, la fraîcheur l'atteignant plus facilement que dans le lit, qui se trouvait fort loin de la fenêtre.

Son attention était rivée sur son livre, mais il entendit néanmoins très clairement votre forme remuer dans le lit.

En levant ses yeux dorés, il aperçu votre silhouette tournée sur le ventre, les bras et les jambes écartés telle une étoile de mer, prenant ainsi toute la place du lit. Vous aviez éjecté le drap et l'oreiller, sans doute vous tenaient-ils trop chaud, à juste titre.

Mihawk eu un petit sourire quand il vous vit ainsi. Vous étiez une vraie gamine, et ce jusque dans votre sommeil. Mais n'était-ce pas à cause de ce trait de personnalité, justement, que le sabreur avait craqué pour vous?

Oui, car avec votre personnalité enjouée et positive, vous illuminiez sa vie, et ce château morne dans lequel vous viviez tous les deux. Enfin, tous les trois, si l'on comptait une certaine parasite aux cheveux roses...

Cependant, et Mihawk le vit très clairement de là où il se trouvait, vous ne paraissiez pas vraiment contente à l'heure actuelle. Vous faisiez la moue dans votre sommeil, signe que quelque chose vous dérangeait.

Et Mihawk savait très bien de quoi il s'agissait. Lui aussi avait le même problème. Il faisait beaucoup trop chaud.

L'épéiste se leva alors de sa chaise, posant son livre sur une petite table d'appoint. Il se dirigea vers votre forme plus ou moins endormie, serrant quelque chose dans sa main.

Il s'assit alors sur le bord de votre lit partagé, ce qui vous fit grogner de mécontentement, sans pour autant vous réveiller.

Puis, lentement, il passa l'objet qu'il tenait dans la main sur votre dos exposé. Vous avez alors poussé un petit gémissement, mais pas de déplaisir. 

Mihawk sourit alors, et continua de passer le glaçon tout le long de votre dos, rafraîchissant votre peau brûlante. Avec un air bienheureux sur votre visage, vous avez de nouveau complètement sombré dans les méandres du sommeil.

Il avait réussi son coup. Peu importe qu'il dormait ou non, si c'était pour rendre votre vie meilleure, il serait prêt à ne plus fermer l'œil de sa vie.

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Le lendemain, vous avez profité de la fraîcheur du matin pour déjeuner dehors. Mihawk n'était pas encore réveillé, et vous l'aviez donc laissé dormir.

Vous, de votre côté, étiez on ne peut plus réveillée. Cela faisait longtemps que vous n'aviez pas aussi bien dormi, et vous étiez en pleine forme. C'est donc pour cela que vous vous étiez levée à l'aube, préparant le petit déjeuner pour trois.

Votre solitude fut cependant écourtée par des bruits de pas juste derrière vous, dont vous avez tout de suite identifié l'origine. Ils étaient léger et souples, ce ne pouvait être que...

-Bonjour Perona! Tu as bien dormi? lui aviez-vous demandé d'une voix enjouée.

Mais le regard sur son visage vous fit vous stopper dans vos paroles. Elle avait d'énormes cernes sous ses yeux, et les traits de son visage étaient tirés. Elle ne vous a pas répondu, et s'est contentée de s'asseoir mollement à côté de vous.

-Heu... Ça va...? Tu n'as pas réussi à dormir...?

La jeune femme aux cheveux roses se contenta de secouer sa tête de droite à gauche, le regard perdu dans le lointain.

Vous lui avez alors fait un doux sourire.

-Il faisait chaud, en même temps. Je comprends que tu n'aies pas réussi à-

-Non, c'est pas ça.

La jeune fantôme vous coupa dans votre phrase, et vous la regardâtes alors sans comprendre. Vous attendîtes qu'elle parle d'elle-même, ce qui ne tarda pas.

-Je voulais demander quelque chose à Mihawk cette nuit, alors je suis allée pour toquer à votre porte. Mais comme elle était entrouverte, je ne l'ai pas fait...

Vous ne compreniez pas vraiment où elle voulait en venir, mais vous l'avez laissée continuer.

-Alors j'ai regardé dans votre chambre, et puis....

Perona paru gênée l'espace d'un instant, et ses joues devinrent légèrement rouges.

-Je ne savais pas que vous aviez des occupations aussi bizarres... dit-elle alors d'une toute petite voix. Et je ne savais pas non plus que l'on pouvait faire ce genre de choses avec un glaçon.... J'ai pas arrêté d'y penser toute la nuit après, et ça m'a empêchée de dormir... C'est vraiment si agréable...?

Vous étiez abasourdie. De quoi pouvait-elle bien parler...?

Non. La véritable question était: que vous avait fait Mihawk dans votre sommeil? Il n'avait pas honte, profiter ainsi d'une pauvre jeune femme, dans son sommeil?

Il allait voir ce qu'il allait voir.

D'un coup, vous vous êtes levée de votre chaise, laissant votre amie aux cheveux roses avec des joues aussi rouges que des tomates.

Oups. Elle aurait mieux eu fait de se taire, cette fois encore...