Un amour inattendu (patron/stagiaire)

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NDA: Bonjour à tous, j'espère que vous passez un beau dimanche et que vous apprécierez ce chapitre. Comme toujours, n'hésitez pas à le commenter et à lâcher des étoiles :) ça me fait toujours plaisir et me donne l'envie de continuer ;)

PDV Maeva

Est-ce que lorsque l'on voit flou, il est temps d'arrêter de boire ?

Eh bien je pense que oui ! Je n'avais pourtant vraiment pas l'impression d'avoir exagéré même si mes deux boissons m'avaient semblé bien chargées. Peut-être était-ce, plus le fait de les avoir bues (très) légèrement trop vite.

Allez-y, faites-moi des reproches ! Ce n'est pas vous qui avez été assis pendant déjà une heure en face de votre ... patron, super sexy, tout ça tout ça !

Maintenant que j'y pense il faut vraiment que j'aille aux toilettes.

Premier point, me lever :

Je repoussais ma chaise et me levais tout en gardant un air digne (ou presque).

Je déteste quand l'alcool me monte à la tête.

Deuxième étape, trouver les toilettes. Étape pas forcément la plus facile lorsque l'on ne connait pas l'endroit et que les écriteaux sont un peu flous.

Heureux hasard. Une de mes collègue se leva peu après moi et m'annonça qu'elle devait aussi aller aux toilettes tout en m'entrainant à sa suite vers l'arrière du bar.

Comme d'habitudes, je me regarda dans le miroir tout en me lavant les mains. J'avais les joues rouges et les yeux brillants. Génial. Au moins cela ne pourra plus échapper à personne que Maeva, la petite stagiaire, ne tient pas du tout l'alcool.

Ma collègue sortit des toilettes tout en me lançant un petit sourire. A voir, elle se doutait que j'allais avoir besoin de quelques minutes pour reprendre mes esprits.

Je m'appuyais contre un mur et commença à surfer quelques minutes sur mon téléphone : après deux trois tours sur les réseaux sociaux je décidais qu'il était temps d'aller rejoindre les autres à table. Après vérification de l'heure, je n'étais restée que 5 pauvres minutes dans ce refuge improvisé... C'est fou comme le temps peut s'éterniser.

Allez, cette fois on y va !

Je poussais la porte pour sortir des toilettes. Ah bah non, il fallait la tirer.

Je sortais donc dans le couloir. Et tentait de me repairer pour savoir de quel côté, il fallait que part pour rejoindre notre table.

Lorsque soudain, des bras se posèrent sur mes épaules et me poussèrent contre le mur. Mon cœur manqua un battement alors qu'un fourmillement désormais familier remontait le long de mon corps. Je n'avais pas besoin de voir pour savoir qui venait de m'emprisonner entre ses bras.

Je ne fis aucun mouvement pour me dégager lorsque Edward s'approcha pour m'embrasser fiévreusement. Ses mains se baladaient sur mon corps me rendant pantelante. Mon esprit tenta de s'interposer en me rappelant la discussion surprise le matin même ainsi que la remontrance sévère qu'il m'avait infligée. Malgré tout mon corps prit rapidement le dessus et je me laissais emporter.

A bout de souffle, Edward posa son front contre le mien :

-J'ai pensé à toi, toute la journée, Maeva. Pourquoi essaies-tu de m'ignorer ? Tu me rends fou, me chuchota-t-il avant de recommencer à m'embrasser.

Lorsqu'il me lâcha, je titubais sur mes jambes. Il me soutint m'empêchant de me ridiculiser en devant me rattraper contre le mur. Il se pencha alors à nouveau vers moi :

-On rentre ensemble ?

- Et que vont en penser les autres ? Tu ne crains pas les ragots ?, lui demandais-je.

Il me regarda droit dans les yeux avant de me répondre ?

-Je n'ai pas pour habitude de sortir avec mes employés. Ils s'imagineront seulement que tu es fatiguée et que tu profites taxi. Ils ont aussi l'habitude que je ne reste pas jusqu'au bout de la nuit et que je ramène ceux qui veulent déjà rentrer.

Je me laissais guider jusqu'à notre table et récupérais mes affaires. Edward avait raison. Mes collègues ne posèrent pas de question et rien de laissait penser qu'ils se doutaient de quelque chose.

L'air frais de la nuit me fit du bien. Je recourais lentement mes esprits mais pour rien au monde je n'allais essayer de changer l'issue de la soirée, pensais-je alors que Edward m'ouvrait la portière de sa voiture afin que je m'y installe.