Un amour inattendu (patron/stagiaire)

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NDA:

Bonjour, voici enfin le chapitre promis. J'espère qu'il vous plaira.

J'en profite aussi pour vous dire que nous arrivons tranquillement à la fin de cette histoire (plus que quelques chapitres). Une fois finie, je vais la corriger, l'améliorer et la modifier. Je la republierais ensuite sans doute sous un autre nom après avoir supprimer celle-ci. Mais c'est du futur :) Je ne le ferais pas avant plusieurs mois et attendrais d'avoir fini de corriger la nouvelle version et je vous préviendrais pour que ceux qui veulent aient le temps de finir cette version :)

En attendant je vous souhaite une bonne lecture. La suite sera publiée normalement dans deux semaines.

J'attends avec impatience vos petits commentaires :) (et oui je sais que c'est court ;) )

A bientôt!

PDV Maeva

Puis les mois se sont suivis. Ils n'étaient jamais les mêmes et pourtant je me sentais bercée dans une douce routine. Mon stage me passionnait. Comme je l'avais pensé, les ragots ne mirent pas longtemps à se calmer et l'ambiance dans l'entreprise commença à s'améliorer dès le départ de Jacob. Je profitais donc à fond de ces quelques mois mais devais bientôt me rendre à l'évidence que la fin de mon stage s'approchait. Avec elle arriva l'écriture de mon travail de stage. Un gros morceau.

Vous allez vous dire que maintenant j'ai oublié de vous parlez de ma relation avec Edward. C'est vrai. En fait, durant cette période, je nageais dans le bonheur. Je n'arrive même pas à croire que je puisse utiliser un terme aussi niai, bref. Nous avions (enfin) trouvé notre rythme, entre vie professionnelle et vie personnelle la balance avait fini par s'équilibrer nous permettant à nous deux de nous épanouir. Malgré tout la fin de mon stage commençais à me préoccuper. Avec elle, venaient un lot de remise en question sur mon futur, sur ce que je voulais faire de ma vie mais aussi sur notre relation. La ville me plaisait bien, beaucoup même mais je sentais bien que ce milieu urbain ne me conviendrait jamais totalement même si il était parfait pour profiter de la fin de mes études. J'aimais trop la campagne pour imaginer me réveiller chaque matin entourée d'immeubles, de voiture et de béton. En plus, mon pays natal me manquait tout de même. Même si je m'étais fais quelques amis ici je sentais bien que mon ancrage se trouvait ailleurs.  Mais si je partais, alors que resterais t'il de ma relation avec Edward. Serions-nous capables de trouver des compromis et de les mettre en pratiques pour rester ensemble? Surtout que nous n'avions pas encore parler de sentiments et pour moi, c'était bien de quoi il s'agissait: je l'aimais, profondément.

Il me restait désormais un mois avant la fin de mon stage. La pression sur mes épaules devenait plus lourde de jour en jour. Il fallait bien que je me rende à l'évidence, une discussion en bonne et due forme avec Edward était nécessaire. Et pour la première fois depuis plusieurs mois, je la redoutais.

Ce soir-là je sortis du boulot avec la boule au ventre et pourtant l'esprit léger. J'avais enfin rendu mon dossier de stage et la défense aurait lieu à la fin de mon stage soit dans un mois. C'était une bonne étape de faite et malgré la discussion qui s'annonçait je ne pouvais m'empêcher d'être profondément soulagée.

Lorsque j'arrivai à l'appartement d'Edward je le trouvais en pleine conversation téléphonique:

- Oui Maman, je viens au repas de famille le 20. Pour le nombre de personne je te redis dès que j'en ai discuté avec elle.

Oui c'est sérieux mais c'est pas sûr qu'elle puisse.

Non Maman, je n'oublierai pas de lui poser la question et oui je lui parlerais du menu.

Maman, je vais devoir te laisser, elle est arrivée et nous avons quelque chose à fêter.

Moi aussi je t'aime.  Bye

Une fois le téléphone raccrocher il se passa la main sur le visage, en souriant et en secouant légèrement la tête.

- Téléphone fatiguant?, je lui demandais tout en venant me coller dans son dos.

- Tu n'imagines même pas, me répondit-il en rigolant, c'est pas une mère c'est l'inquisitrice en personne.

Il se retourna ensuite vers moi:

- Félicitations pour le rendu de ton dossier.

- Arrête tu ne sais même pas si c'est un bon travail.

- Je ne doute en rien que tout ce que tu accomplis est bon Maeva, me répondit-il alors tout en me tournant face à lui.

La lueur de désir dans ces yeux me fit rapidement comprendre que l'apéro se prendrait (encore une fois) dans la chambre à coucher et ça je n'allais surtout pas m'en plaindre.

C'est lorsque nous fûmes enfin assis devant le dîner qu'Edward me fixa un moment avant de froncer les sourcils:

- Quelque chose te tracasse?

A ces mots ma gorge se serra. Je n'avais aucune espèce d'envie d'aborder le sujet surtout après avoir entendu sa conversation avec sa mère. Rencontrer sa famille faisait partie des choses qui me feraient tant plaisir mais après cette discussion, je n'étais pas sûre d'être encore invitée.

Je prenais mon courage à deux mains sachant que cette discussion était nécessaire:

- En fait oui. Tu es bien placé pour savoir que je finis mon stage dans un mois et tu sais aussi, je crois, que pour l'instant je n'ai pas cherché de boulot ici. En fait, je ne sais pas encore si je vais rester ici. Mon pays me manque et mes amis, ma famille sont là-bas. Mais je n'ai pas envie de te quitter. J'ai envie de rester avec toi parce que..., j'avalais ma salive à plusieurs reprises avant de relever les yeux:

Je t'aime et je n'ai aucune idée d'où ça va nous mener.

Ça y est je l'avais dis.

Le silence qui suivi ma déclaration me glaça. Je n'osais plus bouger, ni le regarder et j'attends simplement qu'il me parle.