Chapitre 20

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Alice

- Plus jamais que je pars avec toi dans une boulangerie, répète Cam pour la énième fois.

- Tu es vraiment un ange, je t'adore ! Répétais-je aussi, tout en entamant une sixième quiche.

Comme je l'avais dis, monsieur m'a acheté tout ce que je voulais mdr. La négociation a été un peu rude, mais il a cédé.

- On est partie que pour trois baguettes de pain, dit-il dégoûté.

- Je t'ai déjà dis que je t'adore ? Dis-je en souriant, avant d'entamer ma troisième crêpe..

Il est trop gentil mon Camichou "^"

NBA (désolée fallait que je mette l'emoji pour que vous compreniez 😅)

~Flashback~

- Hiiii Cam regarde comment ces croissants sont dorés ! M'écriais-je.

- On en a déjà parlé Alice, dit-il en se dirigeant vers la caisse, je continue de regardrer les vitrines et mon regard est attiré par ces petits gâteaux colorés.

- Oh mon dieu ! Regarde ces macarons ! M'écriais-je une fois de plus.

- Que puis-je pour vous ? Demande la caissière d'une voix mieleuse, et en s'asseyant de sorte à ce qu'il puisse avoir toute la vue sur son décolleté, hum.

Elle se fiche de qui celle-là ?

- Trois baguettes s'il vous plaît, dit-il rapidement, en faisant abstraction de son décolleté, comme un gentleman digne de ce nom.

- Allez Cam ! S'il te plaît, dis-je en battant des cils comme une enfant.

- Dépêchez-vous ! Dit-il à l'autre blonde qui prenait son temps pour rouler son fessier devant lui..

- Mesdemoiselles veuillez arrêter vos comportement de chagasse, mon frère n'est pas intéressé, dis-je soudainement agacée par leur comportement.

Cam me regarde avec de gros yeux et la blonde visiblement vexée part dans la salle adjacente tandis que la brune qui est à la caisse me lance des regards noirs. Une femme de la quarantaine qui était assise dans un coin et le reste des employés rigolent légèrement.

- Bah quoi ? Tu ne les regarde pas mais moi je les vois et elle m'énerve, dis-je à Cameron.

-  Merci alors, dit-il dans un léger rire lui aussi. 

- Maintenant achète ces macarons et ces croissants, commençais-je.

- Non, me coupe t-il fermement avant de prendre le paquet que lui tendais la boulangère.

- Si tu ne les payent pas je pleure, le menaçais-je.

- Ce ne sont pas quelques larmes qui vont me faire changer d'avis, me coupe t-il en se dirigeant vers la porte.

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