CIEL NOIR

9.

Hello vous ! Non vous ne rêvez pas, c'est bien oim 😂

Pour ma défense, j'ai pas eu beaucoup de temps la semaine d'avant, et celle qui vient de passer a été un peu catastrophique pour moi. Mais Don't worry, Mamie s'en sort comme une cheffe💪🏼💪🏼💪🏼

la preuve avec ce neuvième chapitre que j'ai kiffé écrire !!

J'espère que tout le monde va bien. Et que surtout vous m'en voulez pas. bonne lecture et des bisous. 😍

***

Point de vue Ken

De retour chez moi, j'avais pris une longue douche. L'eau brûlante m'avait délassé les muscles, douloureux après m'être jeté dans la fosse. J'avais trop tendance à croire que j'étais un putain de cyborg recyclable, je m'étais arraché l'épaule une fois, je n'étais pas à l'abri de me repéter un truc.

En sortant de la douche, je voulus me regarder dans le miroir. Mais ce dernier était recouvert de buée, m'empêchant de m'y voir. Je passais ma main sur la fine couche d'eau sur la vitre, la rayant au passage avec mes bagues.

Je sursautai en apercevant mon reflet, à côté de celui de celle qui avait occupé ma vie durant de longues années avant de s'en échapper. Putain, je devenais maboule, voilà que j'avais des putains d'apparitions. J'eus si peur que j'écrasais ma main contre le miroir et effaçais violemment les dernières traces du passage du fantôme de mon ex.

Mes poings refermés, appuyés contre la vitre, je fixais la bonde de mon lavabo. Je n'aurais su dire si l'eau qui s'y glissait à l'intérieur était celle s'échappant de mes larmes ou de mes cheveux mouillés.

***

Plus tard, je me laissai tomber dans le canapé. J'avais ouvert les deux fenêtres de mon salon pour laisser rentrer un peu l'air. Ma sœur m'avait proposé de passer, avec à bouffer. Je me sentais moyen de devoir me justifier sur mon appétit et la tête de zombie que je devais surement avoir. Mais elle était déjà derrière la porte :

-          Oh mon Ken, ça va pas ?

-          Euh si...

-          Menteur.

Je me tus et la fis entrer. Elle s'installa par terre en tailleurs, et sortit d'un sachet plusieurs boites débordant de sushis. Elle me connaissait bien. J'adoptai la même position qu'elle et lâchai un long soupir en déballant mes baguettes.

-          Mon frère est pire qu'un menteur. Ne me fais pas croire que tu vas bien, ça se voit à ta tête de déterré.

-          J'sors d'un gros live, Irène.

-          Y a pas que ça, je me trompe ?

Mes doigts secouaient nerveusement la paire de baguette qui était coincé entre mon majeur et mon index. Je fixai vaguement les MK6 devant moi. De toutes mes forces, je ravalai un putain de sanglot qui menaçait de s'échapper d'entre ma gorge.

-          Je t'assure, tout va bien.

Je ne pouvais pas me résoudre à avouer à ma sœur que je l'avais revu chez moi. Alors que ça faisait plusieurs mois qu'elle n'y était plus revenue. Elle n'allait pas me croire, et pire encore, me traiter de débile.

On mangea pendant deux minutes dans le silence, je mastiquais difficilement mes makis concombre-avocat. Ma sœur le brisa :

-          Au fait, la violoncelliste, tu l'as revue ?