Bonsoir vous.
non vous ne rêvez pas, je reviens, après deux mois d'inactivité, honteuse comme jamais. Même ma minette me file des coups de pattes pour me punir !
bref, petit récap ultra rapidos depuis le temps... vous avez quitté Albane en fâcheuse posture ! Toudoum !! (lol)
j'espère vous retrouver dans les comm', je tremble de vous avoir perdus !
bisous
***
Avez-vous eu déjà cette sensation désagréable, de sentir le sol se dérober sous vos pieds, et que vous chutez sans trop savoir ni quand ni comment vous allez atterrir ?
- Bonjour. Je peux vous aider ?
- C'est qui, demanda Ken au loin.
Abasourdie, immobile, le cœur figé dans un étau glacé, je ne répondis rien. Je sentais mes yeux s'humidifier, dangereusement.
- Vous cherchez qui ?
Dans une sorte d'instinct, je réussi à bégayer que je m'étais trompée d'étage puis elle referma la porte. J'étais restée un long moment devant la porte, sans oser bouger, pleurer ni même respirer. Ça faisait un mal de chien d'être trahi par l'être que vous aimez au point de traverser le globe pour le retrouver.
Au bout d'un moment, consciente que rester sur ce palier n'allait pas m'aider, je m'enfuyais en courant. Je ne saurais dire si mon prénom crié dans la cage d'escalier avait été le fruit de mon imagination ou non. Je n'avais pas fait demi-tour pour vérifier et sortis dans la rue Samson. Désemparée. Perdue. Et surtout très seule.
J'avais laissé tout derrière moi pour quelqu'un qui m'avait déjà oublié. Je n'avais nulle part où aller. Mon appartement était occupé, Louise devait l'être aussi, et mes parents, il était hors de question que je leur dise que j'avais quitté la Chine pour un prétexte qui leur aurait semblé si futile. J'avais vraiment tout gâché. Jamais je n'avais agi sur un coup de tête, et pour une fois que j'avais fait l'impossible selon moi, cela me jouait des tours.
Je n'avais toujours pas libéré une seule de mes larmes qui s'entassaient au bord de mes paupières. Mais lorsque je leur donnai le feu vert, mon visage avait été si vite inondé qu'une gentille dame assise en face de moi dans le métro me tendit un mouchoir.
- Ça va, jeune fille ?
- Mmh...
- Peine de cœur ?
Je ne répondis rien mais elle fit comme si j'avais dit oui.
- J'en ai aussi eu une à votre âge. Ça m'a détruit sur le coup mais j'ai rebondi, je me suis dit que j'allais pas gâcher ma vie pour un crétin qui n'en valait pas la peine. Ça a été difficile au début, mais quand j'ai fini par rencontrer le vrai amour, ma plaie laissée par le crétin s'est refermée toute seule.
Elle avait continué de me parler de sa vie sentimentale, je ne l'écoutais pas vraiment mais je faisais bien semblant. Dans mon sac, les vibrations de mon téléphone devenaient insupportables. En soupirant, je sortis l'appareil et jetai un bref coup d'œil sur le journal d'appel. Louise. Mes parents. Huit fois. Battus par Ken, par treize fois.
C'était toi chez moi tout à l'heure ?
Réponds s'il te plait, je dois t'expliquer.
Albane, ce n'est pas ce que tu crois.
S'il te plait Albane. Dis-moi que c'était toi, faut qu'on parle.
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CIEL NOIR
FanfictionUne rencontre fortuite à Marseille. Des retrouvailles furtives à Paris. Deux styles de vie différents. Deux styles musicaux à l'opposé, d'ailleurs. L'un trouve la Nuit fascinante, l'autre la déteste. Voilà comment je peux résumer le début de mon hi...