À Ma Recherche

Chapitre 74

Alicia

J'entre dans le château en soupirant fatiguée. Cette journée a été d'une fatigue fatiguante oh lala.
J'ai été persécuté voilà !

Ils ne voulaient pas que j'aille partager l'amour de Dieu. Cela fait à peine cinq jours qu'ils sont là et déjà, ils veulent me mettre des bâtons dans les roues !

~ Flashback ~

- Où pars-tu Alice ? Demande maman alors que je sortais du palais.

- On part évangéliser avec Cam et Vica, dis-je avec joie.

- Encore ! Dit-elle avec dégoût alors que le sourire sur mon visage disparaît.

- Encore ? Répétais-je perplexe.

- Bah oui, tu sors toujours ces derniers temps, dit-elle.

- Bah je réponds à l'appel de Dieu, répliquais-je

- Dieu t'appelle à sortir ?

- Oui, à partir partager la bonne nouvelle autour moi, dis-je simplement.

- Ah. Tu ne sors pas aujourd'hui, dit-elle finalement alors que je la regarde perplexe.

- Tu peux répéter ? Demandais-je.

- Tu ne sors pas aujourd'hui, répète t-elle alors que je laisse échapper un rire inquiet de ma bouche.

Elle me fait quoi là ?

- Mais non, tu ne peux pas m'empêcher d'aller parler de Jésus, dis-je inquiète.

- Si si.

- Non, tu n'en as pas le droit, dis-je sérieusement.

- Oh que si, j'en ai le droit.

- Non. Tu ne peux pas m'empêcher de partir parler de Jésus. Imagine c'est aujourd'hui le jour du Salut de quelqu'un, et que je ne suis pas là pour lui annoncer la bonne nouvelle et qu'il meure cette nuit même, je ne peux pas rester ici, dis-je fermement.

- Je suis très sérieuse Alice, me prévient-elle alors que je commençais à m'en aller.

- Tu peux tout faire sauf m'empêcher de parler de l'amour de Dieu.

- Alicia ! S'exclame t-elle.

- Maman je ne peux pas rester ici alors que plusieurs personnes meurent sans connaître Christ ! J'ai eu la grâce de rencontrer Jésus alors pourquoi d'autres n'auront pas cette grâce ? J'ai déjà perdu assez d'années loin de Dieu donc loin de mon appel alors je ne peux pas perdre du temps ! Le temps passe et les gens meurent chaque secondes ! M'exclamais-je alors que les autres arrivent vers nous sûrement alertés par les cris.