Un amour inattendu (patron/stagiaire)

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NDA:

Bonsoir,

Merci à ceux qui sont encore là et qui on attendu la suite :) J'ai eu un semestre très mouvementé et mes études passent en priorité. Je suis cependant très heureuse de poster chapitre ce soir. J'espère de tout cœur qu'il vous plaira car j'ai vraiment eu du plaisir à l'écrire.

Comme d'habitude,  ça me fait chaud au cœur lorsque vous commentez et votez :)

Petite question d'ailleurs: vous préférez des chapitres plus longs et moins souvent ou plus courts et plus souvent? (la variante plus long et plus souvent n'est malheureusement pour l'instant pas disponible ;))

Très bonne soirée à tous et à bientôt pour un nouveau chapitre.

PDV Maeva

Pour la seconde fois en deux jours, je me retrouvais devant chez lui. Edward s'approcha de moi et m'enleva délicatement ma veste. Ses gestes étaient doux et mesurés mais je sentais que la bête n'était pas très loin. Il me proposa d'aller m'installer au salon alors qu'il allait chercher une bouteille de vin et des verres.

Je profitais de son absence pour me jeter un œil à mon apparence utilisant l'écran de mon téléphone comme miroir. C'est d'ailleurs assez fou comme on a toujours l'air très intelligent quand on essaie de se recoiffer avec un smartphone. Ça me fait d'ailleurs penser aux gens qui s'inspectent avec les fenêtres des trains en oubliant que de l'autre côté de la vitre, il y a d'autres personnes.

« -Ne t'inquiète pas, tu es magnifique. »

Je sursautais en sentant le souffle d'Edward dans mon cou. Debout derrière moi, il fit passer son bras autour de mon corps pour me donner mon verre de vin tout en profitant pour me coller contre lui. Je frissonnais d'excitation et d'anticipation à la soirée qui s'annonçait.

« -On va s'installer au salon ? me demanda-t-il. »

J'approuvais et me laissais guider par sa main posée maintenant au creux de mes reins. Je m'asseyais sur le canapé à côté de lui, en tentant de calmer les battements de mon cœur. Sa présence me mettait dans tout mes états et les réactions de mon corps, que j'avais si longtemps tenter de réfréner, prenant le contrôle sur mes pensées rationnelles. Avec lui, j'avais l'impression d'être séduisante. Je n'avais plus honte de mon corps. Cependant, je me demandais parfois s'il était sain de trouver cette confiance chez lui, si je ne risquais pas de trop m'attacher et que si ça ne fonctionnait pas entre nous, je me retrouverais avec une estime de moi encore plus basse que celle que j'avais avant de le rencontrer.

Je repensais soudain à ce que j'avais entendu dans les toilettes ce matin-là et notre confrontation. Les pensées négatives et les doutes m'assaillaient maintenant par vague alors que mon mal-être revenait.

« -Je donnerais cher pour savoir tout ce qui se passe dans ta tête en ce moment Maeva.

La voix d'Edward me tira de mes pensées et je remarquais alors ses yeux, posés sur moi, qui semblaient vouloir sonder mon âme afin d'en tirer toutes mes réflexions. Malheureusement, mes pensées négatives m'avaient tirées hors de cette zone où j'avais l'impression d'être une femme fatale que rien de pouvait atteindre. Je marmonnais donc un rapide :

-Il faut que je passe aux toilettes.

Notez qu'il faudra repasser pour obtenir une tournure plus délicate et fine.

-Bien sûr, c'est la porte à droite de la porte d'entrée dans le couloir, m'informa-t-il. »

Je le remerciais et me hâtais dans la direction indiquée. Enfin, arrivée me m'appuyais sur le lavabo et levais les yeux pour observer mon reflet dans la glace alors que deux larmes solitaires roulaient sur mes joues. Je les essuyais rageusement tout en prenant de profondes inspirations pour résister à la crise de larmes qui s'annonçait. Je détestais ces changements d'humeur si soudain. Ils faisaient cependant partie de ma vie depuis très longtemps et je savais que durant certaines périodes propices, ils se multipliaient. Je fis un rapide calcul dans ma tête et arrivait à la conclusion dont je me doutais déjà mes règles arriveraient dans quelques jours. Les hormones combinées avec l'alcool, ce n'était décidément pas une bonne idée. Je me passais un peu d'eau sur le visage et, après un rapide passage sur le trône, me préparais psychologiquement à rejoindre Edward. Après avoir adressé un dernier « Tu peux le faire ! » à mon reflet, j'ouvrais la porte et longeait le couloir pour atteindre le salon.

Soudain, je sentis des mains m'attraper les bras avant qu'elles ne les lèvent au-dessus de ma tête et qu'un corps fort me plaque contre le mur. A nouveau, mes sensations seules me permettaient de deviner qui me retenait prisonnière et mon corps le comprenant, il s'enflamma.

Son souffle dans mon cou, il descendit une de ces mains tandis que l'autre me maintenait toujours dans cette position vulnérable. Lentement, il passa ces doigts sur mes lèvres dans mon cou suivant ensuite le chemin ainsi tracé avec ses lèvres. Chacun de ses effleurements, m'électrisait et bientôt, je me cambrais pour ne laisser plus aucun espace entre nos deux corps.

Ces deux mains remontaient maintenant le long de mon corps puis se glissèrent sous ma robe. Délicatement, il pressa son genou entre mes jambes jusqu'à ce que je ne puissent plus les refermer et alors sa main se glissa vers mon intimité et m'emmena bientôt tout droit vers les sommets.

Alors que je tremblais encore, il me prit dans ses bras et, d'un pas décidé, ce dirigea vers une pièce que je supposais être sa chambre. Il me déposa sur le lit avant de venir se placer au-dessus de moi.

Ses yeux noirs de désirs et son corps frémissant me donnait l'impression de n'être désormais plus qu'une proie devant son prédateur. Une proie qui mourrait d'envie d'être dévorée. Il n'y avait plus d'échappatoire possible et même s'il y en avait eu une, je l'aurais ignorée.

« -Mets tes mains au-dessus de ta tête »

J'obtempérai.

Toute pensée rationnelle était maintenant muselée par mon instinct, par mes envies et cette folle sensation de liberté.