CIEL NOIR

25.

Hello vous, en espérant que y ait encore du monde par ici... 🥺🥺

consciente que j'ai rien posté depuis des siècles, je me sens un peu honteuse ! Mais ces dernières semaines ont été grave rythmées et j'ai profité de chaque moment libre pour le passer avec ma mif ou mes louves... j en avais besoin

j'ai fini d'écrire CN auj', je me suis bottée les fesses, donc je vais publier beaucoup plus régulièrement la suite et fin de cette histoire, je veux me concentrer dorénavant sur mon projet de roman pour envoyer aux ME... Mais je serais toujours sur l'insta de Mamie si vous avez envie de papoter ou quoi...

Bisous a toutii 😘

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Point de vue Albane

On avait atterri à Pékin dans le début d'après-midi, après dix longues heures d'avion. Je les avais passées à dormir, penser à Ken, nos adieux à Calvi et ses quelques mots lors de notre dernière conversation.

En survolant la Russie, je m'étais surprise à me demander si je ne faisais pas une monumentale bêtise. Et je regardai le visage bronzé et endormi de ma meilleure amie, puis je me rappelai que j'allais vivre une expérience enrichissante, humaine et fantastique.

L'internat du lycée jouxtant l'Orchestre était situé dans un quartier populaire et vivant de l'immense ville chinoise, nous servait de lieu d'hébergement. On y avait pris nos quartiers avant de s'écrouler dans nos lits, dans des petites chambres de deux couchages.

Le soir, nous étions attendus pour une présentation de nos nouveaux partenaires musicaux ainsi qu'un diner de bienvenue. Ereintée et pour tout avouer le moral dans les chaussettes, j'avais bien tenté de trainer jusqu'au lieu de la réception en sweat et jogging, alors que Louise s'était mise sur son 31. Elle me freina avant même que je passe la porte de notre chambre :

-          Bah alors ma chérie, qu'est-ce que c'est cette mine déconfite là ? On est à Pékin, profiiiite !

-          Ken me manque.

-          Je sais bien, mais pense à ce qu'on va pouvoir faire ici toute l'année. Joaquim me manque aussi, mais on s'est promis de s'appeler une fois par jour, minimum.

-          Mmh...

-          Quoi ? Tu penses que c'est nul ?

Je l'admirai de s'être lancée jusqu'ici avec moi, alors qu'elle venait de se fiancer avec son amoureux.

-          Pas du tout, c'est juste que... Ken n'est pas très téléphone, et puis, on venait à peine de se mettre ensemble.

-          Justement, c'est l'occasion de vérifier que vous deux, ça peut tenir.

-          On parle de neuf mois, pas trois semaines.

-          Tu crois que c'est pas pareil pour moi et Joaquim ? On s'est dit que si on traversait ça sans encombre, je rentre et on se marie sur le champ !

Elle m'offrit un sourire heureux, avant de m'ordonner de me changer. J'obéis en lui piquant une jolie robe longue dans sa valise. Elle pesta mais elle était obligée de me la prêter si elle ne voulait pas que je garde ma tenue initiale.

Elle avait raison, je devais la démarrer du bon pied, cette immersion pékinoise.

***

La première semaine avait été rude à cause du décalage horaire et de l'humidité ambiante de cette fin d'été. On passait la journée à jouer, s'entrainer ; le soir on rentrait à l'internat, j'appelais Ken, on se parlait durant quelques heures avant que je ne sombre dans le sommeil.