Ode aux divinités transgenres.

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Il avait de ces regards doux, tendres noisettes fruitées qui ne jugent pas. Ces regards emplis de pierres semies-precieuses mystiquement froides, ces yeux porte bonheur que l'on chéri à en avoir mal dans les entrailles, dont on se souvient, qui tournent inlassablement dans notre cabosse cérébrale et qui ne nous lâchent pas, même une fois la mort atteinte.
Il aimait être nu, le soir. Sa croupe de chair se mouvait mystiquement dans les draps, tel un rituel Payen. Le sang du vin coulait divinement entre ses seins féminins, blancs comme la dentelle enveloppant le corps d'une déesse. Et pourtant, en lui, en son enivrante enveloppe charnelle la masculinité était maîtresse, déployant ses ailes quand il s'effondrait d'une passion sensuelle, presque déchirante, avec une douce odeur d'amour brisé miellé, sur les planches de la scène.

Danse Érotique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant