Chapitre 18

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Cameron

- Je suis sale... Murmure t-elle en pleurant.

- Pourquoi ? Demandais-je.

Elle fit un oh de surprise. Elle s'est dit que je n'allais pas entendre.

- Pourquoi dis-tu ça ? Demandais-Je.

- Arrête avec toute ces questions ! Arrête d'agir comme ca avec moi ! S'exclame t-elle.

- J'agis comment ? Je veux juste t'aider ! Dis-je.

- Qui te dis que j'ai besoin d'aide ? Tu n'es pas psy à ce que je sache ! Dit-elle en croisant les bras.

- J'ai fais des études en psychologie et puis si tu n'as pas besoin d'aide alors je ne vois pas pourquoi je te parle, dis-je en me levant.

- Ab bah voilà ! Tu as enfin dit pourquoi tu es venue me parler ! C'est seulement pour ton boulot, tu ne cherchais pas à être ami avec moi. Et qui sait, peut-être que tu voulais juste gagner la confiance et ensuite me trahi comme tous les autres avant  toi ! S'exclame t-elle.

- Bah ce n'est pas ma faute si tu es idiote et que tu fais confiance à tout le monde ! M'exclamais-Je énervé.

Elle baisse le regard puis se recouche en me tournant le dos. Elle met l'oreiller sur sa tête et je peux l'entendre sangloter.

Orh et bah voilà ! J'ai encore dit une bêtise.

Je soupire en passant une main sur mon visage.

- Alycia...

- Laisse moi, tu n'as pas besoin de parler avec une idiote, dit-elle d'une petite voix.

- Je suis désolé, je ne voulais pas te blesser, soupirais-je.

- Vous dites tous ça et après vous me trahissez plus pire des manière qui pourrait exister.

- Je t'assure que je ne le pensais pas, dis-je.

- Si tu le pensais, c'est de l'abondance du coeur que la bouche parle, dit-elle soudainement.

Elle le sort d'où ce verset ?

- Tu es chrétienne ? Demandais-je surpris.

- Non je les déteste, dit-elle sèchement.

Ok. Heureusement que je suis en pose réflexion.

- Mais sérieusement je suis désolé, je veux juste t'aider. Je te vois comme la petite que je n'ai jamais eu, dis-je.

- Tu as deux petites soeurs, me coupe t-elle.

- Correction, j'en ai qu'une seule et je ne suis pas proche d'elle, dis-je.

- La relation ça s'entretien, si tu voulais être proche d'elle tu l'aurais faire, rétorque t-elle.

- On est pas pareil, elle est trop bizarre et elle s'habille trop indecement, dis-je.

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