Chapitre 11

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Une semaine était passée depuis la crise qu'avait vécu les deux chanteurs. Jason se remettait tranquillement d'un bon rhume, suite à sa sortie hivernale en simple tee-shirt. Scott était aux petits soins, se sentant coupable même si ce n'était rien de grave. Le mécheux en abusait un peu par moment, essayant de faire râler son amant mais celui-ci ne disait rien.

- T'es vraiment pas drôle tu sais ? lança Jason après une demande qui aurait dû le faire râler.
- Je sais très bien ce que tu essaies de faire et je ne te ferai pas ce plaisir, répondit le brun en souriant d'un air taquin. Dis-moi, il y a une tradition dans ma famille. À Noël, on va couper un sapin dans les bois pour ensuite le décorer à la maison. Et je me disais qu'on pourrait faire la même chose ici, ou chez moi, comme tu veux. Qu'est-ce que t'en penses ? continua-t-il en souriant toujours.
- J'aime bien l'idée mais c'est pas un peu dangereux ? demanda Jason.
- Que veux-tu qu'il nous arrive ? Je te dis pas qu'on va aller dans la jungle, juste dans la forêt. On craint rien, lui répondit Scott en souriant.
- Scotty, un écureuil te casserait la gueule s'il le voulait, le taquina Jason.

Scott ne mit que quelques secondes à réagir, commençant par chatouiller son amant qui éclata de rire avant de se cacher sous la couverture posée sur le canapé. Le brun s'approcha tel un lion guettant sa proie et se laissa tomber, avec douceur pour ne pas le blesser, sur le mécheux qui cria sous la surprise avant de rire de nouveau. Il sortit seulement sa tête de sous la couverture et captura les lèvres de Scott qui répondit avec fougue ai baiser quémandé. Le brun, en faisant tout son possible pour ne pas quitter les lèvres du plus jeune, passa sous la couverture pour se coller au corps de son compagnon qui l'entoura de ses bras.

- Tu as de la chance que je t'aime, petit con va... chuchota Scott en riant légèrement contre la clavicule de Jason.
- Avoue que c'est la vérité quand même... continua le mécheux en souriant.
- Si je suis capable de te plaquer contre le canapé, je pense pouvoir m'en sortir face à un écureuil Jay, répondit le plus vieux avant de mordiller la peau de son amant, juste au-dessus de son pectoral gauche. Car bien-sûr, monsieur était torse nu, juste pour narguer son compagnon.

Jason, malgré tout ses efforts, ne put retenir le léger gémissement qui s'échappa d'entre ses lèvres, faisant sourire Scott qui recommença plusieurs fois. Les gémissements du plus jeune étaient de plus en plus bruyant et leurs caresses de plus en plus entreprenantes. Petit à petit, ils sombraient dans les abysses du désir. Leurs corps réagissaient toujours plus sous les assauts des lèvres de chacun, ou sous les assauts de leurs mains, de leurs corps entier qui se répondaient mutuellement à chaque nouvelle attaque charnelle. Ils n'allèrent pas au bout, se contentant des préliminaires pour ce qu'ils appelèrent leur nouvelle première fois. Car chacun avait déjà couché avec une fille, mais avec un homme, ce serait la première fois. Et les deux chanteurs ne voulaient pas la faire comme ça, à la va vite sur le canapé. Non, ils voulaient que ce soit parfait. Et ça le serait, en temps voulu. Redescendant doucement de leur petit nuage, Scott et Jason ne dirent aucun mot. Ils n'en avaient pas besoin. Le plus vieux avait caché son visage dans le cou du plus jeune qui caressait tendrement son dos du bout des doigts, les yeux fermés. Il rêvait que ça arrive depuis un petit moment, et il n'était pas déçu de l'attente, loin de là. Il était même prêt à recommencer quand le brun le voudrai.

Scott, malgré les faibles protestations de Jason, se leva doucement du canapé, aidant le plus jeune à faire de même. Ils montèrent les escaliers main dans la main avant de se séparer, allant chacun dans une salle de bain. Ils ne voulaient pas tout découvrir d'un coup, sinon tout perdait de son charme. Alors ils se lavèrent séparément avant de se retrouver dans la cuisine, propres et habillés. Le brun, comme à son habitude, préparait le repas. Le plus jeune s'asseya sur le plan de travail, non loin de la plaque de cuisson et passait les ingrédients à son compagnon qui, dès qu'il le pouvait, posait une main possessive sur le genou ou la cuisse de son amant qui souriait toujours plus à chaque nouveau contact.

On vit la nuit pour mourir un jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant