Un amour inattendu (patron/stagiaire)

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PDV Maeva:

"-Bonjour, Maeva, comment allez-vous?

-Bien merci Monsieur Simon, répondis-je avec froideur.

- Mais pourquoi aussi peu de chaleur envers moi ma chère Maeva, surprise de me retrouver ici?

-En effet, je vous pensais responsable des ressources humaines à Brest et n'ai donc pas pensé vous revoir durant le reste de mon stage.

- Quel dommage n'est ce pas? Je suis sur que vous ne rêviez en fait que d'une chose, je l'ai lue dans vos yeux...

- De laquelle?

- De me revoir, me tou...

La porte s'ouvrit alors, interrompant mon interlocuteur. Je ne vais pas vous mentir, j'étais soulagée, enfin ce fut avant que mon patron ouvre la bouche:

- Mademoiselle Carlier, dans mon bureau, tout de suite.

-Oui bien sure, j'arrive!

Il tourna alors les talons me laissant à nouveau seule. Je me demande ce qu'ont les hommes en ce moment pour me faire aussi crument comprendre que je les attire.

-Alors je vous souhaite une bonne journée Monsieur Simon, à bientôt.

Celui-ci se rapprocha et me chuchota à l'oreille:

- Oui, à très bientôt, Maeva. Vous n'imaginez même pas à quel point je me réjouis déjà. "

Je sortis de la salle avec précipitation tandis que j'entendais son rire derrière moi. Je ne l'avais déjà pas senti ce Jacob mais maintenant mon sentiment se confirmait. Je devrais peut-être en parler à mon patron ou en tous cas à un des responsable des employés? Mais en même temps je n'avais aucune preuve. Simon n'avait pas eu de geste déplacé avec moi et lorsqu'il s'était rapproché de moi cela aurait aussi pu être par amitié...Ruminant mes pensées, je traversais les différents couloirs avant d'arriver devant une porte que je commençais à bien connaitre. Je toquais et attendais la réponse positive de mon patron avant d'entrer.

"- Maeva, vous voilà. Asseyez-vous, me dit-il désignant le siège se trouvant devant son bureau.

Je m'exécutais légèrement tendue, qui ne le serais pas si il était convoqué quelques jours après le début de son stage?

- Est ce que vous avez déjà déjeuné?

-Non, je n'ai pas encore eu le temps.

-Dans ce cas je vous propose que nous déjeunions ensemble. Je dois discuter de quelques petites choses avec vous. Ne vous inquiétez pas ce n'est rien de bien grave."

Bien qu'encore un peu tendue, j'acceptais. Ce déjeuner s'avéra bien plus agréable que je ne l'avais pensé. Stanford avait commandé pour nous deux et bien que recevant des téléphones, il écourtait le plus possible la conversation. Je ne m'étais pas imaginée qu'il puisse laisser son travail comme ça de côté et se consacrer à autre chose alors qu'il n'arrêtait pas d'être sollicité. Je l'avais toujours mis dans la case des gens qui ne pense qu'au boulot. Il était jeune, talentueux et à la tête d'une énorme entreprise et même avec le talent, ce n'est quelque chose qui ne s'obtient qu'avec un travail acharné.

Alors qu'il raccrochais le téléphone en soupirant, j'ouvris la bouche:

-Ils vous contrarient ces gens qui veulent toujours vous parler?

- Sincèrement, oui, surtout que je suis en pause de midi et que j'aimerais bien pouvoir en profiter en votre présence.

A ce moment la je me sentis rougir et les paroles qu'il avait prononcées me revinrent en tête. Il dû lire sur mon visage mes pensées puisqu'il se pencha vers moi et me chuchota:

-Ce que je vous ai dit hier soir était très sérieux. Vous m'attirez bien plus que je n'aimerais, Maeva.

Son souffle et sa proximité me firent frissonner. Il m'observa quelques instants son visage à quelques centimètres du mien, sa bouche si proche. Je ne rêvais plus que d'une chose, qu'il m'embrasse pour mettre fin au feu qui me dévorait. Le temps semblait s'être arrêté. Je fermais quelques instants les yeux afin d'échapper à son regard si intense.

NDA:

Hello,

Désolé pour le retard de ce chapitre (qui a été écrit dans les transports publics). Je n'ai vraiment pas eu de temps pour moi ce weekend.

Un deuxième chapitre devrait normalement arriver mardi ou mercredi soir :)

Bonne journée