« Je suis un soldat »

Chapitre 31

Je terminais de bloucler ma valise. Mes vacances étaientterminées, je devais retourner à l'académie. J'avais pris quelques dossiers de mon père car je n'étais pas sur de revenir de sitôt. Finnick aussi avait fini sa valise. Nous allions bientôt partir en direction du train. Tous les moments de sérénité étaient finalement terminés. J'avais envoyé quelques messages à ma mère pour lui dire que c'était la dernière chance qui lui restait pour venir me voir, pour venir accepter mes excuses en face, mais elle ne répondit à aucun de mes messages. Je compris qu'elle en avait plus rien à faire de moi. Ça faisait mal mais je devais faire avec. L'arrivée à la gare faisait mal, je sentais que bientôt tout ce que je venais de vivre aller cesser d'exister. Je n'allais plus me réveiller avec Finnick, je ne pourrais plus lui tenir la main et même l'embrasser...ça serait quelque chose de fou. Nos moments dans le train étaient les derniers que nous allions passer ensemble, côte à côte, main dans la main. Je regardais le paysage en cherchant des réponses et je me rendais finalement compte que j'avais encore plus de question en repartant que lorsque je suis arrivée. C'est quelque chose de cruel de ne pas savoir et de ne pas pouvoir savoir. Je n'aimais pas cette situation.

-N'oublie pas notre plan. Accroche-toi à ça. Tu auras forcément des réponses à un moment. 

-Ne pas savoir est quelque chose de dur. 

-Accroches-toi à ce qui est sur.

-À toi ? 

-À moi. 

Il me serra dans ces bras. C'était quelque chose d'agréable, de douiller. C'était un moment privilégié avant la fin de ce petit rêve parfait. Je le sentais toucher à sa fin.

Je vis le quai de la gare approcher assez vite. Je tenais finnick fort par son t-shirt je ne voulais pas le lâcher. Il mit sa main sur mon menton et me tourna la tête. Il m'embrassa. 

-Je t'aime Arizona, n'en doute jamais. Jamais d'accord ?

-Je t'aime Finnick, n'en doute jamais toi aussi. Jamais...

Il me serra fort, vraiment fort. Tellement fort que je ne voulais pas le lâcher, je ne voulais pas le quitter, je voulais rester dans ce train, mais en un demi seconde ce dernier s'arrêta. Je compris que c'était la fin, la fin de ce rêve si génial. Finnick me lâcha la main et changea de siège car nous savions qu'un formateur aller nous appeler par nos noms. Je le regardais de loin, être proche de lui me manquait déjà.

-Andrew Almord. dit le formateur. 

Il se leva et il descendit du bus. 

-Sandra Anbelord. Peter Bandtovan. Corentin Bolanré. Finnick Cooper. 

Je regardais finnick se levait. Il fit une poignée de main à Corentin, un de ces potes de première année. Il m'adressa un dernier regard et descendu. 

-Alice Fard. Arizona Forbes. 

Je descendis du train. J'aperçus finnick au loin et je lui fis signe de la main. 

-Arizona ! cria Vaslin. 
-Hé toi! Tu vas bien . 
-Très bien et toi alors ? Les investigations avancent .
-Je n'ai pas de nouvelle de ma mère biologique et ma mère adoptive ne veut plus me parler! Sinon tout va très bien.
-Je suis désolé...
-Tu n'as pas à l'être mon petit!

Nous étions partis en direction de l'académie, les filles d'un côté, les garçons de l'autre pour mettre nos affaires aux dortoirs. J'avais retrouvé Andy, ma camarade de chambre. Elle revenait de chez ses parents et apparemment elle s'était bien amusée. Elle avait changé de couleur de cheveux, elle était rousse désormais et je dois dire que ça lui allait plutôt bien.