CIEL NOIR

15.

Hey ! Comment vous allez ?
Tout d'abord, j'aimerais vous souhaiter une bête d'année 2020 : fun, love, santé, soleil, chill, bouffe et que vos projets, quels qu'ils soient, aboutissent ! ❤️❤️

Et QUE VOUS ARRIVEZ A ME SUPPORTER ENCORE UN PEU !!! 😇😇🤗

Bref, go le chapitre 15... Bonne lecture, des bisous qui piquent!! 😏😏

***

Point de vue Albane

-          T'es pas sérieuse ?

-          Pourquoi je le serai pas ?

Je frémis, Louise allait me convaincre que je faisais une connerie.

-          Mais c'est génial, putain !!

-          Tu trouves ?

-          Evidemment, Banane ! Des vacances avec Nekfeu, et madame hésite... je rêve !

-          Je t'ai déjà dit, c'est Ken. Je m'en fiche de Nekfeu.

-          Oui oui, je sais... Mais quand même !

Joachim s'impatientait derrière le téléphone, je l'entendais râler.

-          Bon je vais devoir te laisser, on va embarquer.

-          D'accord. Bon vol à tous les deux, n'oublie pas de faire plein de photos, de profiter de...

-          T'inquiète pas pour nous...

J'allais raccrocher, quand dans une petite voix autoritaire, Louise me somma :

-          Et pars avec Ken, c'est un ordre !!

Et le bip bip de la communication terminée m'exhorta de mes pensées. Je n'étais toujours pas arrivée à me décider. J'avais sorti la valise de mon armoire, sans pour autant réussir à la remplir. Toujours grande ouverte au milieu de mon salon, vide, je faisais les cent pas.

L'horloge sur l'écran de veille de mon téléphone me rappelait sans cesse qu'il ne fallait plus trainer et prendre une décision. Ken m'avait relancé dans la matinée, je n'avais pas osé lui répondre. Je m'en voulais beaucoup, il attendait sûrement après ma réponse.

En me laissant tomber dans mon canapé, je trébuchai contre la poignée de ma valise. Je lui adressai un regard noir, comme si elle y était pour quelque chose. Je regardai une dernière fois l'heure sur mon portable.

Et m'obligeai à me décider. Une bonne fois pour toute.

***

Point de vue Ken

Mon dernier message à Albane était resté sans réponse, me plongeant dans une sorte de malaise graduellement dangereux. J'avais de moins en moins envie de tailler, sans elle. Sans être fixé si j'allais l'emmener avec moi et passer du temps avec elle. Ou au contraire, s'il fallait attendre trois semaines avant de la revoir. Si elle ne passait pas à autre chose, entre temps.

C'était pas gagné, cette histoire. Je soupirai longuement en terminant de jeter des tee-shirts dans ma valise. La sonnette retentit et j'allai ouvrir, le cœur battant à tout rompre. En actionnant la poignée de ma porte d'entrée, l'espoir fou de la trouver derrière me nourrissait.

-          Ah... Hak's, salut !

-          Sympa, heureux de me voir comme d'hab.