bouleversé ma vie ( Terminer)

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Arrivé à son étage, l'ascenseur s'immobilisa. Prise en sandwich entre l'homme et la paroi de la cabine, elle mit le peu de force qu’il lui restait pour redresser notre blessé.

- Bordel qu’il est lourd ! ralle-t-elle

Après plusieurs essais, accompagnée d’un dernier regain d’énergie, elle réussit à les extirper, tous deux de cette prison de métal. Le seul moyen pour elle de pouvoir le maintenir, a été d’enchevêtrer leurs membres. C’est ainsi qu’elle se retrouva avec un bras pesant une tonne enroulée autour de son cou, pendant qu’elle le tenait comme elle pouvait à la hanche, au bras et même à la ceinture de son pantalon.

C’est donc, pas après pas, qu’elle rejoignit son appartement. Le défi à présent, était de réussir à ouvrir la porte sans faire tomber sa précieuse cargaison ; car si chute, elle savait qu’il lui serait impossible de le relever.

Elle le coucha dans sa chambre le plus délicatement possible. Enfin façon de parler hein … car j’aimerai vous y voir moi, porter un poids mort dépassant facilement les cent kilos !

Dans la foulée elle lui retira également ses baskets, puis avec la même attention, son sweat à capuche.

Son travail achevé avec soin, elle découvrit avec stupéfaction que sous cette masse immobile, se cachait un homme magnifique. Moulé dans un débardeur de sport, laissant par la même occasion, apparaître de sublimes tatouages, recouvrant l’intégralité de ses bras. Analysant les détails de chacun, un tatouage en particulier retint son attention ; une rose enflammée pris dans les serres d’un aigle majestueux.

Mais d’autres étaient tout aussi sublimes : un homme mi-ange, mi-démon, une horloge cassée prenant feu. Le deuxième tatouage retenant son attention était une phrase aussi belle que douloureuse à lire, lui laissant sans savoir pourquoi un goût amer ; « Les flammes de l’amour viennent de l’Enfer car un cœur qui a été brisé, ne peut être réparé. »

En le regardant de plus près, Nina se demanda comment un homme avec un tel physique avait bien pu souffrir dans sa vie amoureuse. Et puis pour elle, un homme qui arbore une aura aussi virile et dangereuse, ne peut être qu’un Bad-boy, et les Bad-boy sont généralement les bourreaux et non les victimes.
N

otre inconnu n’ayant toujours pas bougé d’un pouce, Nina se dépêcha de prendre son pouls, vérifiant également si sa poitrine se soulevait. Une fois rassurée, elle décida de rejoindre le salon. Ce soir, son canapé sera son lit provisoire.

Elle s’endormit comme une masse à peine cinq minutes après s’être couchée. Heureusement, elle était en repos le lendemain.

Elle se réveilla à la même heure que d’habitude. La nuit s’était passée plutôt calmement. À peine levée qu’elle modifia sa routine habituelle. Elle prépara avec attention un petit déjeuner pour deux personne, espérant que celui-ci soit au goût de son invité.

Ce sont les bras chargés qu’elle partie en direction de la chambre, ouvrant doucement la porte tout en 
p

énétrant le plus discrètement possible.

En approchant du lit après avec déposer le plateau de nourriture, elle vérifia tout de même que l’homme respirait toujours. D’un coup, le torse cessa tout mouvement, tout son corps fut pris de panique, une montée d’adrénaline plus tard elle réussit tout de même à vérifier ses pulsations cardiaques.