*Chapitre 8

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Hello !

Un grand merci à vous !

J'espère que l'histoire vous plaît. N'hésitez pas à commenter et/ou voter :)

Bonne lecture !

Alexia.


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« La nostalgie refait surface quand le présent n'est pas à la hauteur du passé. »

Inconnu

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Marc ayant oublié de fermer les volets de notre chambre, les premiers rayons du soleil levant agressent mes rétines et ce, malgré mes yeux encore fermés.

Un bras replié sous ma tête, l'autre tâtonnant la place froide à mes côtés, je grimace en constatant que Marc n'est plus là. Je grogne et enfonce ma tête dans l'oreiller avant de me retourner en mode étoile de mer sur le dos, repensant à notre soirée de la veille. Ma tête est prise dans un étau et va exploser, c'est horrible !

Pas le temps de m'apitoyer sur mon sort que l'alarme de mon réveil retentit. Tendant le bras vers mon agresseur pour le faire taire, j'ouvre péniblement les yeux avant de me lever. Conséquences de ma folie de la veille : j'ai mal partout.

Levant mes bras au-dessus de ma tête, je m'étire avant de me rendre dans la salle de bain pour prendre une douche revigorante et enfiler un jogging et un sweat à capuche. Devant le miroir, les poches violettes sous mes yeux attestent de notre soirée d'hier. Coiffée d'une queue de cheval haute parfaite pour ce matin footing, je me dirige vers la chambre d'Erwan pour le réveiller.

En poussant sa porte, ce dernier ouvre immédiatement les yeux et enclenche le bouton ON de son moulin à paroles :

— J'ai pas fait pipi au lit, dit-il fièrement. Et tes lasagnes étaient trop bonnes Maman, j'ai tout mangé ! Et j'ai fait un rêve Maman. Il y avait mon papa et...

Je l'écoute à peine, les tambours étant encore présents dans ma tête mais bloque sur sa dernière phrase en fronçant les sourcils. Maxens est partout, dans ma tête, mon cœur, mes rêves, mes cauchemars. Non, je ne veux pas entendre parler de lui dès le matin. Je l'interromps :

— Quoi ?

— Tu as quoi Maman ? me demande-t-il avec un regard inquiet. Pourquoi tu fais ton regard pas contente ?

Je me radoucis aussitôt, ne souhaitant pas qu'Erwan subisse mon angoisse. Je le prends dans mes bras pour une étreinte rapide, l'embrasse, avant de le rassurer :

— Ce n'est rien mon ange, Maman n'a pas beaucoup dormi. Viens on va prendre notre petit déjeuner sinon tu vas être en retard. Tu me raconteras tout ça en mangeant.

Je l'embrasse une nouvelle fois, lui ébouriffe les cheveux et l'emmène directement aux toilettes avant qu'il ne puisse plus se retenir.

Arrivés dans la cuisine, j'installe Erwan sur un tabouret et remarque un verre, un comprimé et un mot griffonné rapidement que Marc a déposés sur plan de travail en granit noir.

Ton café est prêt.

Je dois déposer le contrat à l'agence et serai là en début d'après-midi.

Je t'aime

Marc

Son attention est touchante et me prouve qu'il n'est plus fâché. Je souris et prends le remède de lendemain de soirée, le café attendra mon retour.

Mon fils dévore son petit déjeuner composé chaque matin d'un chocolat chaud avec des tartines badigeonnées de pâte à tartiner. Mon grand gourmand en est barbouillé sur le coin de sa bouche et ses doigts qu'il lèche goulûment ont pris une teinte marron.

Si seulement...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant