Chapitre 24

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Cette semaine avait été dure et assez pénible. Je rentrais chez moi le coeur lourd et triste. J'étais consciente que ces petites vacances me feraient du bien, je pourrais réfléchir et respirer sans avoir peur à chaque seconde de mourir de honte ou de terreur. Je ne pensais pas que Finnick serait réellement sérieux quand il me disait qu'il rencontrerait d'autres personnes et qu'il aurait d'autres histoires, mais pendant cette semaine j'ai bien vu qu'il essayait de me rendre jalouse le plus possible. J'essayais de mon côté de rester le plus calme possible. 

En rentrant chez moi je fus soulagée. J'eus le même réflexe comme si je n'étais jamais partie. J'ouvris le portillon avec un coup de pied et me penchai pour prendre la clé sous le pot de fleurs, un peu fané avec le temps, et ouvris la porte de la maison. Maman n'avait pas dû revenir depuis qu'elle était partie et papa avait clairement arrêté de vivre ici vu la tonne de poussière qu'il y avait sur les meubles. Les factures devaient toujours être payéescomme l'électricité et l'eau était encore présente. 
Je montais à l'étage déposer mes bagages dans ma chambre avant d'aller dans le bureau de mon père. Il y avait encore des dossiers sur ces missions militaires et j'avais toujours été curieuse de les lire même si c'était interdit. Personne n'était ici pour faire respecter les règles, j'étais seule chez moi donc je respectais mes propres règles que je venais juste d'inventer. Son bureau avait l'air de n'avoir jamais vraiment servi, il devait juste servir à entreposer des dossiers. Je passais devant d’innombrable dossier sans importance, mais un attira mon attention plus que les autres. Celui d'un certain major Bandcow. Je me demandais si ce major était la même personne que le lieutenant-colonel Bandcow.

Il avait des rapports d'analyses de sang, des rapports de comportements, des tests de paternité. Il y avait des donnés partout, des tonnes de fiches, des rapports de mission. Je reconnus le logo d'une agence de recherche interne. Je ne comprenais pas pourquoi mon père avait fait suivre le colonelBandcow qui était major à l'époque. Il y avait des photos du Colonel avec une femme qui, d'après ce qui était marqué, était sa soeur. Elle s'appelait Katherine Bandcow. Je me levais pour regarder les autres dossiers qui étaient rangés et je vis ce nom ressortir sur un dossier. Je le pris et l'ouvris en m'installant au bureau. Il y avait des photos de mon père et cette femme datant de deux mois avant ma naissance. En y regardant un peu mieux j'aperçus qu'elle était enceinte. Au fond de moi je commençais à me poser des questions que mon esprit ne voulait pas accepter. Il avait un acte de naissance, des photos de cette naissance et un acte de divorce que je commençais à lire. Il y avait une procédure de garde d'enfant et d'après ce papier mon père en aurait eu la garde. Je cherchais dans tout le dossier ce papier pour savoir la suite. Mon père avait eu le droit d'avoir une vie avant ma mère, mais je ne pouvais pas croire qu'il m'avait caché que mon frère était mon demi-frère. Je trouvais enfin ce papier pour savoir le mot de la fin. Je me mis à lire :


"par la décision du tribunal, nous déclarons que Monsieur Forbes possède la garde seule et entière de sa fille, Arizona Virgina Forbes."

Mon coeur se mit à battre fort. Je me sentais trahie et confuse, àcet instant précis je n'arrivais pas à me rendre compte que celle que j'avais toujours considérée comme ma mère n'était en fait pas ma mère biologique. Pour en avoir le coeur net, je devais trouver le dossier de ma mère, il devait forcément en avoir un. Je regardais dans les tiroirs du bureau et aperçu des dossiers bleus. Il y avait un dossier pour ma "mère", Tom, et moi. Je pris le dossier de ma mère et en cherchant bien j'aperçus qu'elle n'avait mis qu'un enfant au monde hors mariage. C'était Tom Forbes. J'aperçus également un acte de mariage datant de deux ans avant la naissance de Tom, un acte de divorce datant de six mois après sa naissance. Et un acte de mariage plusieurs mois après. Elle s'était mariée deux fois avec le même homme. Mon père.

« Je suis un soldat »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant