CIEL NOIR

1.

Hello VOUS !! Mamie is back et elle est heureuse vous avez pas idée ! 🤪

Doooonc, voici le premier chapitre de ma nouvelle fiction. Pour le moment, j'ai pas beaucoup écrit et j'sais pas trop comment je vois la suite. Niveau rythme de publication je préfère ne pas vous en donner, c'est plus sûr lol

Je me permets juste quelques libertés niveau chronologie mais ce sera pas gênant, sauf pour les puristes qui ont un calendrier dans la tête mdr

J'espère très fort que ça vous plaira et que les lecteurs seront au rendez-vous, les fidèles comme les nouveaux hihi 🥰

En attendant, je vous embrasse fort. Votre petite Mamie❤️

***

Il était presque deux heures passées, quand je m'étais retournée pour la énième fois dans mon lit. Je ne trouvais pas le sommeil. Il faisait en plus beaucoup trop chaud, la climatisation devait mal fonctionner. Je suais, j'étais au bord de l'implosion.

J'avais enfilé mon short et un petit haut, et j'avais emprunté l'ascenseur pour monter sur le toit du bâtiment. L'hôtel disposait d'une piscine, dont je n'avais même pas pu jouir le temps de mon séjour là-bas, trop prise par le temps.

La lune, presque pleine, éclairait le bassin bleuté désert. Autant que la terrasse d'ailleurs. C'était exactement ce qu'il me fallait.

Un transat moelleux, le bruit de l'eau, du calme et un brin de vent.

***

Les bras derrière la tête, je me perdais face à toute l'immensité du ciel qui nous enveloppait. Pas un nuage ne venait perturber l'astre éclatant. La présence des lumières de la cité phocéenne m'empêchait de profiter du spectacle qu'aurait proposé toutes les étoiles.

Je devais me contenter du noir profond du ciel, de la lune blanche et du reflet bleu de l'eau du bassin. Ça ne pouvait que m'aider à fermer l'œil, non ? Tant pis si j'avais payé cent euros ma nuit pour la passer sur un transat, l'essentiel était que je réussisse à récupérer un peu de ma journée marathon.

Le clapotis léger de l'eau, opéré par les fines vaguelettes frappant le rebord carrelé, m'avait servi de berceuse. Mes paupières se faisaient lourdes. Ma respiration plus lente. J'allais enfin y arriver quand :

- Le dernier à la flotte fait tout Solidays à poil !

Je me redressai brutalement, j'avais eu l'impression de me faire attaquer. Ce n'était qu'une bande de mecs, fous furieux, et aux idées bizarres, qui squattait la piscine. Le calme que j'étais venu chercher, s'était vite retrouvé perturbé par les cris qu'ils poussaient avant de faire des bombes comme mon cousin de huit ans dans sa piscine.

J'essayai de repérer le perdant, mais ils avaient été si vifs et si brutaux dans leurs courses, que j'en avais perdu le fil.

A moins qu'il s'agissait du mec, le seul encore habillé, qui restait les bras ballants à côté du bassin. La pénombre plongeant ce coin-là de la terrasse m'empêchait de voir à quoi il ressemblait précisément mais la silhouette semblait légèrement replète. Un large sweat recouvrait le haut de son corps, tandis qu'un pantalon noir lui moulait les cuisses...

Je me dépêchai de refermer un œil quand je me sentis à mon tour observée. Les bras croisés contre ma poitrine, je m'arrêtai de bouger. Je n'avais pas envie de devenir le centre de leur attention, et préférai m'effacer gentiment de leur soirée. Toute façon, ce n'était plus sur cette terrasse que j'allais enfin pouvoir m'endormir.

Je me baissai pour ramasser mon téléphone, posé au sol, je glissai mes orteils dans mes sandales et pris appui sur le dossier de mon lit de fortune pour me soulever.