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Bonsoir !!!! C'est bien moi vous ne rêvez pas. Je me sens affreuse, j'ai osé vous laisser 2 semaines sans chapitre ! Vraiment désolée, mais ma vie en ce moment est un rien ouf

je rentre de Barcelone, superbe ville !! qui y était déjà ? Vous avez aussi kiffé ?

allez, je vous laisse, on m'attend pour la vie, un BK !! :) :) BISOUS

***

Point de vue Ken

Toujours collé à elle, j'avais senti ses tétons durcis frotter mes abdominaux. Enfin, si on pouvait appeler ça comme ça. Je m'enivrai de ses lèvres un long moment. Notre baiser prit fin lorsqu'un coup de tonnerre fit trembler le jacuzzi, et moi avec.

-          On devrait p'tet sortir, je déclarai, contrarié.

-          Euh... oui, je crois que c'est préférable.

On s'extirpa rapidement de l'eau et on courut jusqu'à un petit abri de jardin en bois. On se planqua sous l'appentis et je la dévorai du regard. Elle était presque tétanisée, trempée, contre la façade en bois. Je me plaquai contre elle et repris là où la nature nous avait laissés.

Que c'était bon de sentir mes lèvres prisonnières des siennes. Sentir ses petites mains fraiches s'accrocher au bas de mon tee-shirt. Sentir sa peau laiteuse s'égrainer. Je passais alors mes bras autour de ses épaules, dans le but débile de la réchauffer. J'étais moi-même frigorifié, alors que le mercure devait être brûlant. La pluie tailladait le toit de fortune de notre abri. Les gars avaient dû fuir la terrasse, laissant l'orage éclater sa colère dans le jardin.

Isolé avec Albane, je profitai de ce moment. Je n'avais pas peur. Enfin quoi que, quand je vis un éclair s'abattre de l'autre côté du terrain, je ne pus m'empêcher de tressauter.

-          Ça va ?

-          Ouais...

-          T'as peur ?

Si elle savait à quel point j'avais peur de ce qui nous entourait ce soir-là.

-          Mmmh... non... p'tet que si...

-          Il va finir par partir...

Et la nuit laisser place au jour, je le savais. Mais j'étais à sa merci. Albane allait m'en protéger, j'en étais certain.

-          Quand on était petits, avec mon frère, on se cachait sous le piano dans le salon les soirs d'orage. J'imaginai un chef d'orchestre avec sa baguette, diriger la tempête. Mon frère lui croyait que c'était un méchant de ses histoires, qui venait pour le punir.

-          C'est sensé me rassurer ?

-          Ma mère nous disait que c'était simplement un gros nuage froid qui était très amoureux d'un nuage chaud. Et qu'ils se faisaient de gros câlins...

Elle gloussa comme gênée par ce souvenir. Elle coinça son visage contre mon cou. J'inspirai longuement, ses cheveux dans les yeux.

-          Essaye de te dire ça pour ce soir...

Ce n'était pas que les nuages qui avaient envie de faire des câlins. J'allais devoir me retenir, il n'en était sûrement pas question pour la rousse. Je scellai à nouveau nos lèvres ensemble, pour un long, très long baiser, qui s'éternisa jusqu'au départ de l'orage.

***

A contre-cœur, je m'étais détaché d'elle et on était rentrés dans la maison. Elle était fatiguée, je n'en étais pas en reste même si j'aurais pu passer le reste de la nuit auprès d'elle. Je la raccompagnai jusqu'à sa chambre, le couloir était désert, comme le reste de la maison, les autres devaient comater dans leurs pieux.

CIEL NOIROù les histoires vivent. Découvrez maintenant