Chapitre 42

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(Hello, je tiens à vous souhaiter une bonne et heureuse année. Je vous demande également de bien vouloir m'excuser de ne pas poster des chapitres assez rapidement parce que je suis beaucoup occupée et parfois l'inspiration me lâche. Je remercie aussi les personnes prenant la peine de me lire, et parfois même de me donner leurs avis et leurs critiques. J'y tiens beaucoup. Bonne lecture.)

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Quand j'ouvris mes yeux, la lumière était assez sombre. Les stores étaient abaissés. Un bouquet de roses rouge et blanche étaient posés sur la table en face de moi. Il y avait une femme qui me tenait la main et qui avait sa tête posée sur mon lit. Je ne la reconnaissais pas pourtant j'avais déjà eu l'impression de l'avoir côtoyé. 

-De l'eau...dis-je doucement. 

Cette femme releva la tête. Je remarquais enfin sa tenue d'infirmière. Ce visage était si familier pourtant...cela faisait très longtemps que je ne l'avais pas vu. 

-Arizona, j'ai tellement eu peur. 

-Carole?

-Ma chérie...

-Ne m'appelle plus comme ça. 

-Pardon ? 

-Je ne suis pas ta fille, je ne l'ai jamais été. Tu m'as juste adopté, t'es rien. 

-Je suis désolée. 

Elle se leva et me donna de l'eau. 

-Je suis désolée. 

-Arrête d'être désolée! criais-je. 

Je suis contente que tu ais mieux. me dit-elle. T'as des personnes qui t'aiment, qui tiennent à toi. 

-Tu n'en fais pas parti. 

-Si, bien sur que si.

-Ces sentiments ne sont pas réciproques alors. 

-Je t'ai élevé comme si tu étais ma propre fille, j'ai fait des choses pour toi qui montre que j'ai été ta mère. 

Sa voix d'endurcit. 

-C'est moi qui te consolait quand tu pleurais, c'est moi qui te soignait quand tu étais malade. Pas elle. 

-Je n'ai ni besoin d'elle, ni besoin de toi, je suis assez grande pour prendre soin de moi. 

-Ah oui ? Tu t'occupes tellement bien de toi que tu es dans un lit d'hôpital. 

-Ferme là. 

-Je vais demander ma réaffectation. Je ne veux plus être ton infirmière si c'est pour qu'on se dispute. 

-Je ne veux plus de toi. Maintenant sors de ma chambre. Maintenant !

Elle se sortit. Je l'entendais parler dans le couloir, et la porte ne se refermait pas. Un grand homme en costume de colonel entra.  Il enleva sa casquette et me fit un sourire forcé. Finnick. Ca faisait longtemps. 

-Il faut arrêter de se retrouver dans les hôpitaux. dit-il en s’asseyant près de moi sur son lit et en m'embrassant. 

« Je suis un soldat »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant