Un désir assourdissant [tome1] ° playboy saga ° Terminée

Chapitre 33🍀

- pourquoi ne m'avoir pas dit que Virginia a été kidnappé ? Demanda Nicholas en entrant dans son bureau.

Damon passa une main hélas dans ses cheveux.  Il n'avait pas dormi la nuit.  L'inquiétude l'avait empêché de fermer l'oeil.  Une vive douleur l'avait tant opprimé que son coeur s'y était contracté au rtyme de son angoisse.  Il se sentait si impuissant face cette situation qu'il aurait voulu disparaître tant la douleur était atroce.  Sa petite soeur se retrouvait être les mains des gens malintentionnés.

- je m'excuse de ne pas t'avoir averti, fit t-il pour toute réponse

Les traits de son ami durcirent au fur et a mesure qu'il prenait conscience de la situation a laquelle était plongé son ami.  Il lui donna plusieurs tape fraternel sur l'épaule

- je comprends, je suis dans le même état que toi.  Virginia est une soeur pour moi.

Un soupir accueilli cette réponse. Damon pestait la fatigue a plein nez. Les cernes serpentaient son visage, signe qu'il avait peu dormi. Ses cheveux qui d'habitude étaient ordonnés, soigneusement beignés étaient ébouriffés.  Il avait troqué son éternel costume homme d'affaire pour un jeans déchiré et un T-shirt qui soulignait harmonieusement  ses muscles. Seigneur! Il n'avait jamais vu Damon aussi blasé

-ou as-tu donc dormi?

Un rire faible transpersa ses lèvres. Il ne pouvait parler car la voix était enroulé de chagrin. 

-dans mon bureau!

Nicholas, serra ses poings. Qui avait pu osé mettre le grand Damon Doukakis dans cet état rien qu'en pensant a cet idée, il bouillonait de l'intérieur de voir son ami, abbatut.

-Qu'ont ils demandés ?

Un rire sèche frôla le coin de sa bouche de Damon . Il fixa son ami en affaisant son corps sous la pression. Il passa devant celui-ci et prit un sac.

-10 millions.. Ils ont demandés 10 millions pour que je la récupère saine et sauve

Son ami devint livide.  Ainsi donc il avait demandé une somme aussi exorbitante. Il était sous le choc.  Ne pouvant accompagner son ami, ce dernier l'accompagna dans les parking de l'entreprise. Damon disparût le laissant seul, torturé par ses pensées

Damon s'arrêta devant la banque.  Il descendit et entra sous le regard chargé d'admiration des personnes présentes. Il ne leur gratifia l'oncle d'un regard et arriva devant la caissière. Cette dernière lui offrit un merveilleux sourire dans le but de le séduire. L'homme ne bouga point, son regard froid s'était posé sur elle le dévisageant. Les joues en feu, la jeune femme appela le directeur sous les ordres de Damon

-veuillez nous excuser monsieur... Mais un tel somme ne pourra se retira du jour au lendemain

Damon vacilla de colère. Cet argent était a lui. Comment osait-il?. Il haussa les sourcils de manière a comprendre ce que le directeur insinua.  Sa soeur était retenu en otage par je-ne-sais-qui, de surcroît on ne voulait lui donnait accès a son propre argent.  Sa mâchoire tressauta avant que sa bouche n'en dessine un rictus amer.

-vous venez me dire que je n'ai pas le droit de retirer mon propre argent ? Est-ce bien cela que j'ai entendu? Siffla l'homme d'une voix sombre et imposant

Glacé par ses mots d'une sécheresse insupportable, le petit homme sortit son mouchoir de sa poche pour essuyer son front qui suait. Un étrange frisson parcouru sur sa nuque.  En face de lui se tenait un homme a la posture intimidante qui pouvait le détruire en un clic. Dans un dernier élan salvatrice, ce dernier abdiqua. Après quelques secondes, il revint avec la clé de son coffre fort et lui donna les doigts tremblant par l'émotion.

Damon attrapa la clé et parti dans une salle sous regard anxieu du directeur.  Une fois arrivée, celui-ci le laissant entrer seul et partit. Habité par les pensées mausades, Damon rempli le sac et sorti de la banque, monta dans sa Mercedes et partit

Une vive panique submergea Damon lorsqu'il rentra dans le petit restaurant.  N'ayant pas pour habitude d'un lieu aussi modeste, Damon s'asseya au fond juste pour avoir un regard sûr l'entrée . Son arrivé ne passa pas inaperçu toutes les têtes se convergerent au rhytme de ses pas.  Les conversations s'estomperent aussitôt, les murmures des femmes  s'élèverent dans le petit restaurant. Certaines femmes lui envoyait des regards aguicheurs qui le laissant de marbe.
Il s'asseya et guettait l'arrivé du négociateur en jetant un coup d'oeil circulaire mais discret sur chaque personne du restaurant. Mais hélas, aucun ne ressemblait au profil qu'il s'était faite. Chacune des personnes vaquaient a leur ménage, riant, mangeant, souriant, tapotant.  Damon eu un léger frémissement. Il détestait par dessus tout cette situation. Les négociateur tardaient a venir tandis que lui perdait patience. La panique l'engloutit, des millions de frissons parcouru sa peau. Des bourrasques de pensées sombres le heurterent. Et si il ne venait pas? Qu'adviendrait sa Virginia ? Dans ses nombreuses pensées, une petite fille lui pinca. Tiré de ses rêveries, Damon la regarda tandis quelle lui donna un mot.

Donne le sac a la gamine et par chez toi tu retrouvera ton colis devant la grille, ne joue a au héros ou la situation pourrait vraiment d'échapper, Damon.

La menace a eu raison de lui, ce dernier donna le sac a la gamine a peine âge de 10 ans, d'ailleurs qui trotinait avec celui-ci, Damon disparût en prenant le chemin du manoir. La sonnerie de son téléphone prit cours a ces idées. Il répondit le coeur battant a la chamade quand la voix sèche  de sa mère se fit entendre 

-Damon! On a trouvé Virginia devant la griffe.  Pied nu, les cheveux en betard, endormie. Nous sommes entrain de l'amener a l'hôpital....

-Quel hôpital ? Demanda t-il a sa mère

-l'hôpital "san celicia"

Sur ce, Damon raccrochera et pris la direction de l'hôpital en prenant grand soin d'avertir son mari, même si sa mère ne l'accepterait jamais.  Il se devait de le faire pour apaiser la douleur, le chagrin de cet homme qui adorait sa soeur.  Sur le chemin, Damon pria le ciel qu'elle aille bien. Il aimait sa soeur et aurait tout fait pour lui sauver la vie. 

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