CIEL NOIR

16.

Hello tout le monde ! Mamie s'excuse platement, j'ai honte putain. le pire c'est que je dis ça à chaque fois, et je récidive... Mais mon début d'année est un peu ouf alors j'ai peu de temps pour oim...

Du coup, p'tit 16e chapitre rien que pour vous ! J'espère qu'il vous plaira !

BISOUS ! ❤️❤️

***

Point de vue Ken

J'avais terminé de m'installer dans une couchette et alla à la rencontre d'Albane :

-          Ça va ? Bien installée ?

-          J'ai mis mon violoncelle sur une couchette libre, j'espère que ça ne pose pas de souci.

J'hochai rapidement la tête de manière négative et observai la rouquine du coin de l'œil, trempée.

-          On va grailler, vous venez, cria une voix affamée depuis la porte du bus.

-          On arrive, je grinçai.

-          Je pourrais prendre une douche ?

-          Après le repas si ça t'embête pas ? Quand mes gars ont la dalle comme ça, c'est mission impossible pour les faire patienter deux minutes de plus !

Elle piocha un gilet dans sa valise et me suivit jusqu'à l'extérieur. Tous nous attendaient, nous fixant. J'haussai les épaules et fronçai les sourcils, fallait qu'ils arrêtent de faire ça, Albane allait fini par regretter d'être venue.

-          Crêpes, demanda Eliott qui consultait son bigo ?

-          Ouais !

Tout le monde semblait content d'aller se gaver de crêpes. Albane la première, son regard pétillant s'était davantage mis à briller !

On suivit religieusement Eliott qui connaissait le chemin. Les gars en profitaient pour appeler leur go, pour les prévenir qu'ils étaient bien arrivés et qu'ils allaient manger. Diaby parlait à son petit bout par caméra interposée, je passai une tête pour le saluer.

-          Hé petit mec, c'est Tonton Ken, comment tu vas ? Alors, content de passer les vacances loin de ton père ? Il est si relou, je te comprends...

Albane me regardait faire et posa un regard attentionné sur moi.

-          Quoi ?

-          Rien...

-          Si, dis...

Elle reporta ses doux yeux verts sur le bitume, échappant aux miens.

-          Ça fait bizarre de te voir si doux alors que sur scène, t'as l'air presque... habité !

Elle m'avait cerné en l'espace de deux concerts. Diaby, bien que focus sur sa discussion avec son fils, me jeta un regard rieur. Il me savait coincé...

-          Sur scène, je laisse mes sentiments prendre le dessus, c'est différent du studio... Et puis là, c'est le p'tit de Diaby, difficile de ne pas être doux avec lui.

Tu le rencontreras un jour, sûrement, je pensai intérieurement.

-          J'ai un cousin, il a trois ans. C'est une telle terreur que je suis obligée de faire les gros yeux quand je le vois. Sinon c'est fichu, il fait régner sa loi !

Je l'imaginais les faire, ça procura une sorte de frisson venu s'infiltrer dans mon corps. Je déraillai complètement, ça en était devenu une foutue certitude.