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NDA:

Ça y est voilà un nouveau chapitre. Après des aventures à l'étranger ces derniers mois j'ai décidé de prendre une pause et ,entre autres, d'enfin finir cette histoire. Il reste ainsi encore 1 chapitre et l'épilogue :). J'ai déjà les grandes lignes pour cette fin et j'espère la sortir d'ici la fin de la semaine prochaine. Bonne lecture!


PDV Maeva

Quand Edward parle de réunions de famille, il parle donc de celles auxquelles participe les cousins, les petits-cousins, les oncles et les tantes ainsi que les grands-parents et bien sûr ces parents et ces frères et sœurs. Il faut alors compter entre 30 et 40 personnes.

C'est donc au milieu de tous ces énergumènes que je me retrouve un peu perdue... Posée sur une chaise un peu à l'écart je profite de passer inaperçue pour observer les personnes présentes. Sa famille est très souriante et ils ont l'air très proches les uns des autres. Je repère quelques « pièces rapportées » comme on les appelle par chez nous. Ce sont donc les compagnons et compagnes des membres de la famille. Pour la plupart, ils semblent s'être bien intégrés. Je reconnais petit à petit les couples et observent leur manie. Edward se trouve avec ses cousins. Il m'a présenté rapidement à sa famille avant de me laisser avec sa sœur. J'ai bien discuté avec elle. C'est une personne très bienveillante mais elle a dû me laisser pour aller nourrir et coucher son bébé de 6 mois.

C'est ainsi que je me retrouve sur cette chaise dans un coin du jardin où a lieu la fête. Voir les autres personnes ensemble me fout un peu le cafard mais je n'ose pas m'incruster dans les conversations. Je sens pourtant que ça ne dérangerait personne que je le fasse mais je n'arrive simplement pas à le faire. Alors, en attendant, j'observe. Je vois Edward rire à gorge déployée avec ses cousins. Puis ceux-ci on l'air de le taquiner. Il se retourne alors vers moi, me sourit avant de froncer les sourcils un court instant. Tout en disant quelques mots à ses cousins, il vient à ma rencontre et s'assoit sur la chaise à côté de moi après m'avoir déposé un rapide baiser sur les lèvres.

- Est-ce que tout va bien ? Tu sembles pensives ?

- Ça va je ne me sens pas vraiment à l'aise avec toute ces personnes que je ne connais pas.

- Tu sais au moins qu'ils ne mordent pas ? ,me demande Edward.

Je lui répondis en riant :

- Oui je sais mais malheureusement savoir ça ne suffit pas pour combattre ma timidité.

Edward pris un temps pour réfléchir. Il regardait sa famille tout en dessinant un cercle avec son pouce sur ma main. Avec lui à mes côtés je me sentais plus calme. Au fond de moi, toutefois, je m'en voulais de ne pas être une personne très extravertie qui n'aurait aucun problème à s'intégrer lors d'une journée comme ça. Parfois, c'est comme si j'avais honte qu'il soit avec moi. J'avais peur de ne pas lui suffire et de ne pas plaire à sa famille.

- Tu sais Maeva, j'ai parfois l'impression que tu te sous-estimes énormément. Tu ne te rends pas compte de la merveilleuse personne que tu es. Tu es sensible, intelligente, empathique et encore tellement plus. Tu n'as pas à plaire à tout le monde mais ne laisse pas cette peur du rejet empêcher de belles rencontres. Tu sais, moi je suis sûr que tu va plaire à ma famille et même si par hasard ce n'est pas le cas, moi je t'aimerai toujours.

Son petit discours me mit les larmes aux yeux. Je m'appuyais contre son épaule et son bras m'entoura. Un moment passa. Nous observions tranquillement sa famille puis sa mère sortit de la maison et appelle à table.

Edward se lève me prend la main et me chuchote :

- Je crois en toi et je t'aime. Allez va tous les éblouir !

Assise au milieu de ses cousins et cousines je pris rapidement mes marques. Edward ne m'avait pas menti. Parfois il faut simplement se jeter à l'eau et laisser couler si les choses ne se passent pas comme prévu.

PDV Edward

Les semaines passaient mais ne se ressemblaient pas. En effet, le départ de Maeva approchait et la dose de travail que je devais abattre avant de la rejoindre à l'automne était conséquente. Mon départ pour le siège européen était dorénavant officiel et je me réjouissais d'ors et déjà de rejoindre Maeva. Depuis notre discussion à cœur ouvert sur la suite de notre relation, Maeva était apaisée et moi aussi. L'ambiance de notre relation suivait le même chemin. La rencontre avec ma famille c'était très bien passée malgré ses appréhensions au départ. Au bureau, aucun commentaire ne m'était parvenu et j'en concluais donc que personne ou presque ne devait être au courant de notre relation ou alors ils la respectaient suffisamment pour ne pas ragoter. La menace Jacob était également écartée et la justice se chargera de lui ; plusieurs plaintes de harcèlement sexuel ayant été déposées à son encontre.

Dans mon esprit, un seul nuage masquait encore partiellement le soleil. Cela faisait dorénavant plusieurs mois que Maeva et moi nous voyions en dehors du bureau et l'envie d'officialiser me trottais dans la tête depuis quelques temps déjà. Seulement, j'avais parfois l'impression qu'elle étais plus réticente à ce sujet. Sans doute craignait-elle les ragots et les commentaires sur sa position. Il faut bien dire qu'une relation entre une employée et son patron fait souvent jaser. Dans la plupart des cas ce n'est cependant pas le patron qui en fait les frais. J'ai déjà entendu parler de relation qui se sont terminées en raison de la manière dont les collègues et les supérieurs hiérarchiques traitait alors l'employée. Il semble parfois que ces derniers pensent que les compétences de la femme ne résident alors que dans un domaine bien particulier et qui n'est pas le domaine professionnel... Est-ce que la situation est la même lorsqu'un employé sort avec sa patronne ? Je dois dire que je ne le sais pas.

Dans tous les cas, j'avais envie d'officialiser notre relation avant son départ. Peut-être que la soirée d'adieu aux stagiaires qui aura lieu vendredi me permettrait-elle de le faire. Nous étions mercredi et cela me laissait donc le temps d'en discuter avec elle autour de notre souper ce soir. Ce n'est clairement pas une décision unilatérale que je pouvais prendre de mon côté sans la consulter.



Un amour inattendu (patron/stagiaire)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant