Un amour inattendu (patron/stagiaire)

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NDA:

Hello, hello,

J'espère que vous passez tous un bon weekend. Voilà avec un peu d'attente le prochain chapitre. J'espère qu'il vous plaira :) n'hésitez pas à voter ou à commenter ce que vous avez aimé, ce qui vous a déçu ou énervé.

Merci pour vos retours qui me font très plaisir

A bientôt!

PDV Maeva

Un bon mois avait maintenant passé depuis notre souper chez moi. Nous avions désormais trouvé nos marques. Au travail, nos relations restaient strictement professionnelles : pas de petits mails personnels ni de rencontres si ce n'était pas pour parler boulot. A vrai dire, cela me convenait très bien. Je n'avais plus m'inquiéter de ce que diraient les gens s'ils savaient car notre discrétion payait plus que je n'aurais pu l'espérer au départ. Mes relations avec mes collègues s'amélioraient de semaine en semaine et je me sentais maintenant entièrement à l'aise avec eux. Quant à Jacob, il m'inquiétait de moins en moins. Les premiers temps j'avais beaucoup d'appréhension mais il n'avait plus rien dit de déplacer et seul quelques regards subsistaient encore.

En dehors du travail, je passais plusieurs soirées par semaine avec Edward. Nous n'avions pas recouché ensemble car nous voulions aller à notre propre rythme sans nous mettre la pression. J'avais besoins de temps pour apprendre mieux connaitre Edward mais aussi à mieux me connaitre moi et mes émotions avant d'aller plus loin.

La fin de semaine arrivait enfin, avec le weekend en perspective, mon humeur était des meilleures. En plus, comme presque tous les vendredis, cela signifiait qu'Edward et moi nous retrouvions pour une soirée chez l'un ou chez l'autre. J'appréciais énormément ces soirées sans prise de tête même si je commençais à ressentir l'envie que l'on sorte en public. Je savais néanmoins que ce n'était pas possible tant que j'étais une stagiaire dans son entreprise.

Peu avant de partir enfin en weekend, une euphorie soudaine embrasa tout l'étage. Une collègue vint me chercher et m'expliqua ce qui la causait : chaque année s'organisait le gala de l'entreprise, événement qui était attendu avec impatience par les employés car ils y étaient tous convié y compris les stagiaires ! Curieuse je regardais l'invitation que je tenais maintenant entre mes mains : sobre et élégante elle me promettait une immersion dans une sphère que je n'avais jamais côtoyé. En effet, comme ma collègue me l'expliquait, aux employés de l'entreprise se mêlaient de nombreux investisseurs ainsi que beaucoup de philanthropes ; les bénéfices de cette soirée étant entièrement reversés à diverses associations de la ville. Je me réjouissais de vivre cette nouvelle expérience. Une virée shopping pour trouver une robe adéquate avait d'ores et déjà été planifiée avec mes collègues de quoi renforcer encore un peu plus les liens naissants.

Le soir venu je me réjouissais de raconter à Edward ma journée même si je me doutais bien qu'il était au courant car il était tout de même le patron de cette entreprise Ce dont je ne me doutais pas, cependant, c'était son humeur tendue qui l'accompagna tout au long du repas. Tandis que je lui racontais les événements, il semblait ailleurs, ne répondant que par de phrases courtes et souvent prononcées sur un ton plutôt sec. Je finis par prendre mon courage à deux mains (et même plus) et lui demanda clairement ce qui se passait :

- Qu'est ce qu'il y a Edward ? Tu as l'air ailleurs depuis le début de la soirée et je te sens tendu ?

Il se tendit un peu plus à ma question et sembla chercher ses mots avant de me répondre :

- Le gala est un événement très important pour l'entreprise et comme chaque année j'y irais accompagner. Je ne pourrais pas y aller avec toit car en tant que chef de l'entreprise je ne peut pas me faire accompagner par une simple stagiaire. Je suis sûr que tu le comprends.

Un silence suivit sa déclaration. Il avait lâcher ça, le plus naturellement possible mais j'avais bien senti qu'il appréhendait ma réaction. Je me doutais bien qu'il ne m'accompagnerait pas au gala mais l'entendre tout d'abord affirmer que je n'étais qu'une « simple stagiaire », ce que j'étais pourtant, puis sans autre soucis qu'il y allait avec une autre femme me blessait. Je savais que ma réaction était disproportionnée car il avait raison mais je ne pu m'empêcher de remuer moi-même le couteau dans la plaie. C'est pourquoi je répondais d'un ton aigre :

- Et comment se nomme l'élue qui aurait l'honneur d'accompagner Monsieur ?

- Maeva, tu dois comprendre que je ne le fais pas contre toi mais je n'ai pas d'autre choix. Je dois maintenir la ligne que je suis depuis plusieurs années dans mes affaires.

J'avais l'impression d'être réprimandée comme une petite enfant à qui on répondait qu'elle comprendrait lorsqu'elle serait plus grande.

- Elle s'appelle Laeticia et elle m'accompagne ponctuellement lors de mes soirées officielles. C'est la chef d'une entreprise qui fait affaire avec la mienne depuis 5 ans et comme nous organisons le gala ensemble c'est elle qui m'accompagnera.

Laeticia, j'avais déjà vu ou entendu ce nom en lien avec Edward. Ça y est ça me revenait : c'était la femme qui l'avait appelé le matin où j'étais partie pendant qu'il se douchait. N'ayant pas envie de finir la soirée sur une note négative, je décidais de faire profil bas et de ne pas en rajouter tout en essayant de me persuader que cette Laeticia l'avait surement appelé de nombreuses fois pour les affaires (en espérant que c'étaient bien des affaires de l'entreprise auxquels je pensais)

- Je comprends que tu aies de telles obligations et je les accepte.

Il ne releva pas mon affirmation mais lança une discussion sur un sujet plus neutre. La fin de la soirée se passa dans une décontraction toute relative. Au moment de partir, il s'approcha de moi et après m'avoir embrassée me dit :

- Maeva. Je sais que ce n'est pas simple pour toi mais ça ne l'est pas pour moi non plus. Je pense que ça serait bien qu'on en reparle un de ces jours quand tu auras eu le temps de digérer la nouvelle mais je veux que tu saches que j'aurais mille fois préféré t'accompagner au gala.

Puis il me serra fort contre lui et nous nous embrassâmes une dernière fois avant qu'il ne parte.

Même si j'allais avoir besoin de temps pour digérer son annonce. Ses paroles commençaient à se frayer un chemin dans mes pensées et à me calmer. J'allais lui donner ma confiance : il savait ce qu'il faisait et je devais apprendre aussi à lâcher prise. Est-ce que j'y arriverai ? Rien n'est moins sûr mais je ferais tout pour.