CIEL NOIR

13.

Hey tout le monde ! Comment allez-vous ?

Noel approche à grand pas, faut que je me bouge pour écrire un bonus... J'ai vu tous vos votes sur ma story. Que ceux qui me lisent mais qui n'ont pas IG ou qui me suivent pas, dites moi ici quelle histoire voulez vous que je bonus (du verbe bonuser lol) pour fêter Papa Noël ?!

Sinon voila le 13e chapitre... Faut vraiment que je me bouge aussi pour prendre de l'avance lol

Allez la bisette. Votre Mamie.

***

Point de vue Albane

J'étais rentrée épuisée de ma soirée avec les amis de Ken. Il en fallait de l'énergie pour les suivre et en arrivant chez moi, raccompagnée d'un bout du chemin par Ken, j'étais à plat. Malgré la chaleur étouffante contenue dans mon petit studio, je n'eus aucun mal à m'endormir.

Même si le visage de Ken, las mais si envoutant, n'avait pas quitté mon esprit une seule seconde.

***

Reposée, je m'étais étirée comme un chat, le rayon irradiant du soleil réchauffait mon corps. Il était presque midi quand j'avais émergé. Ça ne m'était plus arrivé depuis très longtemps mais je savourai cette délicieuse grasse-matinée.

Je m'étais coupée quelques fruits que j'avais mangés, accompagnés d'un thé, en écoutant un de mes morceaux d'opéra préférés, Nessum Dorma de Puccini. Arrivée au milieu du morceau, je réalisais que c'était bien trop triste pour une journée d'été comme celle qui m'attendait.

Je n'avais aucune idée de ce que j'allais pouvoir faire le reste de l'après-midi, mais il était hors de question que je me mette à pleurer en écoutant Pavarotti sublimer cette œuvre magistrale.

Je me sentais légère. Je ne pouvais pas dire que j'étais heureuse, mais j'avais vraiment beaucoup apprécié ma soirée avec Ken et ses amis.

Alors je cherchai une musique qui pouvait coller à mon humeur, et après avoir disséqué ma bibliothèque personnelle, je penchai pour quelque chose qui ne s'y trouvait pas. Je tapotai dans la barre de recherche Youtube et lançai au hasard un morceau du fameux SCrou. En y repensant, si j'avais pu disparaitre par enchantement à cet instant, j'aurais donné tout ce que j'avais.

Ça faisait quelque chose comme Mets le coco et on démarre. Le rythme était soutenu et je crus reconnaitre la voix gutturale de Ken. Il parlait beaucoup trop vite pour moi, et arrivé à un refrain répétitif, je captai le reflet de mon corps qui bougeait dans tous les sens, dans le long miroir de mon entrée.

J'étais si concentrée à remuer mon bassin en rythme sur celui imposé par la musique, que je ne vis pas qu'on essayait de m'appeler.

C'est la sonnette de mon appartement qui m'interrompit dans ma danse frénétique et complètement désordonnée. Sans baisser le volume de la musique, j'ouvris la porte et tombai nez à nez avec :

-          Michael, dis-je essoufflée.

-          Salut Albane. Tu répondais pas, je me suis permis de...

Il me montra son téléphone du doigt, il semblait embêté de s'imposer.

-          Non, t'inquiète, c'est juste que...

Je jetai un coup d'œil en arrière sur ma piste de danse improvisée, souris et repris mon sérieux en m'adressant à Michael :

-          Rentre. Je suis à toi dans deux secondes.