Chapitre 29

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Quand je l'ai vu en me réveillant ce matin, mon coeur s'est mis à battre vraiment très vite. Je ne pensais qu'un tel sentiment pouvait se ressentir. J'étais habituée à la douleur non pas à la douceur et je me rends compte ce matin que si je pouvais ressentir ça durant toute ma vie, je pouvais peut-être revoir tout mon avenir. Mourir au combat ne serait peut-être pas la première chose à laquelle je pourrais penser. La lumière du jour venait éclairer l'intérieur de ma chambre, un lever de soleil parfait pour un moment unique. Il avait l'air paisible, comme s'il n'y avait aucun souci qui le tracassait, comme s'il faisait un rêve agréable. Je le voyais respirer, le voir dormir me rendait calme. Il était magnifique. 

-Et si tu arrêtais de me regarder dormir ? dit-il dans un petit souffle matinal.

-Je ne te regardais absolument pas dormir. 
-Je sens ton regard sur moi. répondit-il en gardant les yeux fermés.
-Je ne vois pas de quoi tu parles. dis-je en me rallongeant.
-À peine. dit-il en se redressant et en me prenant dans ces bras. 


Il se mit à me faire des chatouilles, je suis quelqu'un de très chatouilleuse depuis toujours. Plus je lui disais d'arrêter plus il continuait. J'étais morte de rire, je ne pouvais pas m'arrêter. Il arrêta et me serra fort dans ces bras.


-Je ne veux pas que ça s'arrête. Je veux dire, quand on sera là-bas. dit-il en entrelaçant ses mains dans les miennes. J'ai envie ce réveil tous les jours durant le reste de ma vie. Je te voudrais pour le reste de ma vie. 


Je ne dis rien.


-J'ai besoin de ça, je suis vivant quand je suis avec toi. Il n'y a que ça de suffisamment plaisant. J'ai envie de ça. De toi. Pour toujours.
-Pour être ensemble pour toujours il faudrait vivre pour toujours.
-Nous pourrions y croire. Je sais qu'on ne peut pas passer une éternité ensemble, mais on peut au moins passer le reste des journées ensemble jusqu'à ce que la mort nous prenne. 
-Je t'aime Finnick.
-Je t'aime aussi. Je t'aimerais toujours.

Il me serra encore plus fort dans ces, tellement fort que je ne pouvais plus bouger. Il était vraiment musclé et il avait toujours le corps terriblement chaud. C'était assez agréable et très douillé mais c'était vraiment difficile de rester dans la même position trop longtemps avant que je ne meurs de chaud. 

Nous étions descendu prendre notre petit déjeuné. J'avais fait deux trois courses le jour de mon arrivée et en à peine un petit déjeuné il n'y avait presque plus de nourriture dans les placards. Il avait tout pris pour nous faire un petit déjeuner digne de ce nom. (A vrai dire je n'avais pas mangé depuis deux jours j'étais en train de mourir de faim.) Des pancakes, des fruits, du café, des gaufres...il y avait de quoi nourrir un escadron d'aviateur. J'avais mis des tonnes de fruit sur mes gaufres avec énormément de crème fouetté. 

-Je ne t'ai jamais vu autant manger. 

-À cause de toi je vais devoir faire davantage de sport. C'est une régale. 

-Faire du sport ? Ça peut s'arranger, je peux même t'aider. 

-Je connais ce regard. Tu me faisais le même l'autre nuit. 

-Je sais bien. Et je sais ce que tu sais ce que ça veut dire. 

-Je dois aller voir ma mère adoptive aujourd'hui.

-Pourquoi ne pas l'inviter ?

-Elle ne voudra jamais venir. Pas ici. 

-Tu vas aller directement chez elle . Tu sais même pas où elle habite. 

-Non, mais je sais qu'elle va à son club de fitness aujourd'hui et je connais l'heure. 

-Tu y vas à quelle heure ?

« Je suis un soldat »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant