PREMIERE CHASSE Part 2

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Ils avancent en silence, à l'affût des bruits de la forêt.

Une demi-heure plus tard Daryl repère des traces de volatiles et ils remontent la piste.
Cette fois il prend la tête et Dr H. couvre leurs arrières.

Ils traquent depuis plus d'une demi-heure quand un bruissement d'ailes se fait entendre sur leur droite.

Ils se figent et s'acroupissent, le souffle suspendu.
Le fusil déjà prêt dans les mains.

Daryl lui fait un signe et ils se déploient silencieusement vers l'origine du bruit.

Un mur de buissons touffus et d'épineux les sépare de leurs proies.

Dr H. est déjà en position, allongée au sol elle a trouvé un espace dans la végétation où glisser son fusil.

Daryl est beaucoup moins bien placé pour tirer, bien qu'il aperçoive le gibier.
Il en salive presque.

Une couvée de perdrix, dix ou douze, au moins.
Au milieu d'une petite clairière d'herbe blonde.

Il tourne la tête vers Dr H.
Totalement concentrée sur sa cible elle s'apprête à tirer mais tourne un oeil vers lui.

Il veut vraiment ces perdrix mais il veut aussi lui laisser sa chance.
Il lui fait un signe discret.

Elle reprend sa visée, passe sa langue sur ses lèvres, presse la gâchette.

Au même moment un craquement de l'autre côté de la clairière fait fuir les volatiles qui s'envolent paniqués dans toutes les directions.

La balle de la femme se perd au pied de l'oiseau qu'elle visait.

Deux rôdeurs émergent dans la clairière.

Daryl est tellement dégoûté qu'il saute par-dessus les épineux, récolte une longue déchirure de la jambe droite de son pantalon, se réceptionne sur un genoux et lance son couteau sur le premier rôdeur.

L'arme atteint sa cible dans l'oeil et le corps s'affale.

Il attrappe son fusil pour s'occuper du second rôdeur, déjà très prés de lui.

Un souffle effleure sa joue et la tête du cadavre vivant est projetée en arrière.

Dr H. a fait le tour des épineux pour le rejoindre dans la clairière.

Daryl lui lance un regard furieux.
Il ne sait pas s'il doit être reconnaissant ou en colère qu'elle ait tiré si près de sa tête.

Finalement, il montre du menton la direction prise par le gros de la couvée.
Elle acquiesce et il ouvre le chemin au petit trot.

Ils traversent les bois plus denses en évitant les branches basses qui leur giflent le corps.

Daryl accélère, il les a repérées.

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