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Voila donc le 22e chapitre. En espérant qu'il vous plaira! N'hésitez pas à lâcher des petites étoiles et à commenter (et à faire des suggestions ou à me faire remarquer mes erreurs de langue)  :) cela me fera très plaisir et me motivera pour écrire la suite.


PDV Maeva

Je ressortis des toilettes le cœur lourd. Les discussions que j'avais surprise me tournaient dans la tête sans relâche. Je déambulais dans les couloirs tentant de retrouver la salle de réunion. Manque de chance, les salles de réunion étaient nombreuses, très nombreuses et je ne tardais pas à me rendre compte que retrouver la salle exacte dans laquelle la réunion s'était déroulée allait s'avérer plus compliqué que prévu. Je décidais alors de tenter de trouver la sortie du bâtiment. Je me rendais à l'accueil.

Jetant un coup d'œil sur mon téléphone je me rendais compte que l'après-midi était déjà bien avancée et que je n'avais toujours pas mangé. A vrai dire je me sentais un peu barbouillée. J'écrivis un e-mail à mon patron, lui expliquant que je rentrais à l'entreprise et me mis en route.

J'arrivais à l'entreprise une bonne heure et demi plus tard m'étant encore perdue entre les différentes lignes de métro que je ne maitrisais pas encore. Tandis que j'entrais et passais devant l'accueil, la secrétaire m'interpela :

« -Madame Cartier, Monsieur Stanford vous attend dans son bureau.

Et si vous voulez mon avis, vous feriez mieux de vous dépêchez. Il vous a cherché partout tout à l'heure et n'avait franchement pas l'air ravi , ajouta-t-elle avec un petit air dédaigneux. »

Je pressais le pas en direction de l'ascenseur. Alors que ce dernier entamait sa montée, le stress pointa le bout de son nez. Que pouvait-il donc me vouloir ? Il n'allait sûrement pas s'excuser pour ne pas m'avoir attendue ou ne pas s'être inquiété de mon sort, pensais-je. Il ne serait pas parti ou aurait au moins répond à mon e-mail si cela avait été le cas.

L'ouverture des porte me fit sursauter. Je sortis de l'ascenseur avec hâte et marchais d'un bon pas en direction du bureau. Je toquais à la porte et attendis que l'on m'invite à entrer.

PDV Edward

J'étais plongé dans un dossier lorsque l'on frappa à la porte de mon bureau.

« -Entrez, répondis-je par habitude tout en finissant de lire le paragraphe que j'avais commencé.

-Vous avez demandé à me voir Monsieur ? »

Maeva.

Enfin.

Je pris une profonde inspiration et relevais la tête pour aller plonger mon regard dans le sien.

Je la vis tressaillir et baisser son regard. Peut-être était-elle surprise que je sois en colère mais qui ne l'aurais pas été ? Je vous le demande tiens ! Qui ne serait pas en pétard après s'être fait planter par une stagiaire à la sortie d'une réunion sans aucun message. Rien. Pas un signe.

« -Pourriez vous m'expliquer pourquoi je ne vous ai pas retrouvée à la fin de la séance ? La moindre des choses aurait été de m'informer de votre départ, la questionnais-je avec dureté.

Elle releva les yeux dans lesquelles passa un éclair d'incompréhension avant qu'elle ne détourne le regard à nouveau.

-Il se trouve que je ne trouvais plus la salle de réunion et que j'ai décidé de retourner à l'entreprise. Je vous ai pourtant envoyé un mail pour vous prévenir, me répondit-elle.

-Et bien il se trouve que je ne l'es pas reçu votre mail, rétorquais-je

Elle sortis alors son téléphone, sans doute pour me prouver que son mail avait bien été expédier. Mais alors qu'elle pianotait, elle se décomposa.

-Il semblerai que mon e-mail ne se soit pas envoyé. Je suis désolée, m'annonça-t-elle.

-Vous êtes désolée voila qui me fait de belles jambes ! Je ne vous ai pas engagée pour que vous oubliiez le numéro d'une salle de réunion et que vous n'arriviez pas à envoyer un mail, j'attends un peu plus que ça de mes employés tout de même. Quand au fait de prendre une décision comme celle que vous avez pris cette après-midi de quitter l'entreprise. Je vous annonce que ce n'est pas parce que nous avons passé la nuit ensemble que vous pouvez vous permettre de prendre ce genre de liberté, tempêtais-je.

Elle baissa encore une fois les yeux, semblant vouloir disparaitre sous terre.

-Vous pouvez dès maintenant retourner à votre poste et effectuer votre travail. J'ai posé des dossiers à examiner sur votre bureau. J'en aurait besoins demain à la première heure et que cela ne soit pas en retard ! »

Elle murmura un « compris » et s'empressa de quitter la pièce.

Je détestais devoir reprendre ainsi un de mes employé mais Maeva devait comprendre qu'elle ne possédait aucun avantage lié à sa relation avec moi.

Je me replongeais dans mon dossier non sans avoir pensé à la merveilleuse nuit que nous avions passé. Je me réjouissais d'ores et déjà de réitérer l'expérience.

Un amour inattendu (patron/stagiaire)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant