Chapitre 40

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Lauria

Nous étions assises sur le lit, j'avais enfin cesser de pleurer mais j'avais toujours mal alors qu'elle souriait pour me réconforter.

- Je devrais être celle qui doit te réconforter, dis-je tristement en reniflant.

- Oui mais ce n'est pas grave, me sourit-elle.

- Je suis tellement désolée... Dis-je alors que les larmes remontaient.

- Allez Lauria ça va, c'est bon maintenant, dit-elle légèrement agacée.

- Désolée, dis-je avec un sourire triste.

# Quelques minutes plutard et une moi enfin calmée #

- Donc si j'ai bien compris, ça va faire trois mois que tu es amoureuse de lui, dis-je.

- Oui, répond t-elle gênée.

- Oh chui trop contente ! M'excitais-je, elle sourit tristement.

- Toute façon vous allez vous marier, dit-elle tristement.

- Arrête de te cacher derrière cette excuse bidon, on ne va pas se marier, soupirais-je.

- Oui mais je n'ai aucune chance, je ne vois pas pourquoi il laisserait toute les filles de son rang, mille fois plus jolie que moi pour s'intéresser à moi... Dit-elle pessimiste.

- Qui dit qu'il s'intéresse seulement qu'aux riches ? Demandais-je.

- Bof, si il doit s'intéresser à une fille de notre classe, ce n'est pas moi qu'il prendrait. Je ne suis pas belle surtout avec cette taille de naine... Dit-elle tristement.

- Qui t'a dis que tu n'es pas belle !? M'exclamais-je indignée.

Elle me regarde surprise.

- Tu es très belle et surtout très mignonne Charm ! Et ta taille n'est pas un problème, tu n'as pas encore fini de grandir, tu auras bientôt dix-huit ans tu as encore le temps de grandir, et en plus un mètre soixante-cinq c'est grand, la reprenais-je.

- Je suis petite ! Je ne peux même pas me comparer à toi ! Tes longues jambes et ta peau délicatement blanche, rien à voir avec moi ! Dit-elle.

- Qu'est-ce-que tu racontes ? Comparé à toi je suis extrêmement plate ! Tu as vu toutes ces rondeurs que tu as ? Ta forme est magnifique ! Répliquais-je.

- Ouais et c'est extrêmement gênant parce que quand je passe ils arrêtent pas de me fixer, rétorque t-elle.

- Ils osent encore te mater alors que je leur interdit !? M'exclamais-je.

- Hein ?

- Quand je te dis que tu es belle ce n'est pas pour faire genre, sais-tu le nombre de mec que j'ai menacé pour ne pas qu'ils t'approchent s'ils n'étaient pas prêt à être sincère ? Lui dis-je sérieusement.

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