Je suis dans l'ascenseur de service. J'ai hâte de retrouver Lazare. Je pose l'arrière de ma tête contre la paroi de l'ascenseur. Je n'arrive toujours pas à croire ce que Lazare a fait. Je me mors la lèvre, je ne remercierai jamais assez George.
Il est plus qu'un concierge, il a appelé l'attachée de presse de Salive pour me dire que des paparazzi n'attendaient sur le trottoir. Je souffle, ils ne me laisseront jamais. Je touche ma poche de manteau, je sens toujours mon portefeuille. Je sais qu'elle est là !
- Merci George .. merciA mon arrivée, George patientait à l'entrée de service, il avait avec lui ma petite commande spéciale. Á l'origine je n'étais pas venu à Londres pour faire l'amour et là j'ai vraiment hâte de voir la tête de Lazare. Je sers le paquet contre mon torse.
Ce matin quand j'ai préparé l'argent et la lettre pour Lazare, j'ai demandé George des achats très intimes et il n'a pas sourcillé d'un poil quand je lui ai répété, préservatifs, lubrifiant et kit de lavement. Après il doit avoir tellement de demandes extravagantes que le nécessaire intime pour un couple de garçons homo n'a pas dû le choquer plus que ça. Ce soir j'ai demandé à George qu'il me laisse encore 3/4 heure avant qu'il me monte le paquet.
Quand j'y pense !!!J'ouvre la porte de ma chambre, Lazare est là dans le fauteuil, il lit un magazine. Il me regarde et je me mors la lèvre, j'ai pensé à mon retour toute la journée, oui je vais lui faire l'amour très bientôt mais Lazare ne le sait pas encore.
Le temps s'est écoulé, Lazare a passé le costume que j'ai emprunté à Salive, les chaussures aussi.
Le fait que je lui présente des boutons de manchettes m'a fait quelque chose, l'émotion m'a envahit mais je n'ai pas voulu lui montrer. J'ai eu comme l'impression que je lui offrais une bague de fiançailles.
Le seul geste que je me suis permis de faire était de lui effleurer son poignet.Le voir dans cette tenue, nous a presque encanaillé, mais il a fallu rester raisonnable et ne pas salir ce magnifique costume.
Mais je l'avoue mes mains ont failli être très aventureuses, mais je n'ai pas cédé et je lui ai demandé d'aller se changer.
En plus j'avais peur que George nous surprenne et casse le petit effet que je voulais faire à Lazare.Pour l'instant mon plan se déroule sans accros. George arrive, je le remercie en lui donnant un gros pourboire, il rougit, ne veut pas de ce billet, mais je finis par lui mettre dans sa poche de veste et discrètement je lui dis de voir ça avec les employés qui s'occupent de notre confort.
Je suis d'humeur taquine quand je rentre dans la salle de bain. Mais merde, je découvre Lazare nu ! Punaise, ce n'est pas possible, il a pressenti la chose !??
Mais il a l'air aussi surpris que moi, il me demande ce que j'ai acheté. Je me mors la lèvre et je lui dis que c'est George qui a acheté les petites choses. Petites choses que je sors en même temps.
J'ai envie de rire parce que Lazare ne lâche pas des yeux, ce que je sors et il se décompose et rougis à chaque article ... je l'adore et le pompon a été le gode.
- T'as pas fait ça !!!??? tu n'as pas demandé à George d'acheter ça !!! David !!??
- Bein si !!!
- Il fallait me demander, que va penser George !!????
- George, je m'en fous de ce qu'il pense !!!Je m'approche de Lazare. Je finis par lui tripoter les fesses. En même temps j'enlève mes chaussures et je pouffe dans son oreille.
Je sens que Lazare est tendu, il me répète qu'il est mort de honte de savoir que George a fait ça pour moi, pour nous. Il trouve que ce n'est franchement pas drôle, mais moi j'adore.
Ma main dévit sur la naissance du sillon de ses fesses.
- C'est pas drôle David ... non me touche pas, suis pas prêt !Je lui caresse, lui pince ses fesses et je ne peux m'empêcher de le titiller encore un peu.
- Tu as tout ce qu'il faut grâce à George !!!
- David arrête merde c'est pas drôle !!!!
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À Cause D'un Chien
RomanceDans le milieu du mannequinat, David est une star. Il y a un an et quelques jours après son anniversaire, David a perdu son compagnon de longue date. L'année qui a suivi le décès de son ami a été très dure pour cet homme adulé par la presse, par les...